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Techniques hydrauliques antiques oubliées ou disparues : l'exemple des galeries drainantes souterraines de Béziers (34) : l'adduction en conduite forcée par sextuple siphon inversé de Causses-et-Veyran (34) : Hérault (34), Béziers, ZAC de Mazeran, tranche 1, Le Garissou : rapport de fouilles / par Roland Haurillon ; avec les contributions de Laurent Bruxelles, Jean-Marc Féménias, Isabel Figueiral, ... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Nîmes : Inrap MED, 2012 Description: 1 vol. (128 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Haurillon, Roland Autre auteur: Féménias, Jean-Marc, Auteur; Figueiral, Isabel, Auteur; Bruxelles, Laurent, Auteur, 1970-... Résumé: Cette opération concernait deux puits dont la fouille exhaustive a permis la découverte de deux galeries souterraines. Creusés à la sape selon la technique du puits/galerie, ces ouvrages hydrauliques sont datés de la période antique. Le premier a été repéré sur une vingtaine de mètres. Il est composé de cinq puits circulaires dont la profondeur n’excède pas 5 m (un puits-collecteur construit et quatre puits de creusement). Espacés de 4 ou 8 m, ils forment un chapelet matérialisant en surface l’axe de la galerie drainante souterraine qui alimente en eau d’infiltration le puits collecteur. De par de nombreuses similitudes, cet ouvrage rappelle les cuniculi étrusques de l’agro romano. La fouille d’un second puits a révélé une autre galerie. Cachée 11 m sous terre, elle ressemble à un large tunnel de plus de 1 m, pour une hauteur de 3 m. Le puits fouillé est carré, non construit (1,3 m de côté). Ses parois sont tapissées d’un dépôt de calcite attestant d’un écoulement d’eau continu et un fonctionnement à l’air libre. Ces observations confirment sa fonction : le puits sert à l’exploitation d’une nappe perchée située entre deux couches de densité différente (niveau fissuré sur couche indurée). Ce puits a été associé à une structure similaire observée partiellement, il y a une trentaine d’années (Lécuyer 1990). L’alignement de ces deux puits d’exploitation conduit à une vaste citerne enterrée, non loin de la villa romaine du Garissou et de son fastueux balnéaire. Ce schéma de fonctionnement (galerie drainante souterraine/citerne), identique à celui étudié la toute première fois au lieu-dit « Mazeran » (Haurillon 2009), rappelle les hyponomoi d’Alexandrie datés de la période hellénistique (Hairy 2009). Si le premier ouvrage hydraulique découvert au Garissou s’apparente à un drainage souterrain superficiel, le second est voué à l’exploitation de la ressource hydrique et au stockage d’appoint. Deux ouvrages différents mais un même concept technique :celui du creusement en puits/galerie.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 34.BEZ.Hau.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LGR1-0001924

Bibliogr. p. 118-119

Cette opération concernait deux puits dont la fouille exhaustive a permis la découverte de deux galeries souterraines. Creusés à la sape selon la technique du puits/galerie, ces ouvrages hydrauliques sont datés de la période antique.
Le premier a été repéré sur une vingtaine de mètres. Il est composé de cinq puits circulaires dont la profondeur n’excède pas 5 m (un puits-collecteur construit et quatre puits de creusement). Espacés de 4 ou 8 m, ils forment un chapelet matérialisant en surface l’axe de la galerie drainante souterraine qui alimente en eau d’infiltration le puits collecteur. De par de nombreuses similitudes, cet ouvrage rappelle les cuniculi étrusques de l’agro romano.
La fouille d’un second puits a révélé une autre galerie. Cachée 11 m sous terre, elle ressemble à un large tunnel de plus de 1 m, pour une hauteur de 3 m. Le puits fouillé est carré, non construit (1,3 m de côté). Ses parois sont tapissées d’un dépôt de calcite attestant d’un écoulement d’eau continu et un fonctionnement à l’air libre. Ces observations confirment sa fonction : le puits sert à l’exploitation d’une nappe perchée située entre deux couches de densité différente (niveau fissuré sur couche indurée).
Ce puits a été associé à une structure similaire observée partiellement, il y a une trentaine d’années (Lécuyer 1990). L’alignement de ces deux puits d’exploitation conduit à une vaste citerne enterrée, non loin de la villa romaine du Garissou et de son fastueux balnéaire.
Ce schéma de fonctionnement (galerie drainante souterraine/citerne), identique à celui étudié la toute première fois au lieu-dit « Mazeran » (Haurillon 2009), rappelle les hyponomoi d’Alexandrie datés de la période hellénistique (Hairy 2009).
Si le premier ouvrage hydraulique découvert au Garissou s’apparente à un drainage souterrain superficiel, le second est voué à l’exploitation de la ressource hydrique et au stockage d’appoint. Deux ouvrages différents mais un même concept technique :celui du creusement en puits/galerie.

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