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Quiévrechain (59), rue Jean Jaurès, Les Vanneaux : habitats de l"âge du Bronze final et du premier âge du Fer : rapport de fouilles / sous la direction de Alain Henton ; par Alain Henton, Kaï Fechner, Emmanuelle Martial ; avec la collaboration de Rudy debiak, Dominique Favier, Cynthia Jaulneau... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Amiens : Inrap NP, 2013 Description: 1 vol. (155 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Henton, Alain, 19..-.... Co-auteur: Martial, Emmanuelle, 1963-....; Fechner, Kai, 1966-.... Autre auteur: Favier, Dominique, Auteur; Debiak, Rudy, Auteur; Jaulneau, Cynthia, 19.., Auteur Résumé: A l'issue du diagnostic et de la fouille, près d'une soixantaine de structures peuvent être associées avec certitude aux trois premières phases d'habitat du site. Seules deux petites constructions sur poteaux ont été dégagées sur la surface de fouille. La première est un petit grenier de 2,50 m de côtés et la seconde montre un plan rectangulaire de 5 x 3 m, avec deux rangées de trois et quatre poteaux peu profonds. En l'absence d'autres bâtiments, une étude pédologique basée sur les concentrations de phosphate a permis, pour la première fois au niveau régional, de cerner une zone potentielle d'installation d'une construction. Ces données s'intègrent à la problématique régionale concernant l'existence supposée, à la transition entre l'âge du Bronze et le premier âge du Fer, d'une architecture ne laissant aucune trace en sous-sol et installée hypothétiquement sur sablières basses ou solins. Le mobilier archéologique dégagé lors du diagnostic et de la fouille apparaît comme quantitativement très important. L'inventaire de la céramique totalisant plusieurs dizaines de kilos, se compose de plus de 3300 tessons, pour un nombre minimum de près de 550 individus. L'étude du matériel lithique montre la présence d' artefacts de silex (plusieurs centaines de pièces pour environ 30 kilos) et en grès de mouture (30 kilos). Le torchis, avec ou sans traces de clayonnage, est également bien représenté (50 kilos). La faune est malheureusement réduite, suite à l'acidité du substrat, à de très rares ossements de grande faune (bovidés) et à quelques esquilles brûlées non identifiables. Enfin, signalons la présence d'une épingle en bronze à tête annelée et d'une demi-perle en verre bleu du Bronze final, originaire du Nord de l'Italie. L'étude menée sur l'ensemble du mobilier archéologique découvert lors de la fouille confirme l'occupation du site entre les VIIIe et VIe siècles avant notre ère. L'établissement d'une typochronologie céramique propre au site laisse clairement transparaître trois phases d'occupations distinctes et très proches dans le temps : phase 1 : occupation Bronze final IIIb (Ha B2/3) "précoce" ; phase 2 : occupation Bronze final IIIb "tardif " ; phase 3 : occupation Hallstatt ancien/moyen (Ha C/D1). Ces attributions chronologiques ont été complétées et affinées par des datations absolues. La quantité et la qualité du mobilier céramique du site de Quiévrechain permet de définir ce dernier comme une référence importante au niveau régional pour l'élaboration d'une typologie propre à la vallée de l'Escaut, spécifiquement pour la fin de l'âge du Bronze. À l'issue de la fouille, les données recueillies nous offrent donc la vision d'un habitat de type ouvert. Les phases 1 et 2 indiqueraient la succession au même endroit de deux petites fermes d'une superficie minimale de 7000 m². À la phase 3, l'habitat, moins concentré en structures, semble se déplacer et s'étendre. La succession, au même endroit, d'unités d'habitations pendant 2 ou 3 siècles à la fin de l'âge du Bronze et au premier âge du Fer est l'un phénomènes, non encore explicable à ce jour, révélé au cours des dernières années par les décapages extensifs de l'archéologie préventive du nord de la France..Mots libres: Quiévrechain . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 59.QUI.Hen.13 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-PIC1-0003832

Bibliogr. p. 77-79

A l'issue du diagnostic et de la fouille, près d'une soixantaine de structures peuvent être associées avec certitude aux trois premières phases d'habitat du site. Seules deux petites constructions sur poteaux ont été dégagées sur la surface de fouille. La première est un petit grenier de 2,50 m de côtés et la seconde montre un plan rectangulaire de 5 x 3 m, avec deux rangées de trois et quatre poteaux peu profonds. En l'absence d'autres bâtiments, une étude pédologique basée sur les concentrations de phosphate a permis, pour la première fois au niveau régional, de cerner une zone potentielle d'installation d'une construction. Ces données s'intègrent à la problématique régionale concernant l'existence supposée, à la transition entre l'âge du Bronze et le premier âge du Fer, d'une architecture ne laissant aucune trace en sous-sol et installée hypothétiquement sur sablières basses ou solins.
Le mobilier archéologique dégagé lors du diagnostic et de la fouille apparaît comme quantitativement très important. L'inventaire de la céramique totalisant plusieurs dizaines de kilos, se compose de plus de 3300 tessons, pour un nombre minimum de près de 550 individus. L'étude du matériel lithique montre la présence d' artefacts de silex (plusieurs centaines de pièces pour environ 30 kilos) et en grès de mouture (30 kilos). Le torchis, avec ou sans traces de clayonnage, est également bien représenté (50 kilos). La faune est malheureusement réduite, suite à l'acidité du substrat, à de très rares ossements de grande faune (bovidés) et à quelques esquilles brûlées non identifiables. Enfin, signalons la présence d'une épingle en bronze à tête annelée et d'une demi-perle en verre bleu du Bronze final, originaire du Nord de l'Italie.
L'étude menée sur l'ensemble du mobilier archéologique découvert lors de la fouille confirme l'occupation du site entre les VIIIe et VIe siècles avant notre ère. L'établissement d'une typochronologie céramique propre au site laisse clairement transparaître trois phases d'occupations distinctes et très proches dans le temps : phase 1 : occupation Bronze final IIIb (Ha B2/3) "précoce" ; phase 2 : occupation Bronze final IIIb "tardif " ; phase 3 : occupation Hallstatt ancien/moyen (Ha C/D1). Ces attributions chronologiques ont été complétées et affinées par des datations absolues. La quantité et la qualité du mobilier céramique du site de Quiévrechain permet de définir ce dernier comme une référence importante au niveau régional pour l'élaboration d'une typologie propre à la vallée de l'Escaut, spécifiquement pour la fin de l'âge du Bronze.
À l'issue de la fouille, les données recueillies nous offrent donc la vision d'un habitat de type ouvert. Les phases 1 et 2 indiqueraient la succession au même endroit de deux petites fermes d'une superficie minimale de 7000 m². À la phase 3, l'habitat, moins concentré en structures, semble se déplacer et s'étendre. La succession, au même endroit, d'unités d'habitations pendant 2 ou 3 siècles à la fin de l'âge du Bronze et au premier âge du Fer est l'un phénomènes, non encore explicable à ce jour, révélé au cours des dernières années par les décapages extensifs de l'archéologie préventive du nord de la France.

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