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RD 98, Le Bourg, Norolles, (Calvados) : rapport de diagnostic / Hélène Dupont, Sandrine Gachon, Erik Gallouin et al.
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2013 Description: 1 vol. (41 p.) : couv. ill., 19 fig. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Dupont, Hélène, 19..-, archéologue Autre auteur: Gallouin, Erik, Auteur, 19..-....; Gachon, Sandrine, Auteur Résumé: Les vestiges détectés lors du diagnostic sont peu nombreux, de l’ordre d’une cinquantaine. 19 d’entre eux concernent des portions de drains, 10 des chablis, 11 sections de fossés et enfin 6 fosses. Ces vestiges concernent le Néolithique avec quelques mobiliers en silex, la Protohistoire (sans grande certitude) pour deux sections de fossés, la période moderne et contemporaine pour quatre fosses d’extraction de marne (marnières) et pour les drains en grès. Quelques sections de fossés sont de période indéterminée. Le positionnement général des fossés, sans doute parcellaires, est assez lâche et ne présente pas d’organisation évidente. Ce sont surtout les marnières qui peuvent retenir l’attention : elles sont en effet positionnées dans la moitié nord de l’emprise, sous la couche rapportée d’argile grise et de silex. Elles témoignent d’une pratique d’amendement abandonnée au milieu du XIXe siècle et très courante à partir du XVII e siècle, celle de l’exploitation de la craie située sous l’argile à silex. Le prélèvement de la craie (ou marne dans le langage populaire), située à une vingtaine de mètres de profondeur, nécessitait une exploitation en carrière. Les quatres fosses d’environ 5 à 6 mètres de diamètres en constitueraient ainsi les têtes de puits. La date de l’exploitation de la carrière et son abandon n’a pas pu être précisée, cependant, certains anciens habitants de Norolles en connaissaient l’existence par tradition orale..Mots libres: Norolles -- Marnière -- Fosse d'extraction . Item type: Rapport de fouille

Bibliogr. p. 35

Les vestiges détectés lors du diagnostic sont peu nombreux, de l’ordre d’une cinquantaine. 19
d’entre eux concernent des portions de drains, 10 des chablis, 11 sections de fossés et enfin 6 fosses. Ces
vestiges concernent le Néolithique avec quelques mobiliers en silex, la Protohistoire (sans grande certitude)
pour deux sections de fossés, la période moderne et contemporaine pour quatre fosses d’extraction
de marne (marnières) et pour les drains en grès. Quelques sections de fossés sont de période indéterminée.
Le positionnement général des fossés, sans doute parcellaires, est assez lâche et ne présente pas
d’organisation évidente. Ce sont surtout les marnières qui peuvent retenir l’attention : elles sont en effet
positionnées dans la moitié nord de l’emprise, sous la couche rapportée d’argile grise et de silex. Elles
témoignent d’une pratique d’amendement abandonnée au milieu du XIXe siècle et très courante à partir
du XVII e siècle, celle de l’exploitation de la craie située sous l’argile à silex. Le prélèvement de la craie
(ou marne dans le langage populaire), située à une vingtaine de mètres de profondeur, nécessitait une
exploitation en carrière. Les quatres fosses d’environ 5 à 6 mètres de diamètres en constitueraient ainsi les
têtes de puits. La date de l’exploitation de la carrière et son abandon n’a pas pu être précisée, cependant,
certains anciens habitants de Norolles en connaissaient l’existence par tradition orale.

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