Bibliogr. p. 51-52

Cette intervention s'inscrit dans la continuité d'une première exploration réalisée en 2012 sur une emprise contigüe, laquelle s'était révélée particulièrement positive avec notamment la mise au jour d'une occupation rurale La Tène ancienne-début La Tène moyenne et d'un réseau fossoyé gallo-romain.
Les sondages de cette nouvelle intervention ont révélé la présence de nombreux réseaux fossoyés avec plusieurs segments pouvant se raccrocher à certains tronçons mis au jour en 2012. Malgré le véritable « foisonnement » de ces vestiges, peu d'indices chronologiques ont pu y être récoltés. Cet aspect limite fortement la caractérisation de ce site, lequel présente, de plus, une configuration relativement enchevêtrée. Quelques tessons de céramiques permettent toutefois de compléter l'approche chronologique du secteur en confirmant la présence d'installations rurales à enclos et parcellaire pouvant s'échelonner entre la fin de La Tène D et le Haut-Empire (Ier et IIe siècles). Tenant compte de la présence de vestiges de la fin de La Tène ancienne ou de La Tène moyenne repérés lors
du diagnostic précédent, cette emprise pourrait révéler des traces d'occupations similaires. Malgré la mise en évidence d'une nouvelle unité architecturale, il n'est toutefois pas envisageable d'établir un lien chronologique avéré avec les trois autres bâtiments La Tène B2-La Tène C1 identifiés en 2012.