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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé | (RF)31.COR.Lel.05 (Browse shelf(Opens below)) | Not for loan | Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm | MDP1-0002031 | ||
Toulouse : SRA Midi-Pyrénées Réserve | Papier | RAP04028 (Browse shelf(Opens below)) | Exclu du prêt |
Bibliogr. p.65-68
Le site de La Rominguière a été découvert dans le cadre du diagnostic archéologique réalisé préalablement à la construction du fuseau ITGG. Il a bénéficié par la suite d'une évaluation complémentaire mettant en évidence des indices d'occupation paléolithique suffisamment importants pour motiver une opération de fouille.
Le gisement est localisé au nord de la commune de Cornebarrieu (Haute Garonne) prés de la route départementale 63, au lieu dit « La Rominguière ». Celui-ci se situe sur la pente douce d’une petite colline entourée de terrains agricoles, bordée au nord ouest par un petit bois et au sud et sud-est par des habitations.
Les terrasses alluviales régionales ont livré à des générations de prospecteurs d'abondantes documentations lithiques relevant du Paléolithique inférieur et moyen. Celles-ci , en leur temps, ont permis l'élaboration des grands chronoculturels de ces phases anciennes de la Préhistoire.
Toutes ces recherches étaient cependant un peu dans l’attente de données originales.
La contribution apportée par l’archéologie préventive à ces avancées est indéniable.
En effet, par son mode opératoire, à savoir l’ouverture de sondages systématiques sur de grandes superficies, elle a permis la mise à jour de sites stratifiés. Ceux-ci ont livré des industries abondantes et non tronquées par des ramassages successifs. La perception du contexte géomorphologique a pu bénéficier de la même dynamique.
La fouille de La Rominguière devait permettre la récolte, au sein d’une couche archéologique, certes remaniée mais particulièrement dense et homogène, d’une industrie attribuable à l’Acheuléen.
La configuration du gisement témoignait clairement d’une position secondaire de l’industrie probablement mise en place selon un processus de remaniement de faible ampleur. La concentration du mobilier à hauteur de la rupture de pente, juste à l’amorce du replat, plaidait en cette faveur. Une compréhension des modalités de mise en place du niveau paléolithique ainsi que les degrés de perturbation de la couche se devaient de replacer la série lithique dans un contexte géomorphologique particulier où la préservation des gisements est contingente de l’histoire des paysages.
La forte concentration de pièces lithiques dans cet espace limité permettrait d’envisager la constitution d’un corpus de référence représentatif établi sur une base statique fiable.
L’objectif de l’opération était de prélever un large échantillon de cette industrie et de renseigner sur le mode de constitution et d’évolution du site archéologique.
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