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Achères (Yvelines), "Parc paysager, phase 1" : rapport de diagnostic / sous la responsabilité de Cynthia Jaulneau ; et avec la collaboration d'Arnaud Blin, Grégory Debout, Séverine Gauduchon... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Montigny-le-Bretonneux : SADY, 2013 Description: 1 vol. (181 p.) : 81 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Jaulneau, Cynthia, 19.. Autre auteur: Blin, Arnaud, Auteur, 1981-...., archéologue; Debout, Grégory, Auteur, 19..-....; Gauduchon, Séverine, Auteur Résumé: En juin 2013, le Service archéologique départemental des Yvelines est intervenu pour la réalisation de la phase 1 du diagnostic préalable au projet de Parc paysager de la station d'épuration Seine, piloté par le Syndicat Interdépartemental pour l'Assainissement de l'Agglomération Parisienne, au lieu-dit l'Acul des Pieux à Achères. Cette opération a permis de mettre au jour les vestiges, plus ou moins bien conservés, d'occupations humaines datées du Paléolithique jusqu'au début du XXe siècle. Les vestiges dispersés datés de la fin du Paléolithique, composé de mobilier lithique provisoirement attribués au Magdalénien, à l'Azilien et au Belloisien (?), sont trop fugaces pour affirmer la présence d'une occupation structurée. Ils témoignent, en l'état des découvertes, de la fréquentation des lieux pendant ces périodes. Le Mésolithique est, au contraire, caractérisé par des vestiges particulièrement bien conservés. En effet, en dehors d'une forte concentration de mobilier lithique épars, trois amas de silex et une sépulture ont été mis au jour. Les amas, de par leurs caractéristiques, peuvent être assimilés à des postes de taille attribuables aux phases ancienne ou moyenne du Mésolithique. La sépulture est, quant à elle, considérée comme exceptionnelle. En effet, il est d'abord important de noter la rareté de ce type de structure de la fin du Mésolithique moyen, aux alentours de 7 300- 7 000 BC (dixième tombe inventoriée dans le Bassin parisien). De plus, cette sépulture se caractérise par une singularité mise en évidence grâce aux pratiques funéraires identifiées (inhumation secondaire, dépôts d'os longs secs parallèles les uns aux autres) et par son architecture (espace funéraire plat matérialisé par quatre blocs brûlés). Malgré l'impossibilité de prouver la contemporanéité des amas et de la tombe, l'existence d'un site associant espaces d'habitat et funéraire est envisageable. En ce qui concerne la période du Néolithique, la situation est beaucoup plus nuancée. S'il ne fait aucun doute qu'il existe au moins une occupation datée de la culture de Cerny (Néolithique moyen I), la conservation de celle-ci semble différentielle d'une zone à l'autre de l'emprise, perçue dans de rares cas au travers de structures en creux (sur la ride occidentale), et parfois au travers de concentrations de mobilier très bien conservé dans les systèmes de "sols cumulés" holocènes (sur la ride orientale). C'est particulièrement le cas d'un vase découvert fracturé, à plat, aux trois quarts reconstitués, attribué à la culture de Cerny grâce aux techniques décoratives identifiés, mais dont l'organisation des décors demeure singulière dans l'aire d'extension de cette culture. Quelques vestiges datés de la fin du Néolithique, mis au jour pour certains peut-être dans des fonds de structures, indiquent une occupation dont la conservation est a priori médiocre. La période protohistorique est très faiblement représentée dans l'emprise. Seuls quelques tessons épars de céramique, issus d'épandage, témoignent d'un signal d'occupation autour de la zone diagnostiquée. Parmi ces derniers, la présence d'un cordon arciforme, caractéristique de la première moitié du IIe millénaire, est notable de par la rareté de ce type de décor à l'échelle de l'Île-de-France. Enfin, un fossé de drainage, fonctionnant de la seconde moitié du XIXe siècle jusqu'au début du XXe siècle, a été repéré isolé dans l'angle sud-ouest de l'emprise.. Item type: Rapport de fouille
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Bibliogr. p. 125-129

En juin 2013, le Service archéologique départemental des Yvelines est intervenu pour la réalisation de la phase 1 du diagnostic préalable au projet de Parc paysager de la station d'épuration Seine, piloté par le Syndicat Interdépartemental pour l'Assainissement de l'Agglomération Parisienne, au lieu-dit l'Acul des Pieux à Achères.
Cette opération a permis de mettre au jour les vestiges, plus ou moins bien conservés, d'occupations humaines datées du Paléolithique jusqu'au début du XXe siècle.
Les vestiges dispersés datés de la fin du Paléolithique, composé de mobilier lithique provisoirement attribués au Magdalénien, à l'Azilien et au Belloisien (?), sont trop fugaces pour affirmer la présence d'une occupation structurée. Ils témoignent, en l'état des découvertes, de la fréquentation des lieux pendant ces périodes.
Le Mésolithique est, au contraire, caractérisé par des vestiges particulièrement bien conservés. En effet, en dehors d'une forte concentration de mobilier lithique épars, trois amas de silex et une sépulture ont été mis au jour.
Les amas, de par leurs caractéristiques, peuvent être assimilés à des postes de taille attribuables aux phases ancienne ou moyenne du Mésolithique. La sépulture est, quant à elle, considérée comme exceptionnelle. En effet, il est d'abord important de noter la rareté de ce type de structure de la fin du Mésolithique moyen, aux alentours de 7 300- 7 000 BC (dixième tombe inventoriée dans le Bassin parisien). De plus, cette sépulture se caractérise par une singularité mise en évidence grâce aux pratiques funéraires identifiées (inhumation secondaire, dépôts d'os longs secs parallèles les uns aux autres) et par son architecture (espace funéraire plat matérialisé par quatre blocs brûlés). Malgré l'impossibilité de prouver la contemporanéité des amas et de la tombe, l'existence d'un site associant espaces d'habitat et funéraire est envisageable.
En ce qui concerne la période du Néolithique, la situation est beaucoup plus nuancée. S'il ne fait aucun doute qu'il existe au moins une occupation datée de la culture de Cerny (Néolithique moyen I), la conservation de celle-ci semble différentielle d'une zone à l'autre de l'emprise, perçue dans de rares cas au travers de structures en creux (sur la ride occidentale), et parfois au travers de concentrations de mobilier très bien conservé dans les systèmes de "sols cumulés" holocènes (sur la ride orientale). C'est particulièrement le cas d'un vase découvert fracturé, à plat, aux trois quarts reconstitués, attribué à la culture de Cerny grâce aux techniques décoratives identifiés, mais dont l'organisation des décors demeure singulière dans l'aire d'extension de cette culture. Quelques vestiges datés de la fin du Néolithique, mis au jour pour certains peut-être dans des fonds de structures, indiquent une occupation dont la conservation est a priori médiocre.
La période protohistorique est très faiblement représentée dans l'emprise. Seuls quelques tessons épars de céramique, issus d'épandage, témoignent d'un signal d'occupation autour de la zone diagnostiquée. Parmi ces derniers, la présence d'un cordon arciforme, caractéristique de la première moitié du IIe millénaire, est notable de par la rareté de ce type de décor à l'échelle de l'Île-de-France.
Enfin, un fossé de drainage, fonctionnant de la seconde moitié du XIXe siècle jusqu'au début du XXe siècle, a été repéré isolé dans l'angle sud-ouest de l'emprise.

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