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Diagnostic archéologique sur le futur pole culturel et associatif de la commune : Saint-Firmin-des-Prés, Loir-et-Cher, "Route de la Mouline" : rapport de diagnostic / par Nasser Djemmali ; avec la collaboration de Philippe Gardère, Céline Landreau et Sébastien Millet
Rapport de fouille
Publication: Pantin : Inrap CIF, 2014 Description: 1 vol. (73 p.) : couv. ill., ill. en noir et en coul., 19 fig. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Djemmali, Nasser Autre auteur: Gardère, Philippe, Auteur; Landreau, Céline, Auteur, 19..-....; Millet, Sébastien, Auteur Résumé: Le diagnostic archéologique préventif effectué à Saint-Firmin-des-Prés, “Route de la Mouline” a permis de révéler la présence ponctuelle d’un comblement terminal constitué de petits sols temporairement exondés dont le faciès sédimentaire est souvent difficile à repérer parait compatible avec une position dans le Pléistocène ou dans le Tardiglaciaire. Une recherche particulière de vestiges paléolithiques dans la zone des paléosols pléistocènes n’a pas permis d’en ressortir des éléments positifs. En contrepartie, les zones limoneuses holocènes ont révélé la présence de deux secteurs d’implantation humaine. Le premier occupe, essentiellement, la zone occidentale du terrain et est constituée de vestiges dont l’ancrage spatial est d’une répartition très inégale et manifestement lâche. Deux grandes fosses, quatre structures de combustion à pierres chauffées, un ensemble de trous de poteau sans organisation pertinente et une concentration de mobilier lithique et céramique composent cet assemblage. Le mobilier céramique associé est d’âge néolithique récent/final, voire du début de l’Âge du Bronze. Ces vestiges semblent rendre compte de la présence d’une occupation indéniablement mal conservée dont les témoins sont extrêmement fugaces. Le deuxième secteur concentre les vestiges d’une implantation médiévale qui occupe les terrains situés d’un grand tiers oriental de l’emprise. Aucune délimitation physique ne circonscrit le périmètre de ce site qui est caractérisé par le développement de nombreuses fosses relativement bien conservées dans un espace réduit. Sa zone centrale indique la présence d’une dépression naturelle qui concentre un nombre important de vestiges. Deux sépultures d’individus immatures ainsi que de nombreuses concentrations de trous de poteau complètent cette organisation. Néanmoins, ces concentrations n’ont pas permis de visualiser des organisations pertinentes que seul un décapage extensif permettrait de caractériser. Le mobilier céramique a permis de constater qu’on était en présence d’une implantation qui englobe la quasi-totalité de la période du haut Moyen Âge (VIe-Xe siècle), sans qu’il ait été loisible de définir les éléments carolingiens de ceux mérovingiens.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)41. StF. Dje. 14 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm CTR2-0001969
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Bibliogr. p. 59-60

Le diagnostic archéologique préventif effectué à Saint-Firmin-des-Prés, “Route
de la Mouline” a permis de révéler la présence ponctuelle d’un comblement
terminal constitué de petits sols temporairement exondés dont le faciès
sédimentaire est souvent difficile à repérer parait compatible avec une position
dans le Pléistocène ou dans le Tardiglaciaire. Une recherche particulière de
vestiges paléolithiques dans la zone des paléosols pléistocènes n’a pas permis
d’en ressortir des éléments positifs.
En contrepartie, les zones limoneuses holocènes ont révélé la présence de deux
secteurs d’implantation humaine. Le premier occupe, essentiellement, la zone
occidentale du terrain et est constituée de vestiges dont l’ancrage spatial est
d’une répartition très inégale et manifestement lâche. Deux grandes fosses,
quatre structures de combustion à pierres chauffées, un ensemble de trous de
poteau sans organisation pertinente et une concentration de mobilier lithique
et céramique composent cet assemblage. Le mobilier céramique associé est
d’âge néolithique récent/final, voire du début de l’Âge du Bronze. Ces vestiges
semblent rendre compte de la présence d’une occupation indéniablement mal
conservée dont les témoins sont extrêmement fugaces.
Le deuxième secteur concentre les vestiges d’une implantation médiévale
qui occupe les terrains situés d’un grand tiers oriental de l’emprise. Aucune
délimitation physique ne circonscrit le périmètre de ce site qui est caractérisé
par le développement de nombreuses fosses relativement bien conservées
dans un espace réduit. Sa zone centrale indique la présence d’une dépression
naturelle qui concentre un nombre important de vestiges. Deux sépultures
d’individus immatures ainsi que de nombreuses concentrations de trous de
poteau complètent cette organisation. Néanmoins, ces concentrations n’ont pas
permis de visualiser des organisations pertinentes que seul un décapage extensif
permettrait de caractériser. Le mobilier céramique a permis de constater qu’on
était en présence d’une implantation qui englobe la quasi-totalité de la période
du haut Moyen Âge (VIe-Xe siècle), sans qu’il ait été loisible de définir les
éléments carolingiens de ceux mérovingiens.

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