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Naves (19), Combe el Faure III : rapport de diagnostic / Christophe Maniquet ; avec la collab. de Fabien Callède, Marie-Hélène Jamois
Rapport de fouille
Publication: Limoges : Inrap GSO, 2012 Description: 1 vol. (66 p.) : 43 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Maniquet, Christophe, 19..-.... Autre auteur: Jamois, Marie-Hélène, Auteur; Callède, Fabien, Auteur, 19..-.... Résumé: Le terrain concerné par le projet, totalement en prairie, présentait une rupture de pente rectiligne et brutale, orientée est-ouest, qui a laissé très tôt envisager à certains érudits locaux la présence d'une voie romaine. Les deux premiers diagnostics ont confirmé l'existence d'une cavée routière, sans doute antique. Les quatorze nouveaux sondages effectués en septembre 2012 avaient pour ambition d’identifier d’éventuelles traces de l’occupation contemporaine de l’axe viaire implantée à proximité. Alors que les tranchées ouvertes au nord et au sud n’ont révélé aucun vestige archéologique, mobilier ou immobilier, quatre sondages médians ont fait apparaître une nouvelle cavée routière orientée est-ouest, large de plus de 5 m et parallèle à la précédente. Bien que moins profonde que la première, ses parois étaient abruptes et ne permettaient en aucun cas l'évacuation d'un chariot. Son fond, plat et large de près de 2 m, était recouvert d'un empierrement discontinu de petites pierres jointives, usées en surfaces. Le mobilier, limité à un clou de chaussure inclus dans la voie, ne permet pas la datation de l'axe de circulation. Les périodes de mise en place et d'abandon ne peuvent pas non plus être estimées. On privilégiera cependant, en comparaison avec les axes du sanctuaire de Tintignac, une utilisation au cours de la période gallo-romaine. Cette voie, contrairement à celle située au sud, n’avait laissé aucune trace dans la topographie. Seul un chemin (récent ?), encore visible sur le cadastre, serpentait au-dessus de son comblement. La voie repérée en 2011 et celle mise en évidence cette année sont espacées de près de 35 m, soit environ un actus de 120 pieds. Ces deux voies, construites sur le même modèle, ont-elles fonctionné en même temps ou bien l’une a-t-elle remplacé l’autre ? La faible largeur de la bande roulante, voisine de seulement 2 m, ne permet pas le croisement des chariots, dont les ornières témoignent du passage. La découverte d’une seconde voie, parallèle, permet d’imaginer que chacune était empruntée dans un sens spécifique. Ce système, rappelons-le, devait, en plus de régulariser et d’adoucir la pente de la bande de circulation, autoriser le contrôle des arrivées et des départs des hommes et des charrois.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)19.Nav.Man.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm AQT1-141917

bibliogr. p. 58-59

Le terrain concerné par le projet, totalement en prairie, présentait une rupture de pente rectiligne et brutale, orientée est-ouest, qui a laissé très tôt envisager à certains érudits locaux la présence d'une voie romaine. Les deux premiers diagnostics ont confirmé l'existence d'une cavée routière, sans doute antique.
Les quatorze nouveaux sondages effectués en septembre 2012 avaient pour ambition d’identifier d’éventuelles traces de l’occupation contemporaine de l’axe viaire implantée à proximité. Alors que les tranchées ouvertes au nord et au sud n’ont révélé aucun vestige archéologique, mobilier ou immobilier, quatre sondages médians ont fait apparaître une nouvelle cavée routière orientée est-ouest, large de plus de 5 m et parallèle à la précédente.
Bien que moins profonde que la première, ses parois étaient abruptes et ne permettaient en aucun cas l'évacuation d'un chariot. Son fond, plat et large de près de 2 m, était recouvert d'un empierrement discontinu de petites pierres jointives, usées en surfaces.
Le mobilier, limité à un clou de chaussure inclus dans la voie, ne permet pas la datation de l'axe de circulation. Les périodes de mise en place et d'abandon ne peuvent pas non plus être estimées. On privilégiera cependant, en comparaison avec les axes du sanctuaire de Tintignac, une utilisation au cours de la période gallo-romaine.
Cette voie, contrairement à celle située au sud, n’avait laissé aucune trace dans la topographie.
Seul un chemin (récent ?), encore visible sur le cadastre, serpentait au-dessus de son comblement.
La voie repérée en 2011 et celle mise en évidence cette année sont espacées de près de 35 m, soit environ un actus de 120 pieds. Ces deux voies, construites sur le même modèle, ont-elles fonctionné en même temps ou bien l’une a-t-elle remplacé l’autre ? La faible largeur de la bande roulante, voisine de seulement 2 m, ne permet pas le croisement des chariots, dont les ornières témoignent du passage. La découverte d’une seconde voie, parallèle, permet d’imaginer que chacune était empruntée dans un sens spécifique. Ce système, rappelons-le, devait, en plus de régulariser et d’adoucir la pente de la bande de circulation, autoriser le contrôle des arrivées et des départs des hommes et des charrois.

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