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Prospection pédestre préalable à l'aménagement de deux nouvelles pistes forestières : Sturzelbronn, Moselle, Forêt domaniale, parcelles 84, 55 et 58 : rapport d'évaluation et de prospection / par Nicolas Meyer
Rapport de fouille
Publication: Metz : Inrap GEN, 2014 Description: 1 vol. (71 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Meyer, Nicolas Résumé: La prospection a permis d’enregistrer et de positionner trente aménagements anthropiques à placer vraisemblablement au plus tôt à l’Époque Médiévale et à l’Epoque Moderne. Dix-huit points d’extraction de la roche appartenant à au moins trois phases distinctes de prélèvement ont été repérés le long de deux chemins anciens ou dans les bois. Les chemins des parcelles 55 et 58 sont anciens et aménagés. Ils présentent côté pente d’importants murs de soutènement en pierres sèches mobilisant des blocs taillés de grandes dimensions. Ces pierres de grès ont été en partie extraites sur place sur les affleurements traversés par les chemins. Sur les parois de ces petites carrières, les traces d’outils permettent d’identifier trois phases extractives successives. Dans l’une d’elles, l’utilisation simultanée de coins métalliques et de fleurets est exceptionnelle. Ces derniers outils sont associés à l’usage de la poudre et utilisés pour une extraction par trous de mines. Cette technique apparaît pour la première fois dans les mines du duc de Lorraine en 1617 au Thillot (88) et progressivement diffusée dans toute l’Europe au XVIIe s. Ces traces permettent de placer l’aménagement final de ces chemins au plutôt au XVIIe s., plus vraisemblablement au XVIIIe s., période de développement de l’abbaye de Sturzelbronn dont dépendait le secteur forestier. Sept anciennes charbonnières ont également été repérées le long des chemins anciens ou dans les bois. Enfin, les agents de l’ONF ont signalé à proximité de l’un des tracés, un ensemble de vestiges archéologiques inconnus. Sur le haut du versant sud du Grand Hirschkopf, dans la parcelle 81, se trouvent un rocher avec traces de polissoir, les ruines d’un possible bâtiment associé à trois terrasses aménagées avec escalier central. Les forestiers ont toujours considéré ces vestiges comme les restes du vignoble des moines de l’abbaye de Sturzelbronn..Mots libres: Sturzelbronn . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 57. STU. Mey. 14 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm LOR1-0004123

Bibliogr. p. 63

La prospection a permis d’enregistrer et de positionner trente aménagements anthropiques à placer vraisemblablement au plus tôt à l’Époque Médiévale et à l’Epoque Moderne. Dix-huit points d’extraction de la roche appartenant à au moins trois phases distinctes de prélèvement ont été repérés le long de deux chemins anciens ou dans les bois. Les chemins des parcelles 55 et 58 sont anciens et aménagés. Ils présentent côté pente d’importants murs de soutènement en pierres sèches mobilisant des blocs taillés de grandes dimensions. Ces pierres de grès ont été en partie extraites sur place sur les affleurements traversés par les chemins. Sur les parois de ces petites carrières, les traces d’outils permettent d’identifier trois phases extractives successives. Dans l’une d’elles, l’utilisation simultanée de coins métalliques et de fleurets est exceptionnelle. Ces derniers outils sont associés à l’usage de la poudre et utilisés pour une extraction par trous de mines. Cette technique apparaît pour la première fois dans les mines du duc de Lorraine en 1617 au Thillot (88) et progressivement diffusée dans toute l’Europe au XVIIe s. Ces traces permettent de placer l’aménagement final de ces chemins au plutôt au XVIIe s., plus vraisemblablement au XVIIIe s., période de développement de l’abbaye de Sturzelbronn dont dépendait le secteur forestier. Sept anciennes charbonnières ont également été repérées le long des chemins anciens ou dans les bois. Enfin, les agents de l’ONF ont signalé à proximité de l’un des tracés, un ensemble de vestiges archéologiques inconnus. Sur le haut du versant sud du Grand Hirschkopf, dans la parcelle 81, se trouvent un rocher avec traces de polissoir, les ruines d’un possible bâtiment associé à trois terrasses aménagées avec escalier central. Les forestiers ont toujours considéré ces vestiges comme les restes du vignoble des moines de l’abbaye de Sturzelbronn.

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