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Roybon (Isère) Contournement de la RD 71 à Roybon : rapport de diagnostic / sous la direction de Pascale Conjard Réthoré ; avec la collaboration de Pierre Mille
Rapport de fouille
Publication: Bron : Inrap RAA, 2014 Description: 1 vol. (97 p.) : ill. en coul., cartes, plans (11 fig.), couv. ill. en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Conjard-Réthoré, Pascale, 19..-.... Autre auteur: Mille, Pierre, 1957-...., Collaborateur Résumé: Les sondages archéologiques ouverts sur le tracé de la future déviation de Roybon ont permis d’enregistrer la présence de trois sites attribuables à l’Antiquité, au bas Moyen Âge et au XIXe s. Ils ont aussi permis de vérifier que l’ancien cours de la Galaure, perceptible tant sur les photographies aériennes que dans les coupes des sondages, était au moins antérieur à la période antique, a fortiori à la période médiévale. Le premier site observé correspond à un petit bâtiment s’étirant en longueur sur quelques 13 à 15 m. La totalité de la superficie impactée par cette occupation couvre quelques 220 m². Rien ne permet de la dater si ce n’est l’abondance de fragments de tegulae et d’imbrices qui jonchent les niveaux de démolition qui lui sont associés et permettent d’avancer que ce site appartient à la période Antique. La fonction de ce bâtiment ne peut être proposée. La topographie du site laisse perplexe. Il semble s’organiser tout en longueur, en petites terrasses. Le second site se distingue par une structure hydraulique en bois. Les différentes pièces de bois de chêne qui la constituent ont été datées par dendrochronologie de façon précise de 1498. En milieu humide, la structure est très bien conservée. Captage de source ou élément de conduit de bief d’arrosage ou de moulin, la question reste ouverte. Cependant, topographiquement, la première proposition apparaît comme plus cohérente. De bief d’arrosage il en est question au XIXe s. Un plan de 1880, stipule le remplacement « par de la maçonnerie du barrage en bois servant à dériver de la rivière de la Galaure les eaux d’arrosage de ses prairies ». Cette remarque permet de s’interroger sur les aménagements hydrauliques. Ceux-ci, avant la fin du XIXe s, étaient en bois. Le segment de conduit mis au jour dans le sondage 29 appartient-il à un aménagement de ce type ? Le barrage de bois reconstruit en maçonnerie en 1880 datait-il lui aussi du bas Moyen Âge ? Le troisième site appartient au XIXe s. Il est effleuré par la future déviation. Il correspond à une petite maison bien visible sur le cadastre napoléonien et sur un plan de 1880. La topographie mouvementée du terrain à l’emplacement de l’ancienne bâtisse atteste sa présence. Son emplacement n’a pas été repéré dans les tranchées de diagnostic. Le plan levé en 1880 pour la mise en place d’un barrage de dérivation sur la Galaure montre que le cours de la rivière et ses canaux de dérivation n’ont pas changé.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD).38.ROY.Rét.14 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm RHA1-0002458
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Comprend :
catalogue des bois archéologiques (P. Mille)

Bibliogr. p. 46

Les sondages archéologiques ouverts sur le tracé de la future déviation de Roybon ont permis d’enregistrer la présence de trois sites attribuables à l’Antiquité, au bas Moyen Âge et au XIXe s. Ils ont aussi permis de vérifier que l’ancien cours de la Galaure, perceptible tant sur les photographies aériennes que dans les coupes des sondages, était au moins antérieur à la période antique, a fortiori à la période médiévale.

Le premier site observé correspond à un petit bâtiment s’étirant en longueur sur quelques 13 à 15 m. La totalité de la superficie impactée par cette occupation couvre quelques 220 m². Rien ne permet de la dater si ce n’est l’abondance de fragments de tegulae et d’imbrices qui jonchent les niveaux de démolition qui lui sont associés et permettent d’avancer que ce site appartient à la période Antique. La fonction de ce bâtiment ne peut être proposée. La topographie du site laisse perplexe. Il semble s’organiser tout en longueur, en petites terrasses.

Le second site se distingue par une structure hydraulique en bois. Les différentes pièces de bois de chêne qui la constituent ont été datées par dendrochronologie de façon précise de 1498. En milieu humide, la structure est très bien conservée. Captage de source ou élément de conduit de bief d’arrosage ou de moulin, la question reste ouverte. Cependant, topographiquement, la première proposition apparaît comme plus cohérente. De bief d’arrosage il en est question au XIXe s. Un plan de 1880, stipule le remplacement « par de la maçonnerie du barrage en bois servant à dériver de la rivière de la Galaure les eaux d’arrosage de ses prairies ». Cette remarque permet de s’interroger sur les aménagements hydrauliques. Ceux-ci, avant la fin du XIXe s, étaient en bois. Le segment de conduit mis au jour dans le sondage 29 appartient-il à un aménagement de ce type ? Le barrage de bois reconstruit en maçonnerie en 1880 datait-il lui aussi du bas Moyen Âge ?

Le troisième site appartient au XIXe s. Il est effleuré par la future déviation. Il correspond à une petite maison bien visible sur le cadastre napoléonien et sur un plan de 1880. La topographie mouvementée du terrain à l’emplacement de l’ancienne bâtisse atteste sa présence. Son emplacement n’a pas été repéré dans les tranchées de diagnostic. Le plan levé en 1880 pour la mise en place d’un barrage de dérivation sur la Galaure montre que le cours de la rivière et ses canaux de dérivation n’ont pas changé.

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