site du réseau Frantiq
Image from Google Jackets
Normal view MARC view
Talmont-Saint-Hilaire (Vendée), La courtine nord du château : rapport de fouilles / par Teddy Béthus ; avec la participation de Stéphane Augry, Frédéric Mélec, Fabien Sanz Pascual
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2014 Description: 1 vol. (99 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Béthus, Teddy Autre auteur: Melec, Frédéric, Auteur; Sanz-Pascual, Fabien, Auteur; Augry, Stéphane, 19.., Auteur Résumé: Le projet de restauration de la courtine nord du château a motivé la réalisation de cette étude de bâti. Sur l’emprise des travaux, cette courtine a pu être étudiée sur une longueur totale de 24 m, représentant une surface totale de 530 m2. Deux principales phases de construction ont été identifiées. La plus ancienne, datée du XIe siècle, correspond au vestige d’une vaste enceinte de galets probablement élevée par le comte du Poitou. Son état de conservation, exceptionnel pour cette période, révèle en partie haute un chemin de ronde crénelé. Au moins cinq merlons assez larges et rectangulaires ont été identifiés. L’autre élément caractéristique de cette courtine concerne le négatif de charpente d’un vaste bâtiment accolé contre son parement intérieur. Cette charpente strictement contemporaine de l’édification du mur présente des caractéristiques techniques similaires à de nombreuses charpentes romanes. Vingt-trois chevrons formant fermes ont pu être étudiés dans le cadre de cette étude avec notamment leur système d’assemblage pour les pièces de bois. La seconde phase de construction concerne la surélévation de la courtine sur environ 3,50 m de haut au maximum. Ce surhaussement, qui a permis de préserver l’ancien crénelage, est daté dans un large XIIIe siècle grâce à la datation par C14 d’un bois d’échafaudage. Au regard du contexte stratigraphique et historique, on peut néanmoins resserrer cette fourchette dans la première moitié du XIIIe siècle et attribuer ces travaux à Savary de Mauléon. Cet aménagement, contemporain du chemin de ronde de la courtine ouest, a pleinement participé à la transformation du site qui se caractérise, à cette période, par la création d’un réduit castral. D’autres aménagements plus ponctuels permettent enfin de documenter l’histoire du monument, notamment les transformations du bâtiment nord dans le courant du bas Moyen Âge avec la reconstruction du mur pignon ou la période de démantèlement et d’abandon du château au travers, notamment, d’une vaste brèche visible au centre de la courtine..Mots libres: étude de bâti . Item type: Rapport de fouille
Holdings
Current library Call number Status Notes Date due Barcode
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 85.TAL.Bét.14 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm BRT1-0002586
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 85.TAL.Bét.14 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm PDL1-0001436

Bibliogr. p. 70-74

Le projet de restauration de la courtine nord du château a motivé la réalisation de cette étude de bâti. Sur l’emprise des travaux, cette courtine a pu être étudiée sur une longueur totale de 24 m, représentant une surface totale de 530 m2.
Deux principales phases de construction ont été identifiées. La plus ancienne, datée du XIe siècle, correspond au vestige d’une vaste enceinte de galets
probablement élevée par le comte du Poitou. Son état de conservation, exceptionnel pour cette période, révèle en partie haute un chemin de ronde crénelé. Au moins cinq merlons assez larges et rectangulaires ont été identifiés. L’autre élément caractéristique de cette courtine concerne le négatif de charpente d’un vaste bâtiment accolé contre son parement intérieur. Cette charpente strictement contemporaine de l’édification du mur présente des caractéristiques techniques similaires à de nombreuses charpentes romanes. Vingt-trois chevrons formant fermes ont pu être étudiés dans le cadre de cette étude avec notamment leur système d’assemblage pour les pièces de bois.
La seconde phase de construction concerne la surélévation de la courtine sur environ 3,50 m de haut au maximum. Ce surhaussement, qui a permis de préserver l’ancien crénelage, est daté dans un large XIIIe siècle grâce à la datation par C14 d’un bois d’échafaudage. Au regard du contexte stratigraphique et historique, on peut néanmoins resserrer cette fourchette dans la première moitié du XIIIe siècle et attribuer ces travaux à Savary de Mauléon. Cet aménagement, contemporain du chemin de ronde de la courtine ouest, a pleinement participé à la transformation du site qui se caractérise, à cette période, par la création d’un réduit castral.
D’autres aménagements plus ponctuels permettent enfin de documenter l’histoire du monument, notamment les transformations du bâtiment nord dans le courant du bas Moyen Âge avec la reconstruction du mur pignon ou la période de démantèlement et d’abandon du château au travers, notamment, d’une vaste brèche visible au centre de la courtine.

There are no comments on this title.

to post a comment.