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Anse (Rhône) La grange du Bief, chemin du Chiel, en Gémilleux : rapport de fouilles / sous la direction de Daniel Frascone ; avec la collaboration de Catherine Belle, Odile Franc, Dominique LalaÏ, Sylvie Saintot et Aurélie Tripier
Rapport de fouille
Publication: Bron : Inrap RAA, 2012 Description: 1 vol (262 p.) : ill. en coul., cartes, plans (101 fig.) ; 30 cm + 1 pl. hors texte (A2)Langue: FrançaisPays: France Auteur principal: Frascone, Daniel, 19..-.... Autre auteur: Bellon, Catherine ; Franc, Odile ; Lalai, Dominique ; Tripier, Aurélie ; Saintot, Sylvie, 19..-.... Résumé: Cette parcelle située immédiatement au sud-ouest de l’emprise connue de la grande villa dite de « la Grange du Bief » - découverte fortuitement en 1843 et en partie fouillée jusqu’en 1846 puis 1895, 1964-1966 et 1981-1987- ne recelait pas de vestiges pouvant être mis en relation avec l’éventuelle pars rustica de cet établissement. Seul un chemin enterré est-ouest de 2 mètres de large environ, bordant la parcelle au nord peut, chronologiquement, se rattacher à la phase la mieux connue de l’occupation de la villa, le haut- Empire. Il était bordé, au sud, par un fossé-palissade, et, au nord, par une possible tranchée de récupération. S’agit-il de la délimitation méridionale de la pars urbana de la villa ? Des vestiges de périodes antérieures et postérieures à la phase d’utilisation de la villa ont également été observés. Des fosses-silos datables du Bronze Ancien ont été fouillées mais aucune trace d’habitat ne leur est associée sur l’emprise même de la fouille. La période du Premier âge du Fer est représentée par des fours à pierres chauffées, installés le long d’un chemin-fossé, ainsi que quelques fonds de fosses-silos. Comme pour la période antérieure, aucune trace tangible d’habitat n’est visible sur le site mais la présence de ces divers aménagements permet de supposer la proximité d’habitations. Des murs, dont certains repérés lors de la phase de diagnostic, ont été retrouvés en bordure est de l’emprise. Le mobilier présent dans leur secteur, même si les niveaux de sols n’ont pas été repérés, est datable du Ve s. de notre ère et permet de les mettre en relation chronologique avec une habitation excavée datable de la même période située, pour sa part, en bordure ouest du site. Cette structure, mesurant 4 m par 3,20 m, a brûlé, ce qui a permis de retrouver 56 pesons ronds (et non pyramidaux comme cela est le cas d’habitude dans la région) d’un métier à tisser en place indiquant la destination fonctionnelle de cet espace. Cette « cabane » était construite sur six poteaux porteurs disposés sur les deux petits côtés (un à chaque angle et un au centre). Son sol se situe 0,30 m sous le niveau de décapage, les parois étant verticales. Les trous de poteaux descendaient 0,40 m au-dessous du niveau du sol excavé. Le chemin en creux passait sous la partie nord du fond de cabane et n’était donc plus en fonction, au moins dans ce secteur, au Ve s. Un autre chemin, parallèle à l’axe du fond de cabane et des bases de murs retrouvées, situé en bordure sud de la parcelle et non plus au nord, pourrait l’avoir remplacé, mais aucun fragment de céramique n’a été mis au jour dans son emprise (faute de fouille systématique de cet axe), ce qui empêche de confirmer ou infirmer cette proposition d’interprétation.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF).69.ANS.Fra.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm RHA1-0002537

Bibliogr. p. 72-77

Cette parcelle située immédiatement au sud-ouest de l’emprise connue de la grande villa dite de « la Grange du Bief » - découverte fortuitement en 1843 et en partie fouillée jusqu’en 1846 puis 1895, 1964-1966 et 1981-1987- ne recelait pas de vestiges pouvant être mis en relation avec l’éventuelle pars rustica de cet établissement. Seul un chemin enterré est-ouest de 2 mètres de large environ, bordant la parcelle au nord peut, chronologiquement, se rattacher à la phase la mieux connue de l’occupation de la villa, le haut-
Empire. Il était bordé, au sud, par un fossé-palissade, et, au nord, par une possible tranchée de récupération. S’agit-il de la délimitation méridionale de la pars urbana de la villa ? Des vestiges de périodes antérieures et postérieures à la phase d’utilisation de la villa ont également été observés.

Des fosses-silos datables du Bronze Ancien ont été fouillées mais aucune trace d’habitat ne leur est associée sur l’emprise même de la fouille. La période du Premier âge du Fer est représentée par des fours à pierres chauffées, installés le long d’un chemin-fossé, ainsi que quelques fonds de fosses-silos. Comme pour la période antérieure, aucune trace tangible d’habitat n’est visible sur le site mais la présence de ces divers aménagements permet de supposer la proximité d’habitations.

Des murs, dont certains repérés lors de la phase de diagnostic, ont été retrouvés en bordure est de l’emprise. Le mobilier présent dans leur secteur, même si les niveaux de sols n’ont pas été repérés, est datable du Ve s. de notre ère et permet de les mettre en relation chronologique avec une habitation excavée datable de la même période située, pour sa part, en bordure ouest du site. Cette structure, mesurant 4 m par 3,20 m, a brûlé, ce qui a permis de retrouver 56 pesons ronds (et non pyramidaux comme cela est le cas d’habitude dans la région) d’un métier à tisser en place indiquant la destination fonctionnelle de cet espace. Cette « cabane » était construite sur six poteaux porteurs disposés sur les deux petits côtés (un à chaque angle et un au centre). Son sol se situe 0,30 m sous le niveau de décapage, les parois étant verticales. Les trous de poteaux descendaient 0,40 m au-dessous du niveau du sol excavé. Le chemin en creux passait sous la partie nord du fond de cabane et n’était donc plus en fonction, au moins dans ce secteur, au Ve s. Un autre chemin, parallèle à l’axe du fond de cabane et des bases de murs retrouvées, situé en bordure sud de la parcelle et non plus au nord, pourrait l’avoir remplacé, mais aucun fragment de céramique n’a été mis au jour dans son emprise (faute de fouille systématique de cet axe), ce qui empêche de confirmer ou infirmer cette proposition d’interprétation.

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