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Talmont-Saint-Hilaire (Vendée), Le château de Talmont : Rapport intermédiaire 2013, Fouille archéologique programmée pluriannuelle : rapport de fouilles / sous la direction de Teddy Béthus ; avec la collaboration de Typhaine Bellat, Sarah Grenouilleau, Pierrick Leblanc... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2014 Description: 1 vol. (230 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Béthus, Teddy Autre auteur: Bellat, Tiphaine, Auteur; Grenouilleau, Sarah, Auteur, 1987-....; Leblanc, Pierrick, Auteur; Prouteau, Nicolas, Auteur, 1975-.... Résumé: A l’issu de cette première année du programme trisannuel, les objectifs fixés ont été partiellement atteint. Les données disponibles mettent surtout en évidence la succession de plusieurs niveaux de sol et d’occupation composés de terre battue, parfois de mortier. Ces niveaux sont datés ente le XIIIe et le XVe siècle. Seuls les couches sur lesquelles la fouille s’est arrêté pourraient encore remonter à une période plus ancienne comprise entre le XIe et le XIIe siècle au regard du mobilier céramique prélevé en 2010 dans l’U.S 1251. La prochaine campagne apportera des éléments décisifs quant à cette question. De manière générale, la fouille permet progressivement de préciser l’organisation de l’espace interne du bâtiment. Dans son état d’origine, le bâtiment n’intègre que le mur de refend M. 4 chaîné avec le mur gouttereau sud. La pièce la plus petite, d’environ 100 m2, occupe l’extrémité ouest du bâtiment où une cheminée à conduit semi-circulaire et hotte conique est aménagée dans le mur gouttereau sud. Seuls les piédroits et le contre-coeur de cette cheminée ont été remaniés a posteriori. Les deux autres murs aménagés dans l’angle sud-est de cette pièce et conservés sur 2 m de haut délimitent un dernier espace d’environ 6 m de long et 2,50 m de large qui pourrait abriter un escalier. La présence d’une baie à demi-niveau et la reconstruction au même endroit d’un escalier à vis à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle étayent cette hypothèse qui implique dans cette partie du bâtiment l’existence d’un étage. La restitution d’un plancher dans cette partie du bâtiment pourrait expliquer la présence des latrines en encorbellement conservées à l’extrémité nord de la courtine, à environ 5 m du niveau sol de la salle. Le mur de refend et celui de la tour d’escalier pourraient, au moins en parti, avoir porté ce plancher, les deux murs étant espacés d’environ 10 m. A l’ouest du mur M.4, l’hypothèse privilégiée pour le moment est celle, à l’inverse, d’une salle de plain-pied. Au regard des données de fouille acquises cette année, les absences conjuguées d’éventuels poteaux porteurs dans les sols ou d’un autre mur de refend contemporain qui auraient pu porter un plancher plaident pour cette hypothèse. L’interprétation de cet espace pose d’avantage de question. La fouille ne permet pas pour le moment de préciser l’organisation de cette partie du bâtiment qui pourrait mesurer jusqu’à 25 m de long. La restitution d’une aula dans cette partie du bâtiment reste donc hypothétique mais ne peut être exclue pour le moment [...].. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 85.TAL.Bét.14 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm BRT1-0002600
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Bibliogr. p. 223-229

A l’issu de cette première année du programme trisannuel, les objectifs fixés ont été partiellement atteint. Les données disponibles mettent surtout en évidence la succession de plusieurs niveaux de sol et d’occupation composés de terre battue, parfois de mortier. Ces niveaux sont datés ente le XIIIe et le XVe siècle. Seuls les couches sur lesquelles la fouille s’est arrêté pourraient encore remonter à une période plus ancienne comprise entre le XIe et le XIIe siècle au regard du mobilier céramique prélevé en 2010 dans l’U.S 1251. La prochaine campagne apportera des éléments décisifs quant à cette question.
De manière générale, la fouille permet progressivement de préciser l’organisation de l’espace interne du bâtiment. Dans son état d’origine, le bâtiment n’intègre que le mur de refend M. 4 chaîné avec le mur gouttereau sud. La pièce la plus petite, d’environ 100 m2, occupe l’extrémité ouest du bâtiment où une cheminée à conduit semi-circulaire et hotte conique est aménagée dans le mur gouttereau sud. Seuls les piédroits et le contre-coeur de cette cheminée ont été remaniés a posteriori. Les deux autres murs aménagés dans l’angle sud-est de cette pièce et conservés sur 2 m de haut délimitent un dernier espace d’environ 6 m de long et 2,50 m de large qui pourrait abriter un escalier. La présence d’une baie à demi-niveau et la reconstruction au même endroit d’un escalier à vis à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle étayent cette hypothèse qui implique dans cette partie du bâtiment l’existence d’un étage. La restitution d’un plancher dans cette partie du bâtiment pourrait expliquer la présence des latrines en encorbellement conservées à l’extrémité nord de la courtine, à environ 5 m du niveau sol de la salle. Le mur de refend et celui de la tour d’escalier pourraient, au moins en parti, avoir porté ce plancher, les deux murs étant espacés d’environ 10 m.
A l’ouest du mur M.4, l’hypothèse privilégiée pour le moment est celle, à l’inverse, d’une salle de plain-pied. Au regard des données de fouille acquises cette année, les absences conjuguées d’éventuels poteaux porteurs dans les sols ou d’un autre mur de refend contemporain qui auraient pu porter un plancher plaident pour cette hypothèse. L’interprétation de cet espace pose d’avantage de question. La fouille ne permet pas pour le moment de préciser l’organisation de cette partie du bâtiment qui pourrait mesurer jusqu’à 25 m de long. La restitution d’une aula dans cette partie du bâtiment reste donc hypothétique mais ne peut être exclue pour le moment [...].

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