site du réseau Frantiq
Image from Google Jackets
Normal view MARC view
Nouveau corpus céramique du Bronze moyen en Lorraine : Ludres, Meurthe-et-Moselle, Haut des Ronces : rapport de fouille / sous la direction de et par Virgile Rachet ; et par Laurent Delaunay, Anne Gebhardt-Even, Marie-Pierre Koenig
Rapport de fouille
Publication: Metz : Inrap GEN, 2014 Description: 1 vol. (119 p.) : couv. ill., ill. en coul0, cartes, plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Rachet, Virgile Autre auteur: Delaunay, Laurent, Auteur; Gebhardt, Anne, Auteur; Koenig, Marie-Pierre, Auteur, 1961-.... Résumé: L’opération archéologique a permis de mettre au jour un important corpus céramique appartenant à une phase ancienne de l’âge du Bronze moyen. Cependant, malgré d’importantes précautions méthodologiques, aucune structure archéologique stricto sensu n’a pu être mise en relation avec ce mobilier. Toutefois, l’étude géomorphologique du secteur a autorisé la mise en place d’un schéma explicatif qui rend compte d’une importante érosion du sol, probablement dés l’âge du Fer. Cette érosion a occasionné la destruction des sites installés en amont et entrainé la dispersion d’artéfacts dans les horizons sédimentaires ainsi accumulés dans la partie basse du terrain. Le mobilier céramique, quoique très fragmenté et roulé, montre une remarquable homogénéité chronologique et permet un calage relatif avec les autres sites lorrains du Bronze moyen. Le site de Ludres serait ainsi plus ou moins contemporain des sites de Vincey, Florémont et Farébersviller, trois gisements attribués à une phase antérieure au plein Bronze moyen. La céramique commune, dont l’évolution fine nous échappe encore largement, possède quant à elle les éléments typiques du Bronze moyen (cordons digités sur le bord, cordons lisses doubles, languettes de préhension). La découverte dans ce même sédiment remanié, de cinquante-deux pièces lithiques, dont plus d’une quarantaine pourrait appartenir à un faciès Bronze ancien/Bronze moyen interpelle sur l’épineuse question d’une industrie lithique à l’âge du Bronze en Lorraine. Dans la mesure où l’homogénéité du lot céramique est établie, il semble en effet raisonnable de supposer qu’une partie au moins des pièces lithiques, celles qui ne sont pas technologiquement typique du Néolithique final/récent, pourrait être contemporaine de la céramique. D’autant plus que la taille du silex est largement avérée pour cette période à travers toute la France. Nous sommes bien conscients que le contexte de découverte de cette série ne permet certainement pas de trancher sur une éventuelle production lithique au Bronze ancien/Bronze moyen au sud de Nancy. Cependant, il faut considérer que cette hypothèse est scientifiquement recevable et qu’elle a le mérite de nous interroger sur la présence récurrente de pièces en silex dans des contextes de l’âge du Bronze, voire de l’âge du Fer. Grâce à la collecte quasi exhaustive des sédiments anthropisés mis au jour au Haut des Ronces, nous avons donc pu étudier un volume considérable de fragments de poteries, chronologiquement homogènes. Cette opération archéologique a ainsi enrichi de façon substantielle le corpus céramique de l’âge du Bronze moyen en Lorraine, posant ainsi un jalon supplémentaire pour cette période encore peu documentée.. Item type: Rapport de fouille
Holdings
Current library Call number Status Notes Date due Barcode
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 54. LUD. Rac. 14 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm LOR1-0004802

Bibliogr. p. 81-86

L’opération archéologique a permis de mettre au jour un important corpus céramique appartenant à une phase ancienne de l’âge du Bronze moyen. Cependant, malgré d’importantes précautions méthodologiques, aucune structure archéologique stricto sensu n’a pu être mise en relation avec ce mobilier. Toutefois, l’étude géomorphologique du secteur a autorisé la mise en place d’un schéma explicatif qui rend compte d’une importante érosion du sol, probablement dés l’âge du Fer. Cette érosion a occasionné la destruction des sites installés en amont et entrainé la dispersion d’artéfacts dans les horizons sédimentaires ainsi accumulés dans la partie basse du terrain. Le mobilier céramique, quoique très fragmenté et roulé, montre une remarquable homogénéité chronologique et permet un calage relatif avec les autres sites lorrains du Bronze moyen. Le site de Ludres serait ainsi plus ou moins contemporain des sites de Vincey, Florémont et Farébersviller, trois gisements attribués à une phase antérieure au plein Bronze moyen. La céramique commune, dont l’évolution fine nous échappe encore largement, possède quant à elle les éléments typiques du Bronze moyen (cordons digités sur le bord, cordons lisses doubles, languettes de préhension). La découverte dans ce même sédiment remanié, de cinquante-deux pièces lithiques, dont plus d’une quarantaine pourrait appartenir à un faciès Bronze ancien/Bronze moyen interpelle sur l’épineuse question d’une industrie lithique à l’âge du Bronze en Lorraine. Dans la mesure où l’homogénéité du lot céramique est établie, il semble en effet raisonnable de supposer qu’une partie au moins des pièces lithiques, celles qui ne sont pas technologiquement typique du Néolithique final/récent, pourrait être contemporaine de la céramique. D’autant plus que la taille du silex est largement avérée pour cette période à travers toute la France. Nous sommes bien conscients que le contexte de découverte de cette série ne permet certainement pas de trancher sur une éventuelle production lithique au Bronze ancien/Bronze moyen au sud de Nancy. Cependant, il faut considérer que cette hypothèse est scientifiquement recevable et qu’elle a le mérite de nous interroger sur la présence récurrente de pièces en silex dans des contextes de l’âge du Bronze, voire de l’âge du Fer. Grâce à la collecte quasi exhaustive des sédiments anthropisés mis au jour au Haut des Ronces, nous avons donc pu étudier un volume considérable de fragments de poteries, chronologiquement homogènes. Cette opération archéologique a ainsi enrichi de façon substantielle le corpus céramique de l’âge du Bronze moyen en Lorraine, posant ainsi un jalon supplémentaire pour cette période encore peu documentée.

There are no comments on this title.

to post a comment.