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Montbrison (Loire), Moingt, 6 rue Neuve. Un quartier d'habitations antiques à Moingt (zone I) : rapport de fouilles / sous la direction de Monique Le Nézet-Célestin ; par Karine Giry, Isabelle Gonon, Julie Viriot ; avec la collaboration de Frédérique Blaizot, Daniel Frascone, Dominique Lalaï, Bertrand Moulin, Sylvie Saintot
Rapport de fouille
Publication: Bron : Inrap RAA, 2015 Description: 3 vol. (559 p.) : ill. en coul., cartes, plans (130 fig.), couv. ill. en noir ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Le Nézet-Célestin, Monique Autre auteur: Gonon, Isabelle ; Viriot, Julie ; Blaizot, Frédérique, 19..-....; Lalai, Dominique ; Moulin, Bertrand, 1972-....; Frascone, Daniel, 19..-....; Beaubrun-Giry, Karine, 1978-....; Saintot, Sylvie, 19..-.... Résumé: Moingt commune associée à Montbrison, est identifié par les historiens comme étant l’Aquæ Segetæ mentionné par la Table de Peutinger, sur la route qui relie Feurs à Rodez via Usson. Autour du petit bourg médiéval partiellement conservé, s’élèvent encore aujourd’hui d’importants vestiges de thermes antiques englobés dans une église au nord et classés Monument Historique, ainsi qu’un théâtre à l’ouest. Diverses découvertes au XIXe s., et des fouilles plus récentes, ont mis en évidence d’autres édifices, dont probablement la base d’un temple près des thermes et du site étudié. Au 6 rue Neuve, deux zones de fouilles distinctes sont définies par un double projet de construction : une maison individuelle au fond du jardin et, sur le devant, l’extension de l’habitation actuelle. La première fouille (zone I) menée dans le jardin révèle un quartier d’habitation composé de deux îlots séparés par un probable passage ou ruelle, sur 430 m² environ. À l’est, un grand bâtiment composé de plusieurs pièces se poursuit hors de la parcelle vers le sud et l’est. Cinq pièces (au minimum) sont partiellement dégagées. Les soubassements maçonnés des murs portent encore la base d’enduits peints, les sols sont en terre battue ou en mortier ; un foyer-cheminée est inséré dans un des murs. sur la moitié ouest du site, plus détruite, se succèdent, du sud au nord le long du passage : des fondations de murs, une extrémité de pièce dotée d’un sol en mortier de tuileau, une probable cour partiellement dallée et traversée par un égout, un bâtiment de cinq pièces construit sur simple solin de galets et, à l’extrême nord, dans deux pièces construites au-delà d’une sorte d’ambitus, des sols en mortier de tuileau. Les premiers inventaires de la céramique, des monnaies, du verre et l’étude des enduits peints indiquent une courte période d’occupation des lieux, entre le milieu du Ier s. apr. J.-C. et la fin du IIe s. ou le tout début du IIIe s. Ils révèlent également une certaine aisance des occupants. Le second projet de construction concerne la zone II située au nord, et fouillée sur une superficie plus réduite de 250 m2, et plus détruite, les vestiges de deux ou trois pièces ou espaces, étend le plan de l’îlot jusqu’aux façades et à une probable rue est-ouest bordée par des fossés et un trottoir. La découverte de cet axe de circulation complète avantageusement le plan de ce quartier et apporte des éléments importants pour la topographie d’ensemble d’Aquae Segetae. L’ensemble des deux opérations révèle en définitive, cinq corps de bâtiments conservés à des degrés divers, séparés par des cours et des ruelles, et distribués le long de la rue est-ouest sur près de vingt mètres de largeur, jusqu’à plus de cinquante mètres au sud. L’orientation des bâtiments s’inscrit dans la trame nord-ouest/ sud-est avec une inclinaison de 23°ouest, qui diffère de l’axe rigoureusement nord-sud de l’ensemble thermes-sanctuaire. Elle s’aligne sur le réseau de cadastration de la partie orientale de la ville antique peut-être commandée par le territoire de Feurs. Il n’a pas été trouvé de traces de l’église Saint Maurice, disparue depuis plusieurs siècles et souvent localisée dans ce secteur, ni de son cimetière. Les seuls éléments funéraires découverts ne sont pas chrétiens. Ils concernent des inhumations de nouveaux-nés ou prématurés et sont représentés par deux vases-cercueils déposés selon la tradition antique dans les passages extérieurs et des ossements dans les remblais de démolition.. Item type: Rapport de fouille
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La division en deux rapports correspond à une nécessité administrative ; certaines parties (introduction, conclusion, notice scientifique) sont communes aux deux rapports.

Comprend :
• volume 1, texte et annexes
- Étude et catalogue des enduits peints ; éléments de décor et de construction ; catalogue des matériaux de construction (Isabelle Gonon)
- Les restes humains (Frédérique Blaizot)
- Notes sur le mobilier céramique et sur les vases cercueils ; notes sur les objets en terre cuite et en pierre (Karine Giry)
- Le mobilier en verre ; catalogue du mobilier non céramique (Julie Viriot)
- Les monnaies (Daniel Frascone)
- Étude d'un échantillon faunique (Dominique Lalaï)
- Les silex taillés (Sylvie Saintot).

• volume 2, illustrations
• volume 3, inventaires techniques

Bibliogr. p. 105-107 et en fin de contributions spécialisées.

Moingt commune associée à Montbrison, est identifié par les historiens comme étant l’Aquæ Segetæ mentionné par la Table de Peutinger, sur la route qui relie Feurs à Rodez via Usson. Autour du petit bourg médiéval partiellement conservé, s’élèvent encore aujourd’hui d’importants vestiges de thermes antiques englobés dans une église au nord et classés Monument Historique, ainsi qu’un théâtre à l’ouest. Diverses découvertes au XIXe s., et des fouilles plus récentes, ont mis en évidence d’autres édifices, dont probablement la base d’un temple près des thermes et du site étudié.

Au 6 rue Neuve, deux zones de fouilles distinctes sont définies par un double projet de construction : une maison individuelle au fond du jardin et, sur le devant, l’extension de l’habitation actuelle.

La première fouille (zone I) menée dans le jardin révèle un quartier d’habitation composé de deux îlots séparés par un probable passage ou ruelle, sur 430 m² environ. À l’est, un grand bâtiment composé de plusieurs pièces se poursuit hors de la parcelle vers le sud et l’est. Cinq pièces (au minimum) sont partiellement dégagées. Les soubassements maçonnés des murs portent encore la base d’enduits peints, les sols sont en terre battue ou en mortier ; un foyer-cheminée est inséré dans un des murs. sur la moitié ouest du site, plus détruite, se succèdent, du sud au nord le long du passage : des fondations de murs, une extrémité de pièce dotée d’un sol en mortier de tuileau, une probable cour partiellement dallée et traversée par un égout, un bâtiment de cinq pièces construit sur simple solin de galets et, à l’extrême nord, dans deux pièces construites au-delà d’une sorte d’ambitus, des sols en mortier de tuileau. Les premiers inventaires de la céramique, des monnaies, du verre et l’étude des enduits peints indiquent une courte période d’occupation des lieux, entre le milieu du Ier s. apr. J.-C. et la fin du IIe s. ou le tout début du IIIe s. Ils révèlent également une certaine aisance des occupants.

Le second projet de construction concerne la zone II située au nord, et fouillée sur une superficie plus réduite de 250 m2, et plus détruite, les vestiges de deux ou trois pièces ou espaces, étend le plan de l’îlot jusqu’aux façades et à une probable rue est-ouest bordée par des fossés et un trottoir. La découverte de cet axe de circulation complète avantageusement le plan de ce quartier et apporte des éléments importants pour la topographie d’ensemble d’Aquae Segetae.

L’ensemble des deux opérations révèle en définitive, cinq corps de bâtiments conservés à des degrés divers, séparés par des cours et des ruelles, et distribués le long de la rue est-ouest sur près de vingt mètres de largeur, jusqu’à plus de cinquante mètres au sud. L’orientation des bâtiments s’inscrit dans la trame nord-ouest/ sud-est avec une inclinaison de 23°ouest, qui diffère de l’axe rigoureusement nord-sud de l’ensemble thermes-sanctuaire. Elle s’aligne sur le réseau de cadastration de la partie orientale de la ville antique peut-être commandée par le territoire de Feurs.

Il n’a pas été trouvé de traces de l’église Saint Maurice, disparue depuis plusieurs siècles et souvent localisée dans ce secteur, ni de son cimetière. Les seuls éléments funéraires découverts ne sont pas chrétiens. Ils concernent des inhumations de nouveaux-nés ou prématurés et sont représentés par deux vases-cercueils déposés selon la tradition antique dans les passages extérieurs et des ossements dans les remblais de démolition.

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