Le potentiel stratigraphique du site, et notamment de sa haute-cour, a déjà été amplement mis en évidence par les fouilles de 1984 et tous les travaux de recherches menés jusqu’ici. Le diagnostic archéologique réalisé en 2014 montre quant à lui que les maçonneries participent également de cette stratification et que leur étude est primordiale pour comprendre l’évolution topographique des lieux. D’une emprise réduite, le diagnostic archéologique réalisé en amont des travaux de restauration de 2014 a permis de recueillir des informations éclairant effectivement sous un nouveau jour l’évolution architecturale de la forteresse. Les éléments mis au jour viennent ainsi étayer l’hypothèse d’une cour haute contemporaine de la construction du donjon au XIIe siècle et montrent l’intérêt d’étudier le flanc ouest de la courtine. Le statut et l’origine de ce dernier, qui a fait l’objet de plusieurs remaniements, reste en effet à déterminer.