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Vareilles(23) le Bourg : Rapport de diagnostic / Marie-Héléne Jamois ; Jean-Philippe Chaumeil, Stéphane Boulogne
Rapport de fouille
Publication: Bègles : Inrap GSO, 2014 Description: 1 vol. (72 p.) : 24 fig. ill. en noir et en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Jamois, Marie-Hélène Autre auteur: Chaumeil, Jean-Philippe, Collaborateur Résumé: L’opération de terrain s’est déroulée sur cinq jours ouvrés, durant la dernière semaine du mois de juillet 2014. Elle a permis d’évaluer la totalité de la surface prescrite, soit 34 631 m2. Les résultats des sondages montrent un ensemble de structures en creux, concentrées sur une zone d’environ 7000 m2, localisée dans la partie ouest de l’emprise. Outre plusieurs fosses de petite taille, dont la fonction reste à déterminer, cinq fosses de dimensions plus conséquentes ont pu être identifi ées comme silos, bien que cela reste à vérifi er pour trois d’entre elles. Trois trous de poteaux ont également pu être identifi és de manière sûre, d'autres fosses peuvent avoir eu cette fonction, sans que cela soit possible à prouver dans le cadre du diagnostic. Le mobilier archéologique trouvé en association avec ces structures est caractéristique du Haut Empire. Néanmoins, il n’est pas exclu que l’occupation puisse être plus ancienne, comme peut l’indiquer la découverte de deux tessons de céramique non tournée. La présence de scories témoigne de la pratique d’un artisanat local. La nature et la répartition peu dense de ces structures incitent à penser que nous sommes ici en présence de la partie commune d’un habitat rural, destinée plus aux activités. Les vestiges antiques sont perturbés par des structures plus récentes, notamment un caniveau, ou drain, bâti de pierres, qui vient recouper la couche archéologique antique. D’autres structures linéaires, liées à l’activité agricole, se trouvent sur l’ensemble de l’emprise, de manière diffuse et semblent également bien postérieures à l’occupation gallo-romaine. Cette seconde phase d’occupation est a inclure dans une fourchette chronologique large, du Médiéval tardif à l’Époque moderne ; malheureusement, le mobilier associé est en trop petite quantité pour permettre d’affi ner cette datation. La stratigraphie générale du site, bien que peu complexe, n’a pu être appréhendée de manière complètement satisfaisante durant ce diagnostic et mériterai, dans le cadre d’une fouille, une attention particulière, afi n de bien différencier les différentes phases d'occupation. Enfi n, des restes de l’occupation contemporaine du site subsistent au nord / ouest, à proximité directe de la grange actuelle..Mots libres: Vareilles . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)23.VAR.Jam.14 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm AQT1-0001108

Bibliogr. p.53

L’opération de terrain s’est déroulée sur cinq jours ouvrés, durant la dernière semaine
du mois de juillet 2014. Elle a permis d’évaluer la totalité de la surface prescrite, soit
34 631 m2. Les résultats des sondages montrent un ensemble de structures en creux,
concentrées sur une zone d’environ 7000 m2, localisée dans la partie ouest de l’emprise.
Outre plusieurs fosses de petite taille, dont la fonction reste à déterminer, cinq fosses de
dimensions plus conséquentes ont pu être identifi ées comme silos, bien que cela reste à
vérifi er pour trois d’entre elles. Trois trous de poteaux ont également pu être identifi és de
manière sûre, d'autres fosses peuvent avoir eu cette fonction, sans que cela soit possible
à prouver dans le cadre du diagnostic. Le mobilier archéologique trouvé en association
avec ces structures est caractéristique du Haut Empire. Néanmoins, il n’est pas exclu
que l’occupation puisse être plus ancienne, comme peut l’indiquer la découverte de deux
tessons de céramique non tournée. La présence de scories témoigne de la pratique d’un
artisanat local. La nature et la répartition peu dense de ces structures incitent à penser que
nous sommes ici en présence de la partie commune d’un habitat rural, destinée plus aux
activités.
Les vestiges antiques sont perturbés par des structures plus récentes, notamment un
caniveau, ou drain, bâti de pierres, qui vient recouper la couche archéologique antique.
D’autres structures linéaires, liées à l’activité agricole, se trouvent sur l’ensemble de
l’emprise, de manière diffuse et semblent également bien postérieures à l’occupation
gallo-romaine. Cette seconde phase d’occupation est a inclure dans une fourchette
chronologique large, du Médiéval tardif à l’Époque moderne ; malheureusement, le
mobilier associé est en trop petite quantité pour permettre d’affi ner cette datation. La
stratigraphie générale du site, bien que peu complexe, n’a pu être appréhendée de manière
complètement satisfaisante durant ce diagnostic et mériterai, dans le cadre d’une fouille,
une attention particulière, afi n de bien différencier les différentes phases d'occupation.
Enfi n, des restes de l’occupation contemporaine du site subsistent au nord / ouest, à
proximité directe de la grange actuelle.

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