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Brive-la-Gaillarde(19).Lacombe. Parcelles ER 347 et 349 : Rapport de diagnostic / Christophe Maniquet ; Marie-Hélène Jamois, Fabrice Chevreuse, Bernard Simonnot
Rapport de fouille
Publication: Bègles : Inrap GSO, 2006 Description: 1 vol.(27 p.) : 9 fig. ill. en noir et en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Maniquet, Christophe, 19..-.... Autre auteur: Chevreuse, Fabrice, Auteur; Jamois, Marie-Hélène, Auteur Résumé: La Communauté d’Agglomération de Brive envisage la construction d’un vaste centre nautique, d’une superficie de 39050 m², au sud-ouest de la ville de Brive. La présence de vestiges archéologiques, principalement préhistoriques, à proximité des futurs travaux a entrainé la réalisation d’un diagnostic archéologique du 11 au 15 septembre 2006. La zone d’intervention se situe en bordure ouest de l’autoroute A20 reliant Paris à Toulouse, à près de 4km au sud-est du centre de Brive, au lieu-dit « Lacombe ». Les 41 sondages réalisés ont permis la découverte d’un site archéologique intéressant. En fait, un bruit de fond gallo-romain a été perçu sur l’ensemble de l’emprise des futurs travaux. Il se manifeste le plus souvent par des fragments de tuiles en dispersion dans le couche recouvrant le substrat. Plusieurs structures isolées permettent d’imaginer que l’occupation gallo-romaine se trouve bien ici, telles qu’un puits, de nombreux fossés et les quelques trous de poteaux. Les solins de pierre d’un édifice assez vaste ont été partiellement mis au jour dans l’un des sondages. Les niveaux de circulation qui lui sont liées étaient en partie conservés. En outre, des fosses en remplissage charbonneux, mises au jour immédiatement à l’ouest du bâtiment, pourraient lui être contemporaines. Le mobilier découvert, les fragments de terres cuites architecturales et les quelques tessons de céramique, associé a la nature des vestiges laisse imaginer une occupation relativement précoce et probablement du Ier siècle de notre ère. L’orientation des divers fossés permet de visualiser le parcellaire antiques sud-ouest/nord-est sur lequel se calquent quasiment presque toutes les structures hormis le caniveau. Quelques outils en silex taillés ont également été trouvés dans la zone septentrionale. Ces silex ont pu être déposés par le colluvionnement. Leur faible usure pourrait cependant indiquer la présence d’une petite occupation du Paléolithique supérieur à proximité. Ils pourraient également avoir été réutilisés par les Gallo-Romains.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)19.BRI.Man.06 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm LIM1-0000064

bibliogr. p.26

La Communauté d’Agglomération de Brive envisage la construction d’un vaste centre nautique, d’une superficie de 39050 m², au sud-ouest de la ville de Brive. La présence de vestiges archéologiques, principalement préhistoriques, à proximité des futurs travaux a entrainé la réalisation d’un diagnostic archéologique du 11 au 15 septembre 2006. La zone d’intervention se situe en bordure ouest de l’autoroute A20 reliant Paris à Toulouse, à près de 4km au sud-est du centre de Brive, au lieu-dit « Lacombe ».
Les 41 sondages réalisés ont permis la découverte d’un site archéologique intéressant. En fait, un bruit de fond gallo-romain a été perçu sur l’ensemble de l’emprise des futurs travaux. Il se manifeste le plus souvent par des fragments de tuiles en dispersion dans le couche recouvrant le substrat. Plusieurs structures isolées permettent d’imaginer que l’occupation gallo-romaine se trouve bien ici, telles qu’un puits, de nombreux fossés et les quelques trous de poteaux. Les solins de pierre d’un édifice assez vaste ont été partiellement mis au jour dans l’un des sondages. Les niveaux de circulation qui lui sont liées étaient en partie conservés. En outre, des fosses en remplissage charbonneux, mises au jour immédiatement à l’ouest du bâtiment, pourraient lui être contemporaines.
Le mobilier découvert, les fragments de terres cuites architecturales et les quelques tessons de céramique, associé a la nature des vestiges laisse imaginer une occupation relativement précoce et probablement du Ier siècle de notre ère. L’orientation des divers fossés permet de visualiser le parcellaire antiques sud-ouest/nord-est sur lequel se calquent quasiment presque toutes les structures hormis le caniveau. Quelques outils en silex taillés ont également été trouvés dans la zone septentrionale. Ces silex ont pu être déposés par le colluvionnement. Leur faible usure pourrait cependant indiquer la présence d’une petite occupation du Paléolithique supérieur à proximité. Ils pourraient également avoir été réutilisés par les Gallo-Romains.

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