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Une parcelle densément occupée en bordure de la Vesle de la protohistoire à aujourd'hui : Cormontreuil (Marne), 1 bis et 35 rue Victor Hugo. et par Cyril Van Lynden Tot Oldenaller, Claire Pilliot, Sandrine Thiol / rapport de fouilles ; sous la direction de et par Yoann Rabasté
Rapport de fouille
Publication: Metz : Inrap GEN, 2015 Description: 2 vol. (765 p.) : ill. en coul., couv. ill., cartes, plans ; 30 cm + 2 plansLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Rabasté, Yoann Autre auteur: Lynden Tod Oldenaller, Cyril Van, Auteur; Pilliot, Claire, Auteur; Thiol, Sandrine, 1972-...., Auteur Résumé: L’opération a permis d’étudier et de retracer l’évolution d’une parcelle au travers de plusieurs occupations de l’âge du Bronze à nos jours, même si quelques hiatus existent encore. Ainsi, l’occupation la plus ancienne est matérialisée uniquement par un enclos circulaire muni d’une fosse centrale et d’une probable incinération, dont les comblements sont datés de la période de l’âge du Bronze final. C’est à la période gallo-romaine précoce que l’occupation commence à se densifier, par l’apparition d’un bâtiment et d’un premier système parcellaire encore très lacunaire durant le milieu du Ier siècle av. J.-C. Toutefois, l’orientation nord-est / sud-ouest de celui-ci, forme les prémices d’un réseau, contraint ou s’organisant le long d’une zone alluviale, qui perdurera tout au long de cette période, et aux états postérieurs. Les états gallo-romains suivants, de la fin du Ier siècle av. jusqu’au milieu du Ier siècle ap. J.-C., sont caractérisés par l’édification de bâtiments et de réseaux palissadés pour certains, qui s’articulent selon un schéma rectilinéaire établi, témoignant d’une organisation rappelant celle des fermes gallo-romaines précoces retrouvés dans les Vallées de l’Aisne et de la Vesle. Cette hypothèse, ne peut cependant n’être confirmer que par l’investigation des parcelles nord qui ne sont pas encore urbanisées. Par ailleurs, ces bâtiments mis au jours, basée sur des plans à « pans coupés » et accompagnés de caves situés dans les angles, sont des indices important d’une transformation architecturale entre tradition gauloise, avec les plans d’édifices, et culture romaine, par la présence de véritables caves. Le mobilier, par la présence d’éléments remarquables, qu’ils soient en céramique (amphores orientales, terra rubra de Gaule centrale en contexte précoce, etc.) ou en terre cuite architectural (pilettes d’hypocauste, tubulures, briques pour sols en opus spicatum), démontre qu’il s’agit d’un établissement singulier. Les derniers siècles de la période gallo-romaine ne sont pas représentés, peut-être existe-t-il un déplacement qui n’a pas été observé pour ces phases plus tardives. Il faut alors attendre le début du Moyen Âge pour voir une nouvelle installation sur la parcelle. S’étendant du VIIIe jusqu’au XIe siècle, les différents états sont caractérisées principalement par des fonds de cabanes dédiées à des activités qui n’ont pu être mises en évidence faute d’indices archéologiques et d’analyses spécifiques. Cependant, d’un point de vue spatial, il a été possible de déterminer plusieurs répartition, par groupes de vestiges pour la plupart des états, mais c’est l’occupation du septième état, situé vers le IXe siècle, qui est le plus remarquable. En effet, l’implantation des cabanes excavées semble s’articuler autour d’un maillage orthonormé restitué d’après les quelques fossés encore visibles, témoignant d’une organisation prédéfinie, probablement sous la tutelle d’un pouvoir central. De nouveau, après les établissements du haut Moyen Âge, un hiatus s’opère jusqu’aux XVe – XVIe siècle, peu d’éléments indiquent une présence humaine qui se traduirait par des constructions, seules les traces d’une activité maraîchère ont été repérées. La parcelle semble alors mise en culture ou en pré comme le suggère les mentions des plans anciens et leurs matrices. Si dès le XVIIe siècle, des vestiges contribuent à supposer la présence d’activités sur la parcelle, elles sont représentées principalement par des fossés et des fosses témoignant également d’une activité agraire ou maraîchère jusqu’à nos jours. Malgré quelques hiatus dans les occupations du secteur, force est de constater que malgré une fourchette chronologique très grande, il existe une transmission jusqu’à nos jours des axes structurant le paysage, témoignant ainsi d’un certaine continuité dans l’aménagement du territoire sur cette parcelle, probablement déterminé dès le début par le cours de la Vesle et de la gestion des remontées d’eau..Mots libres: terra rubra, pilette, sol en opus spicatum, tubulure, maraîchage,mise en culture, Cormontreuil . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 51. COR. Rab. 15 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm CHA1-0002207 vol.2
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Bibliogr. p. 390-400

L’opération a permis d’étudier et de retracer l’évolution d’une parcelle au travers de plusieurs occupations de
l’âge du Bronze à nos jours, même si quelques hiatus existent encore. Ainsi, l’occupation la plus ancienne est matérialisée uniquement par un enclos circulaire muni d’une fosse centrale et d’une probable incinération, dont les comblements sont datés de la période de l’âge du Bronze final. C’est à la période gallo-romaine précoce que l’occupation commence à se densifier, par l’apparition d’un bâtiment et d’un premier système parcellaire encore très lacunaire durant le milieu du Ier siècle av. J.-C. Toutefois, l’orientation nord-est / sud-ouest de celui-ci, forme les prémices d’un réseau, contraint ou s’organisant le long d’une zone alluviale, qui perdurera tout au long de cette période, et aux états postérieurs. Les états gallo-romains suivants, de la fin du Ier siècle av. jusqu’au milieu du Ier siècle ap. J.-C., sont caractérisés par l’édification de bâtiments et de réseaux palissadés pour certains, qui s’articulent selon un schéma rectilinéaire établi, témoignant d’une organisation rappelant celle des fermes gallo-romaines précoces retrouvés dans les Vallées de l’Aisne et de la Vesle. Cette hypothèse, ne peut cependant n’être confirmer que par l’investigation des parcelles nord qui ne sont pas encore urbanisées. Par ailleurs, ces bâtiments mis au jours, basée sur des plans à « pans coupés » et accompagnés de caves situés dans les angles, sont des indices important d’une transformation architecturale entre tradition gauloise, avec les plans d’édifices, et culture romaine, par la présence de véritables caves. Le mobilier, par la présence d’éléments remarquables, qu’ils soient en céramique (amphores orientales, terra rubra de Gaule centrale en contexte précoce, etc.) ou en terre cuite architectural (pilettes d’hypocauste, tubulures, briques pour sols en opus spicatum), démontre qu’il s’agit d’un établissement singulier. Les derniers siècles de la période gallo-romaine ne sont pas représentés, peut-être existe-t-il un déplacement qui n’a pas été observé pour ces phases plus tardives. Il faut alors attendre le début du Moyen Âge pour voir une nouvelle installation sur la parcelle. S’étendant du VIIIe jusqu’au XIe siècle, les différents états sont caractérisées principalement par des fonds de cabanes dédiées à des activités qui n’ont pu être mises en évidence faute d’indices archéologiques et d’analyses spécifiques. Cependant, d’un point de vue spatial, il a été possible de déterminer plusieurs répartition, par groupes de vestiges pour la plupart des états, mais c’est l’occupation du septième état, situé vers le IXe siècle, qui est le plus remarquable. En effet, l’implantation des cabanes excavées semble s’articuler autour d’un maillage orthonormé restitué d’après les quelques fossés encore visibles, témoignant d’une organisation prédéfinie, probablement sous la tutelle d’un pouvoir central. De nouveau, après les établissements du haut Moyen Âge, un hiatus s’opère jusqu’aux XVe – XVIe siècle, peu d’éléments indiquent une présence humaine qui se traduirait par des constructions, seules les traces d’une activité maraîchère ont été repérées. La parcelle semble alors mise en culture ou en pré comme le suggère les mentions des plans anciens et leurs matrices. Si dès le XVIIe siècle, des vestiges contribuent à supposer la présence d’activités sur la parcelle, elles sont représentées principalement par des fossés et des fosses témoignant également d’une activité agraire ou maraîchère jusqu’à nos jours. Malgré quelques hiatus dans les occupations du secteur, force est de constater que malgré une fourchette chronologique très grande, il existe une transmission jusqu’à nos jours des axes structurant le paysage, témoignant ainsi d’un certaine continuité dans l’aménagement du territoire sur cette parcelle, probablement déterminé dès le début par le cours de la Vesle et de la gestion des remontées d’eau.

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