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Rue Jean-Marie Duhamel, Rennes, (Ille-et-Vilaine) : rapport de diagnostic / sous la direction de Dominique Pouille ; avec la participation de Paul-André Besombes, Arnaud Desfonds, Françoise Labaune-Jean [et al]
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2015 Description: 1 vol. (51 p.) : couv. ill. en coul., 34 fig. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Pouille, Dominique, 1962-.... Autre auteur: Besombes, Paul-André, Auteur; Desfonds, Arnaud, Auteur; Labaune-Jean, Françoise, Auteur Résumé: L’emplacement du puits Duhamel se situe en dehors de l’emprise de la ville de l’époque romaine, mais à proximité d’une voie antique se dirigeant vers Angers, dans un secteur où les observations archéologiques sont peu abondantes. L’urbanisation de ces terrains situés en bordure d’un bras de la Vilaine ne semble débuter qu’à partir du XIXème siècle, cependant dès le XIème l’existence de deux moulins hydrauliques dépendant de l’abbaye Saint- Georges y est attestée. L’un semble être un moulin à blé tandis que l’autre est un moulin à foulon. Ces installations se situaient à quelques mètres au nord de l’emplacement où le diagnostic a été effectué, là où s’élèvent aujourd’hui les Grands Moulins de Rennes ou Moulin de Saint-Hélier. Le diagnostic a consisté à creuser le sol sur la totalité de l’emprise du futur puits d’aération, c’est-à-dire sur une surface de 16m de côté. A une profondeur de 1,50m par rapport à la surface du sol actuel, sous d’épais niveaux de rejets charbonneux et domestiques remontant au début du XXe siècle, sont apparus des vestiges d’installation artisanale. Les fondations d’une chaudière maçonnée complétée par deux empreintes de cuves de bois circulaires à demi enterrées associées à quelques restes de murs ont été retrouvés. Avec l’accord du service régional de l’archéologie, ces vestiges ont été fouillés et étudiés dans le cadre de la réalisation du diagnostic afin de permettre rapidement le démarrage des travaux de creusement du puits d’aération. La présence de ces cuves dans lesquelles les étoffes étaient mises à tremper et d’une chaudière dans laquelle elles étaient ensuite traitées permet d’identifier l’activité d’un teinturier. Le mobilier exhumé : fragments de céramiques, monnaie, jeton de présence et passe-lacets en feuille de cuivre montrent que ces installations ont fonctionné entre le XVe et le début du XVIIe siècle. Aucune trace de vestiges d’occupation plus ancienne des lieux n’a été mise en évidence à cet emplacement..Mots libres: chaudière -- passe-lacet -- jeton de présence . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)35.REN.Pou.15 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm BRT1-0003209

Bibliogr. p. 46

L’emplacement du puits Duhamel se situe en dehors de l’emprise de la ville
de l’époque romaine, mais à proximité d’une voie antique se dirigeant vers
Angers, dans un secteur où les observations archéologiques sont peu
abondantes.
L’urbanisation de ces terrains situés en bordure d’un bras de la Vilaine ne
semble débuter qu’à partir du XIXème siècle, cependant dès le XIème
l’existence de deux moulins hydrauliques dépendant de l’abbaye Saint-
Georges y est attestée. L’un semble être un moulin à blé tandis que l’autre
est un moulin à foulon. Ces installations se situaient à quelques mètres au
nord de l’emplacement où le diagnostic a été effectué, là où s’élèvent
aujourd’hui les Grands Moulins de Rennes ou Moulin de Saint-Hélier. Le
diagnostic a consisté à creuser le sol sur la totalité de l’emprise du futur
puits d’aération, c’est-à-dire sur une surface de 16m de côté. A une profondeur
de 1,50m par rapport à la surface du sol actuel, sous d’épais niveaux
de rejets charbonneux et domestiques remontant au début du XXe siècle,
sont apparus des vestiges d’installation artisanale. Les fondations d’une
chaudière maçonnée complétée par deux empreintes de cuves de bois
circulaires à demi enterrées associées à quelques restes de murs ont été
retrouvés. Avec l’accord du service régional de l’archéologie, ces vestiges
ont été fouillés et étudiés dans le cadre de la réalisation du diagnostic afin
de permettre rapidement le démarrage des travaux de creusement du puits
d’aération.
La présence de ces cuves dans lesquelles les étoffes étaient mises à tremper
et d’une chaudière dans laquelle elles étaient ensuite traitées permet
d’identifier l’activité d’un teinturier. Le mobilier exhumé : fragments de
céramiques, monnaie, jeton de présence et passe-lacets en feuille de cuivre
montrent que ces installations ont fonctionné entre le XVe et le début du
XVIIe siècle. Aucune trace de vestiges d’occupation plus ancienne des
lieux n’a été mise en évidence à cet emplacement.

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