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Les occupations de la parcelle 0234 de l'Antiquité à l'époque Moderne : rapport de fouille / sous la direction de Romuald Ferrette ; avec la collaboration de Paul-André Besombes, Vérane Brisotto, Arnaud Desfonds [et al.]
Rapport de fouille
Appartient au périodique : 10 et 12 rue Saint-Louis, Rennes, (Ille-et-Vilaine), Romuald Ferrette, 2015
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2015 Description: 1 vol. (377 p.) : couv. ill. en coul., 236 fig., 63 tab. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Ferrette, Romuald Autre auteur: Besombes, Paul-André, Auteur; Brisotto, Vérane, Auteur; Desfonds, Arnaud, Auteur Résumé: L’intervention du 10-12 de la rue Saint-Louis fait suite au projet de construction d’une maison de la petite enfance par la ville de Rennes (35). Elle concerne deux thématiques principales : l’étude des séquences gallo-romaines et modernes à l’emplacement de la parcelle 0234 (volume 1 du RFO) et l’analyse et l’évolution d’un bâtiment en élévation, en l’occurrence une salle du jeu de paume, la salle du Pélican, construite au début du XVIIe siècle (parcelle 1130, volume 2 du RFO). Les occupations antiques concernent la façade orientale d’un quartier proche du forum présumé de Condate et qui se développe à partir du milieu du Ier siècle, le long du cardo C3. Les premiers vestiges remontent toutefois à l’époque augustéenne (enclos ? et parcellaire). La mise en oeuvre de la rue initiale est soignée et rigoureuse, tout en restant classique pour Rennes. Elle bénéficiera d’un entretien et de programmes de réfection continus jusqu’au milieu du IIIe siècle. Elle est d’abord longée à l’est par des architectures légères et modestes, occupant des superficies au sol très réduites (moins de 30 m²) et disposant de cours en retrait. L’hypothèse de boutiques, plusieurs fois reconstruites en respectant des limites foncières fortes, est une piste privilégiée. Au milieu du IIIe siècle, la physionomie du quartier change radicalement avec l’apparition de puissantes constructions utilisant massivement la pierre. Cette évolution s’accompagne d’une dernière grande réfection du cardo et s’intègre parfaitement dans l’histoire de Condate qui connait une mutation importante à cette époque. L’ancien quartier commerçant acquiert alors probablement un caractère résidentiel prononcé. Le milieu du IVe siècle marque le retrait de l’occupation antique avec le démantèlement de ces grandes constructions. Par la suite, il faut attendre la fin de l’époque médiévale pour voir apparaître un nouvel axe de circulation. Celui-ci est ensuite scellé par des apports de terre au XVe siècle qui préfigurent les changements opérés à l’époque Moderne.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF)35.REN.Fer.15 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm BRT1-0003331

Bibliogr. p. 246-247

L’intervention du 10-12 de la rue Saint-Louis fait suite au projet de construction
d’une maison de la petite enfance par la ville de Rennes (35). Elle
concerne deux thématiques principales : l’étude des séquences gallo-romaines
et modernes à l’emplacement de la parcelle 0234 (volume 1 du RFO) et
l’analyse et l’évolution d’un bâtiment en élévation, en l’occurrence une salle
du jeu de paume, la salle du Pélican, construite au début du XVIIe siècle
(parcelle 1130, volume 2 du RFO).
Les occupations antiques concernent la façade orientale d’un quartier proche
du forum présumé de Condate et qui se développe à partir du milieu du Ier
siècle, le long du cardo C3. Les premiers vestiges remontent toutefois à
l’époque augustéenne (enclos ? et parcellaire). La mise en oeuvre de la rue
initiale est soignée et rigoureuse, tout en restant classique pour Rennes. Elle
bénéficiera d’un entretien et de programmes de réfection continus jusqu’au
milieu du IIIe siècle. Elle est d’abord longée à l’est par des architectures
légères et modestes, occupant des superficies au sol très réduites (moins de 30
m²) et disposant de cours en retrait. L’hypothèse de boutiques, plusieurs fois
reconstruites en respectant des limites foncières fortes, est une piste privilégiée.
Au milieu du IIIe siècle, la physionomie du quartier change radicalement
avec l’apparition de puissantes constructions utilisant massivement la pierre.
Cette évolution s’accompagne d’une dernière grande réfection du cardo et
s’intègre parfaitement dans l’histoire de Condate qui connait une mutation
importante à cette époque. L’ancien quartier commerçant acquiert alors
probablement un caractère résidentiel prononcé. Le milieu du IVe siècle
marque le retrait de l’occupation antique avec le démantèlement de ces
grandes constructions. Par la suite, il faut attendre la fin de l’époque médiévale
pour voir apparaître un nouvel axe de circulation. Celui-ci est ensuite scellé
par des apports de terre au XVe siècle qui préfigurent les changements opérés
à l’époque Moderne.

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