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L'invention de Léocade : reliques et figures d'auteur dans les Miracles de Nostre Dame de Gautier de Coinci / Brigitte Roux et Marion Uhlig
Extrait
Appartient au périodique : Cahiers de civilisation médiévale, 1958-, 63 ème année, janvier-mars 2020, p. 19-40, 0007-9731, Poitiers
Publication: 2020 Description: 21 p.Langue: FrançaisPays: France Auteur principal: Le Roux, Brigitte, Auteur, 1943-...., mathématicienne Co-auteur: Uhlig, Marion Résumé: Sainte Léocade domine la composition et l’architecture des Miracles de Nostre Dame de Gautier de Coinci. Elle fournit notamment le sujet des deux imposants miracles qui encadrent le premier livre – D’un archevesque qui fu a Tholete (I Mir 11) et Comment sainte Leochade fu perdue (I Mir 44) – et qui, complétés de trois chansons, forment le « cycle de Léocade », recueil à l’intérieur du recueil, dont la constitution a donné au poète l’allant nécessaire à l’écriture du second livre des Miracles. Or le rôle déterminant de Léocade dans le recueil ne rend que plus frappant le flou délibéré qui règne sur la nature de ses reliques : s’agit-il d’un fragment d’étoffe, d’ossements ou d’autre chose ? Face au silence du texte, les images apportent des réponses aussi variées que signifiantes. Leur étude nourrit ainsi l’interprétation littéraire autant qu’elle découvre ce qu’il en est de la réception, ou des réceptions, de l’œuvre de Gautier. Que choisit-on de montrer ? La question est cruciale, s’agissant de représenter des reliques par essence invisibles, destinées à être enfouies dans une châsse ou un trésor. Cet article à deux mains, par une historienne de l’art et une spécialiste de la littérature, se propose d’examiner la question centrale des reliques de sainte Léocade dans les Miracles de Nostre Dame, à travers le double prisme du texte et des images préservées dans différents manuscrits. Cette double approche, littérature et histoire de l’art, trouve dans le recueil lui-même sa meilleure motivation : dans l’Épilogue, Gautier désigne la confection des Miracles comme le fruit d’une étroite collaboration avec Robert de Dive qui les fait enluminer..
Sujet: hagiographie miracle relique enluminure Lieu: Soissons Tolède
Mots libres: Sainte Léocade -- Gautier de Coinci . Item type: Extrait
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Caen : CRAHAM - Centre Michel de Boüard Libre accès P 169 (Browse shelf(Opens below)) Exclu du prêt

Disponible en texte intégral sur CAIRN http://journals.openedition.org.inshs.bib.cnrs.fr/ccm/1911

Sainte Léocade domine la composition et l’architecture des Miracles de Nostre Dame de Gautier de Coinci. Elle fournit notamment le sujet des deux imposants miracles qui encadrent le premier livre – D’un archevesque qui fu a Tholete (I Mir 11) et Comment sainte Leochade fu perdue (I Mir 44) – et qui, complétés de trois chansons, forment le « cycle de Léocade », recueil à l’intérieur du recueil, dont la constitution a donné au poète l’allant nécessaire à l’écriture du second livre des Miracles. Or le rôle déterminant de Léocade dans le recueil ne rend que plus frappant le flou délibéré qui règne sur la nature de ses reliques : s’agit-il d’un fragment d’étoffe, d’ossements ou d’autre chose ? Face au silence du texte, les images apportent des réponses aussi variées que signifiantes. Leur étude nourrit ainsi l’interprétation littéraire autant qu’elle découvre ce qu’il en est de la réception, ou des réceptions, de l’œuvre de Gautier. Que choisit-on de montrer ? La question est cruciale, s’agissant de représenter des reliques par essence invisibles, destinées à être enfouies dans une châsse ou un trésor. Cet article à deux mains, par une historienne de l’art et une spécialiste de la littérature, se propose d’examiner la question centrale des reliques de sainte Léocade dans les Miracles de Nostre Dame, à travers le double prisme du texte et des images préservées dans différents manuscrits. Cette double approche, littérature et histoire de l’art, trouve dans le recueil lui-même sa meilleure motivation : dans l’Épilogue, Gautier désigne la confection des Miracles comme le fruit d’une étroite collaboration avec Robert de Dive qui les fait enluminer.

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