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Besançon : ISTA - Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité Libre accès | Cr-B 0720-E (Browse shelf(Opens below)) | Available |
Notes bibliogr. Bibliogr. p. 386-389
L’étude de l’itinérance du prince consiste d’ordinaire à retracer le
parcours qu’il avait choisi et à étudier les effets de cette mobilité sur les
populations provinciales, ainsi que l’image que le pouvoir impérial livrait
de lui-même à cette occasion. Cet article inverse l’analyse traditionnelle
en présentant les effets politiques de l’absence du prince de Rome depuis
Auguste jusqu’à Commode. Il ressort qu’il n’y avait pas un seul modèle en
matière de mobilité du pouvoir impérial. Si certains princes ne quittèrent
pas l’Italie tout au long de leur principat, d’autres voyagèrent dans l’Empire et jusqu’à ses frontières plus ou moins longtemps. L’objet de cette
étude est de souligner à quel point la relation entre le prince et Rome
était ambivalente. La décision de quitter Rome, qu’elle fût motivée par des
raisons politiques ou militaires, créait au cœur même de l’Empire un vide auquel le pouvoir impérial chercha à remédier de différentes manières :
d’une part en s’y faisant représenter par des hommes de confiance et en
donnant à ceux-ci un statut légal (magister equitum sous César, préfet de
la Ville ou préfet du prétoire par la suite); d’autre part en entrecoupant
plus ou moins fréquemment ses voyages de retours à Rome afin de ne
jamais délaisser en permanence la capitale de l’Empire romain – et de ne
plus jamais reproduire le contre-modèle expérimenté par Tibère pendant
son séjour décennal à Capri.
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