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Le chevet de l'abbatiale de Saint-Gilles-du-Gard : l'apport du relevé à l'étude d'un chantier monumental dans le sud de la France à la fin du XIIe siècle ; Heike Hansen, Götz Echtenacher
Extrait
Appartient au livre : Archéologie du bâti., Sapin, Christian (1949-....), Dijon, 2022, de Sébastien Bully, Mélinda Bizri, ARTEHIS Édition, Aujourd'hui et demain, p. 265-294, 9782958072643
Publication: 2022 Description: 30 p.Langue: Français ; de résumé, Français ; de résumé, AnglaisPays: France Auteur principal: Hartmann-Virnich, Andreas, Auteur, 1960-.... Co-auteur: Hansen, Heike, Auteur, 19..; Echtenacher, Götz, Auteur Résumé: Du chœur de l’abbatiale de Saint-Gilles-du-Gard, endommagé puis démonté en plusieurs phases du XVIe au XIXe siècle, il ne subsiste aujourd’hui que les premières assises d’une majeure partie de son pourtour, et des fragments d’élévation autour du célèbre escalier en vis dont la voûte en berceau hélicoïdal, prototype éponyme de la « vis de Saint-Gilles », valut à cette partie du fameux édifice d’être sauvée de la destruction. Un relevé pierre-à-pierre intégral des vestiges dans le cadre d’un projet collectif de recherche, combinant approche graphique manuelle, tachéométrie laser, photogrammétrie 3D et orthophotographie, donna lieu à une étude très détaillée de cet ouvrage insigne qui fut mis en chantier vers la fin du XIIe siècle. En transposant une synthèse unique d’illustres modèles des XIe et XIIesiècles à l’échelle de l’architecture gothique contemporaine, le concepteur inconnu de l’ouvrage entreprit la mise en œuvre du plus vaste chevet roman à déambulatoire et chapelles rayonnantes de l’architecture romane, resté inachevé. L’analyse du monument, complétée au niveau des fondations partiellement dégagées au cours de deux campagnes de fouilles préventives par de précieuses observations sur les substructions, a révélé un grand nombre d’indices, souvent trop discrets pour se révéler au premier abord, dont la synthèse met en relief les contours et le déroulement d’un chantier bien organisé, et les traces – rarement observables et constatées – du procédé de transposition du plan théorique sur le terrain à bâtir. L’étude archéologique démontre en effet que le temps investi dans la traduction graphique des données récoltées et des mesures prises par le geste du relevé in situ qui les rend perceptibles, et l’étude méthodique intégrale des surfaces murales imposée par cette démarche, sont le prix à payer pour obtenir et comprendre des informations essentielles en vue d’une approche du processus constructif et de la relation ou l’écart entre la réalisation et le projet immatériel.. Item type: Extrait
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Glux-en-Glenne : Bibracte - Centre archéologique européen Accès réservé SR PDF (Browse shelf(Opens below)) Exclu du prêt cae83598

Notes en fin d'articles

Du chœur de l’abbatiale de Saint-Gilles-du-Gard, endommagé puis démonté en plusieurs phases du XVIe au XIXe siècle, il ne subsiste aujourd’hui que les premières assises d’une majeure partie de son pourtour, et des fragments d’élévation autour du célèbre escalier en vis dont la voûte en berceau hélicoïdal, prototype éponyme de la « vis de Saint-Gilles », valut à cette partie du fameux édifice d’être sauvée de la destruction. Un relevé pierre-à-pierre intégral des vestiges dans le cadre d’un projet collectif de recherche, combinant approche graphique manuelle, tachéométrie laser, photogrammétrie 3D et orthophotographie, donna lieu à une étude très détaillée de cet ouvrage insigne qui fut mis en chantier vers la fin du XIIe siècle. En transposant une synthèse unique d’illustres modèles des XIe et XIIesiècles à l’échelle de l’architecture gothique contemporaine, le concepteur inconnu de l’ouvrage entreprit la mise en œuvre du plus vaste chevet roman à déambulatoire et chapelles rayonnantes de l’architecture romane, resté inachevé. L’analyse du monument, complétée au niveau des fondations partiellement dégagées au cours de deux campagnes de fouilles préventives par de précieuses observations sur les substructions, a révélé un grand nombre d’indices, souvent trop discrets pour se révéler au premier abord, dont la synthèse met en relief les contours et le déroulement d’un chantier bien organisé, et les traces – rarement observables et constatées – du procédé de transposition du plan théorique sur le terrain à bâtir. L’étude archéologique démontre en effet que le temps investi dans la traduction graphique des données récoltées et des mesures prises par le geste du relevé in situ qui les rend perceptibles, et l’étude méthodique intégrale des surfaces murales imposée par cette démarche, sont le prix à payer pour obtenir et comprendre des informations essentielles en vue d’une approche du processus constructif et de la relation ou l’écart entre la réalisation et le projet immatériel.

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