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L'épigraphie fait peur. Historiens, linguistes, archéologues en connaissent l'intérêt : ils ont peine à s'y retrouver. Les pierres inscrites jouaient en effet, dans la cité antique, un rôle infiniment plus grand et plus divers que de nos jours, et c'est par milliers qu'on a conservé des inscriptions grecques et latines, - dont le nombre s'accroît chaque année grâce à de nouvelles découvertes.
Où trouver les inscriptions sorties du sol italien depuis la parution du Corpus Inscriptionum Latinarum ? L'édition la plus autorisée de la pierre de Rosette ou de l'édit de Dioclétien ? Les répertoires prosopographiques qui permettront d'engager une première étude sociale ?
C'est pour faciliter la réponse à de telles questions qu'un groupe de chercheurs avait en 1986 proposé une première édition de ce guide, dévoilant au profane les principales clefs de la science épigraphique, et le conduisant du monde gréco-romain aux peuples « barbares » qui entouraient la Méditerranée. Ce guide proposait un choix volontairement sélectif de notices bibliographiques, pourvues de commentaires, précédées d'introductions méthodiques et suivies d'index.
Les 1872 notices de la première édition et les 178 notices additionnelles qui figuraient dans la deuxième édition (1989) ont pour la troisième édition été reprises, mises à jour et complétées en tenant compte des publications parues jusqu'au 30 novembre 1999. Cette troisième édition entièrement refondue compte quelque 2600 notices, les 950 nouveautés ayant été partiellement compensées par près de 290 suppressions, lorsqu'un nouveau titre a remplacé une publication vieillie ou préliminaire. Dans cette édition du Guide apparaissent également les nouvelles ressources informatiques utiles aux épigraphistes, CD-ROM et sites Internet.
(Source : éditeur)