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Klimonas : an early Pre-Pottery Neolithic village in Cyprus / sous la direction de Jean-Denis Vigne, François Briois, Jean Guilaine
Ouvrage
Appartient aux collections: Gallia préhistoire, Paris, 2023-...., International supplément, 1, 3000-8840 Notices liées : 33
Publication: Paris : CNRS Editions, 2023 Description: 1 vol. (630 p.) : ill. ; 29 cmCollection : Gallia préhistoire : International Supplément; 1Titre parallèle: Klimonas un village néolithique pré-céramique ancien à ChypreISBN: 9782271139535.Langue: Anglais ; Français ; de résumé, Français ; de résumé, AnglaisPays: France Auteur principal: Vigne, Jean-Denis, Directeur de publication, 1954-.... Co-auteur: Briois, François, Directeur de publication, 1961-....; Guilaine, Jean, Directeur de publication, 1936-.... Résumé: Klimonas est le plus ancien village insulaire de Méditerranée. Occupé autour de 8 800 av. n.è., il recule de plusieurs siècles le début de la présence néolithique à Chypre, à cette époque déjà située à plus de 80 km du continent. Le village s’étendait sur 5 500 mÇ au moins, face à la mer, à 2 km du célèbre site pré-céramique de Shillourokambos et au contact de riches sources de silex. Les fouilles (2009-2016) ont montré qu’il était composé d’édifices de terre crue (bauge) de 3 à 6 m de diamètre, circulaires ou ovalaires, encochés dans la pente, modestement aménagés, organisés autour d’un bâtiment communautaire semi-enterré de 10 m de diamètre. Les techniques de construction, l’abondant mobilier de pierre taillée, le macro-outillage, les parures et objets symboliques, les restes de plantes et les ossements animaux, tout comme les 52 datations radiométriques renvoient à la fin du Néolithique pré-céramique A levantin (PPNA). La présence d’un bâtiment communautaire, plusieurs fois reconstruit en quelques décennies, le confirme. Les villageois pratiquaient la cueillette et cultivaient l’amidonnier et l’engrain sauvages, récemment importés du continent. Ils chassaient un petit sanglier endémique, seule espèce de grand mammifère attestée sur l’île à cette époque, et, secondairement, des oiseaux. Poissons et coquillages marins n’étaient pas consommés. Des chiens domestiques, des souris et des chats de souche continentale vivaient dans le village. Les vestiges de cette communauté d’agriculteurs-chasseurs témoignent de l’extension précoce du premier Néolithique du Proche-Orient et d’une maîtrise insoupçonnée de la navigation. Il enrichit de manière substantielle nos connaissances sur la transition néolithique en Méditerranée. (Source : éditeur). Note de contenu: Des données supplémentaires associées à l'ouvrage sont disponibles sous la forme d'annexes numériques téléchargeables Item type: Ouvrage
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Nanterre : MSH Mondes - Bibliothèque d’archéologie et des sciences de l’Antiquité P 593 IS 1 (Browse shelf(Opens below)) Available Don Pôle éditorial BMRG34802
Toulouse : TRACES T227 (Browse shelf(Opens below)) Exclu du prêt

Bibliogr. p. 605-630

Des données supplémentaires associées à l'ouvrage sont disponibles sous la forme d'annexes numériques téléchargeables https://www.nakala.fr/collection/10.34847/nkl.ced8hvu3

Klimonas est le plus ancien village insulaire de Méditerranée. Occupé autour de 8 800 av. n.è., il recule de plusieurs siècles le début de la présence néolithique à Chypre, à cette époque déjà située à plus de 80 km du continent.
Le village s’étendait sur 5 500 mÇ au moins, face à la mer, à 2 km du célèbre site pré-céramique de Shillourokambos et au contact de riches sources de silex. Les fouilles (2009-2016) ont montré qu’il était composé d’édifices de terre crue (bauge) de 3 à 6 m de diamètre, circulaires ou ovalaires, encochés dans la pente, modestement aménagés, organisés autour d’un bâtiment communautaire semi-enterré de 10 m de diamètre.
Les techniques de construction, l’abondant mobilier de pierre taillée, le macro-outillage, les parures et objets symboliques, les restes de plantes et les ossements animaux, tout comme les 52 datations radiométriques renvoient à la fin du Néolithique pré-céramique A levantin (PPNA). La présence d’un bâtiment communautaire, plusieurs fois reconstruit en quelques décennies, le confirme.
Les villageois pratiquaient la cueillette et cultivaient l’amidonnier et l’engrain sauvages, récemment importés du continent. Ils chassaient un petit sanglier endémique, seule espèce de grand mammifère attestée sur l’île à cette époque, et, secondairement, des oiseaux. Poissons et coquillages marins n’étaient pas consommés. Des chiens domestiques, des souris et des chats de souche continentale vivaient dans le village.
Les vestiges de cette communauté d’agriculteurs-chasseurs témoignent de l’extension précoce du premier Néolithique du Proche-Orient et d’une maîtrise insoupçonnée de la navigation. Il enrichit de manière substantielle nos connaissances sur la transition néolithique en Méditerranée.
(Source : éditeur)

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