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https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/cci214194
doi
10.3406/paleo.1988.4442
214194
214194
20080911 1988 frey50
eng
The aftermath of the Levantine Neolithic revolution in the light of ecological and ethnographic evidence
EXT
Ilse Köhler-Rollefson
1988
A la fin du VIIe millénaire, le Levant sud fut témoin de l'abandon soudain de la plupart des villages PPNB jusque là prospères. Ce phénomène a longtemps été attribué à des facteurs externes, changements climatiques ou invasions ; il est suggéré ici que le système de production du Néolithique ancien, fondé sur une économie villageoise mixte, agricole et pastorale, contribua à l'ampleur de ce mouvement. Les environnements fragiles de la plupart des sites furent dans l'impossibilité de résister à la pression écologique provoquée par les activités des premiers agriculteurs-pasteurs. La culture continue des mêmes plantes provoqua une baisse de fertilité des sols, tout comme l'élevage sédentaire entraîna la dégénérescence des herbages naturels. Quelques exemples ethnographiques font apparaître que les premiers animaux domestiques (chèvres en particulier) étaient en compétition avec les cultures et provoquèrent une certaine mobilité. Cette perte graduelle de la productivité agricole put dans une certaine mesure se trouver atténuée du fait de l'extension de la zone d'exploitation; toutefois dès que fut franchi le seuil critique des limites géographiques et dépassé celui de la population, le dilemme ne pouvait trouver une solution que dans la fragmentation des groupes et une plus grande spécialisation du point de vue économique. (revue)
At the end of the 7th millennium the southern Levant witnessed the sudden abandonment of most of its previously thriving PPNB villages. While this phenomenon has long been attributed to external factors such as climatic change and invasions, it is suggested here that the early Neolithic economic system of village-based mixed farming was at least a contributing factor in this development. The brittle environments of most of the sites were not able to withstand the ecological pressure which human early agricultural and pastoral activities entailed: Continuous cultivation of the same crops led to loss of soil fertility and accelerated erosion, sedentary animal husbandry resulted in a degeneration of natural pasture. Ethnographic evidence is presented that early domesticated animals, especially goats, may have interfered with cultivation and required some degree of mobility for their well-being. This gradual loss of agricultural productivity could be alleviated to a certain extent by an expansion of the site catchment area, but after a critical radius and population size had been exceeded, the dilemma could only be resolved by a dispersal of the inhabitants into smaller and economically specialized groups.
Paléorient
14, 1, p. 87-93
1988
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Proche Orient
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Israël
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Néolithique
26678/pcrtFRtEh1AndU
Néolithique ancien
26678/pcrtlZxqUn1YfX
néolithisation
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domestication des animaux
26678/pcrt1urpl6axh0
écologie
26678/pcrtRgJYjiIOm7
paléozoologie
243440790
Köhler-Rollefson
Ilse
FRANTIQ-CCI
touBACA
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20130812
2013-08-12
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/paleo_0153-9345_1988_num_14_1_4442
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TRACES
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PAOR
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PAOR10765
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2007-09-20
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