L'auteur reconnaît dans le Paléolithique inférieur italien la présence du "filon des industries sur pierre" qui termine son évolution avec les industries acheuléennes et du filon des "industries sur éclat", lequel, depuis le clactonien plus ancien, évolue jusqu'au moustérien laquinoïde. D'après l'auteur en outre dans ce filon naquit la technique levalloisienne. Il propose l'abolition de la distinction entre paléolithique inférieur et paléolithique moyen, et reconnaît que l'uluzzien peut être dû aux derniers néanderthaliens entrés en contact avec l'Homo sapiens sapiens du Paléolithique supérieur. Dans "l'épigravettien" italien il reconnaît la présence des cultures bertonienne et romanellienne et propose pour les mésolithiques les dénominations : niveau à triangles et niveau à trapèzes, au lieu des termes "sauveterroïde" et "castelnovien". Il examine le processus de la néolithisation considérant le néolithique comme le stade culturel ayant une économie basée sur l'agriculture et l'élevage comprenant plusieurs cultures dont la position chronologique peut et pourra êtrre connue sans employer la distinction artificielle du néolithique inférieur et moyen-supérieur. Aux populations de la culture de Diana et du campignien, on doit l'introduction des premiers éléments énéolithiques ; et donc en Italie le stade des métaux se forma lentement jusqu'à l'arrivée de gens ayant une culture différente, pour lesquelles il est fondamental de pouvoir reconnaître si leur articulation en phases existe indépendamment de l'insertion d'un énéolithique final, bronze ancien ou bronze moyen.