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Changis-sur-Marne (Seine-et-Marne), Les Pétreaux : Un habitat rural du second âge du Fer (fin du Ve siècle-début du IIIe siècle) : rapport de fouille / Françoise Lafage, Catherine Frugier ; avec la collaboration d'Alain Bulard, Valérie Delattre, Claude Drouhot
Rapport de fouille
Publication: Paris : Afan CIF, 1995 Description: 1 vol. (pagination multiple [115] p.) : ill. en noir et en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Lafage, Françoise, 1970-.... Co-auteur: Frugier, Catherine Autre auteur: Bulard, Alain, Auteur, 19..-...., archéologue; Delattre, Valérie, Auteur, 19..-...., archéo-anthropologue; Drouhot, Claude, Auteur Résumé: Le site de Changis-sur-Marne se situe dans le nord du département de Seine-et-Marne, à 13 km à l'est de Meaux et à 10 km à l'ouest de La Ferté-sous-Jouarre, sur la rive droite de la basse terrasse alluviale du double méandre de la Marne à Isles-lès-Meldeuses. Du printemps à l'été 1995, au lieu-dit "Les Pétreaux", deux interventions archéologiques se sont succédées. La première a permis de mettre au jour les éléments (fosses, silos, greniers et trous de poteaux) d'un habitat rural de La Tène ancienne. La deuxième campagne a eu pour objet de compléter et d'élargir la connaissance du site avant destruction et sans que soit interrompue l'extraction dans la carrière. Ces deux première phases de travail ont révélé environ 650 structures qui se répartissent en trous de poteaux isolés, constructions sur quatre et six poteaux, fosses et silos, ainsi que trois sépultures, dont l'analyse anthropologique a été réalisée par V. Delattre ; celles-ci ont permis de poser la question de l'existence d'ensevelissement en structures domestiques ("relégation") au sein de l'habitat. Malgré le peu d'informations fournies par un matériel relativement pauvre en quantité (faune, céramique ou métaux), il s'agit vraisemblablement d'une implantation rurale dont la durée a été évaluée à environ deux siècles : " tout le matériel trouvé en contexte appartient aux débuts, lato sensu, du second âge du Fer, ce qui plaide pour une cohérence globale des structures d'habitat, sans surimposition diachrones notables " (analyse céramique et chrono-culturelle, A. Bulard)..Mots libres: sépulture de relégation -- bâtiment sur poteaux . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 77.CHA.Laf.95 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-IDF1-0001113

La couv. porte en plus : "Rapport intermédiaire de sauvegarde urgent"

Bibliogr., 1 p.

Le site de Changis-sur-Marne se situe dans le nord du département de Seine-et-Marne, à 13 km à l'est de Meaux et à 10 km à l'ouest de La Ferté-sous-Jouarre, sur la rive droite de la basse terrasse alluviale du double méandre de la Marne à Isles-lès-Meldeuses.
Du printemps à l'été 1995, au lieu-dit "Les Pétreaux", deux interventions archéologiques se sont succédées. La première a permis de mettre au jour les éléments (fosses, silos, greniers et trous de poteaux) d'un habitat rural de La Tène ancienne. La deuxième campagne a eu pour objet de compléter et d'élargir la connaissance du site avant destruction et sans que soit interrompue l'extraction dans la carrière. Ces deux première phases de travail ont révélé environ 650 structures qui se répartissent en trous de poteaux isolés, constructions sur quatre et six poteaux, fosses et silos, ainsi que trois sépultures, dont l'analyse anthropologique a été réalisée par V. Delattre ; celles-ci ont permis de poser la question de l'existence d'ensevelissement en structures domestiques ("relégation") au sein de l'habitat.
Malgré le peu d'informations fournies par un matériel relativement pauvre en quantité (faune, céramique ou métaux), il s'agit vraisemblablement d'une implantation rurale dont la durée a été évaluée à environ deux siècles : " tout le matériel trouvé en contexte appartient aux débuts, lato sensu, du second âge du Fer, ce qui plaide pour une cohérence globale des structures d'habitat, sans surimposition diachrones notables " (analyse céramique et chrono-culturelle, A. Bulard).

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