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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé | (RD)33.PET.Han.11 (Browse shelf(Opens below)) | Not for loan | Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm | INRAP-AQT1-120258 |
Bibliogr. p. 48
L’intervention archéologique a mis en évidence 8 aménagements anthropiques et une probable mare anthropisée.
Dans la zone I, moitié orientale de l’emprise, ont été découverts trois fossés parcellaires, un captage de source antique et une dépression à caractère humide et anthropisée (mare ou paléochenal). L’aménagement de source F1003 du sondage 1043 se présente sous la forme d’une fosse peu profonde (environ 1 m) et de moins de 10 m². Dans sa partie nord-est, est installé un cuvelage circulaire, formé de moellons calcaires liés par une argile sableuse grise, qui matérialise l’emplacement du puisard. Un trou dans l’une des pierres a pu faciliter l’infiltration des eaux météoriques. Dans le tiers sud-ouest, un pavement grossier composé de dalles plates a pu faciliter le puisage en aménageant l’accès au puits. Le mobilier archéologique associé à cette structure, laisse supposer que la structure a été utilisée au cours de la 2ème moitié du Ier s. de notre ère et plus probablement entre 50 et 80 a.C. Il est composé de nombreux vases à liquide, type cruche et oenochoé. De plus, la probable mare mitoyenne (F1005/1006 du sondage 1053) a livrée quelques fragments de terre cuite architecturale et des tessons de céramique gallo-romains (dont un de sigillée). Ces artefacts témoignent peut-être de l’activité (agricole ?) dans ce secteur proche du captage F1003 au cours de la 2ème moitié du Ier s. de notre ère. Toutefois l’occupation anthropique de cette période reste ténue au regard des éléments découverts lors du diagnostic.
La zone II a fourni des traces encore plus fugaces d’occupation humaine : 4 structures isolées et dépourvus de mobilier archéologiques. Dans ce secteur occidental, l’inventaire fait état de 3 zones de combustion (foyers en place ou brulis d’écobuage ?) et un fossé de haie moderne.
De fait, l’étude des séquences sédimentaires, des aménagements anthropiques, et du mobilier qui leur est associé, permet de définir au moins une période de fréquentation de cette zone : la 2ème ½ du Ier s. de notre ère. Toutefois cette fréquentation semble épisodique.
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