Bibliogr. p. 10

Le diagnostic a mis au jour les vestiges d'une occupation protohistorique assez lâche. Les structures qui en attestent correspondent à des fosses, à des trous de poteaux et à un réseau parcellaire axé sur une orientation principale nord-ouest/sud-est. Ce réseau a pu perdurer à l'époque gallo-romaine. Le peu de mobilier recueilli dans les fossés témoigne, en effet, d'éléments résiduels attribuables à la période gallo-romaine (et médiévale). Les seuls fragments de céramique protohistorique significatifs sont, quant à eux, associés au Bronze Final/ Premier Age du Fer. Il semble donc que cette occupation soit encore antérieure à celle découverte au Grand-Champ Est (laténienne).
Concernant l'existence d'un sarcophage romain dans la parcelle 40b (déterré en 1973), les interrogations demeurent entières quant à la localisation du domaine associé à cette riche sépulture. Aucun élément n'a permis de mieux connaître les raisons de sa présence en ce point particulier. Les seules structures associées sont un muret qui semble délimiter l'espace funéraire ainsi qu'une fosse de grande dimension, partiellement dégagée, sur laquelle a été trouvé un fragment de couvercle de sarcophage, déplacé. Avant toute hypothèse sur cette dernière, il faut souligner que l'emplacement exact du sarcophage demeure problématique compte tenu de l'inexactitude des données de 1973. Seule une intervention topographique et archéologique précise pourrait peut-être dissiper le doute qui subsiste sur le lieu d'implantation, entre l'emplacement présumé du sarcophage et l'emplacement de cette fosse.