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Bouches-du-Rhône, Marseille, 3 bis Montée Saint-Esprit : rapport de diagnostic / sous la direction de Anne Richier ; par Colette Castrucci, Marie Perrin ; en collaboration avec Véronique Abel, Corinne Bouttevin, Francis Cognard... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Nîmes : Inrap MED, 2013 Description: 1 vol. (64 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Richier, Anne Autre auteur: Castrucci, Colette, Auteur, 1953-....; Perrin, Marie Xuan Tien, Auteur, 1988-....; Abel, Véronique, Auteur; Bouttevin, Corinne, Auteur; Cognard, Francis, Auteur Résumé: Le diagnostic archéologique réalisé à Marseille, au 3 bis Montée du Saint-Esprit, en face de l'Hôtel-Dieu, a concerné une emprise de 15 m' correspondant à une partie de cour intérieure en cours de réaménagement. Ce diagnostic a été motivé par la découverte fortuite, au mois de mai 2012, d'os humains dans un petit sondage pratiqué manuellement par le maître d'ouvrage des travaux, qui souhaitait s'assurer des fondations d'un bâtiment mitoyen. Ce bâtiment correspond à une ancienne chapelle, construite, d'après les archives, en 1777. Le sondage pratiqué dans l'emprise a révélé des vestiges de ce qui fut l'un des plus grands cimetières intra-muros de Marseille du Moyen Âge à l'époque moderne, le cimetière des Accoules. Au total, 15 sépultures ont été exhumées, dont un cercueil et une fosse collective renfermant 5 sujets inhumés tête-bêche. Les sujets sont majoritairement adultes, hommes et femmes ; seul un enfant de 10-14 ans est présent. Un caveau de belle facture, muni d'un système de pourrissoir (encoches dans le parement interne), illustre plusieurs phases d'occupation, la dernière correspondant à des sépultures en place. Une vaste fosse-ossuaire, sans doute constituée après l'abandon du cimetière, a détruit en partie ces vestiges en place, de même que les constructions contemporaines. La datation de cet ensemble semble couvrir l'époque moderne, le caveau étant le plus ancien vestige sans doute construit dans le courant du XVIIIe s. Celui-ci est ensuite réutilisé en sépulture, puis partiellement démantelé et recouvert par la fosse collective, dont l'installation semble se situer dans la seconde moitié du XVIIIe s., soit peu de temps avant la désaffection du cimetière-des Accoules, qui a eu lieu en 1803.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 13.MAR.Ric.13 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LGR1-0001877

Bibliogr. p. 55

Le diagnostic archéologique réalisé à Marseille, au 3 bis Montée du Saint-Esprit, en face de l'Hôtel-Dieu, a concerné une emprise de 15 m' correspondant à une partie de cour intérieure en cours de réaménagement.
Ce diagnostic a été motivé par la découverte fortuite, au mois de mai 2012, d'os humains dans un petit sondage pratiqué manuellement par le maître d'ouvrage des travaux, qui souhaitait s'assurer des fondations d'un bâtiment mitoyen. Ce bâtiment correspond à une ancienne chapelle, construite, d'après les archives, en 1777.
Le sondage pratiqué dans l'emprise a révélé des vestiges de ce qui fut l'un des plus grands cimetières intra-muros de Marseille du Moyen Âge à l'époque moderne, le cimetière des Accoules. Au total, 15 sépultures ont été exhumées, dont un cercueil et une fosse collective renfermant 5 sujets inhumés tête-bêche. Les sujets sont majoritairement adultes, hommes et femmes ; seul un enfant de 10-14 ans est présent. Un caveau de belle facture, muni d'un système de pourrissoir (encoches dans le parement interne), illustre plusieurs phases d'occupation, la dernière correspondant à des sépultures en place. Une vaste fosse-ossuaire, sans doute constituée après l'abandon du cimetière, a détruit en partie ces vestiges en place, de même que les constructions contemporaines.
La datation de cet ensemble semble couvrir l'époque moderne, le caveau étant le plus ancien vestige sans doute construit dans le courant du XVIIIe s.
Celui-ci est ensuite réutilisé en sépulture, puis partiellement démantelé et recouvert par la fosse collective, dont l'installation semble se situer dans la seconde moitié du XVIIIe s., soit peu de temps avant la désaffection du
cimetière-des Accoules, qui a eu lieu en 1803.

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