L'auteur popose la distinction définitive de deux courants artistiques qui se sont développés synchroniquement en Europe occidentale pendant tout le Paléolithique supérieur et le Mésolithique I. L'un de ces courants, qui concerne les gisements situés sur le versant atlantique espagnol et français, est connu sous le nom d'Art hispano-aquitain ou franco-cantabrique. Pour le second, qui concerne les pays riverains de la Méditerranée occidentale, il propose le terme d'Art "parpallonais", du nom de la grotte valencienne du Parpallo qui a fourni le plus grand nombre d'oeuvres d'art. L'auteur étudie ici diverses oeuvres d'art du Parpallo ainsi qu'une plaquette gravée provenant d'un gisement récemment découvert (la Cova de la Roca), qui permet d'affirmer la survivance de l'Art parpallonais pendant tout le Mésolithique I jusque vers 8500 B.C.