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Sepmeries, domaine des Riots : rapport de diagnostic / Lydie BLONDIAU ; avec la collaboration de R. Clotuche, J.-M. Favier et F. Defaux
Rapport de fouille
Publication: Amiens : Inrap NP, 2004 Description: 1 vol. (62 p.) : ill. en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Blondiau, Lydie Autre auteur: Defaux, Franck, Auteur; Favier, Jean, 1932-2014, Auteur; Clotuche, Raphaël, Auteur, 19..-.... Résumé: Cette opération de diagnostic sur le territoire de la commune de Sepmeries a mis en évidence une occupotion protohistorique Hallstatt, une motte féodale et une occupation du bas moyen âge. D'une zone marécageuse parcourue de cours d'eau, les carolingiens ont modifié la topographie et ont créé une butte de terre entièrement artificielle. L'impression d'ensemble est celle d'une construction réalisée sur un temps court, par I'apport successif de remblais. Cette supposition est confortée par l'étude céramique qui révèle une homogénéité des tessons récoltés, tous datables de cette période. Une installation précoce, peut-être à mettre en relation avec le niveau de limon tourbeux, observé au fond d'un sondage est à envisager. Bien qu'aucune structure n'ait été observée, cette hypothèse en plausible. Cette installation pourrait révéler des traces de stabilisation en vue de l'érection de la motte, lors de sa mise en place primitive. Les fragments de poutres observés dans cette couche, pourraient correspondre, dans cette optique, à des étais. Nous pouvons formuler, sans trop nous avancer, qu'il est fort probable que nous sommes en présence d'un établissement du Moyen Âge récupéré au XIVe s. Le bâtiment est fondé sur d'épais murs de blocs de grès équarris. Le sol de mortier montre le soin apporté à l'aire de circulation interne de l'édifice. La découverte de poutres et de planches dans un sondage profond évoque un système de retenue d'eau pour les étangs, mais nous ne pouvons rejeter l'hypothèse d'un moulin. En effet, il est possible les habitants aient profité de la topographie pour créer en amont de la déclivité, à proximité du cours d'eau, un moulin. Cette découverte est donc le premier indice d'une occupation médiévale de ce secteur. Une occupation du bas Moyen Âge a également été mise en évidence. Elle atteste, après un long hiatus, d'une réoccupation du sol. Cette occupation semble s'étendre sur 1000 m². Les fondations des édifices de la motte sont partiellement récupérés. Une seconde terrasse est créée par I'apport massif de remblais. Les données fournies par tes sondages indiquent la présence d'un sol d'occupation et d'un habitat. II est difficile de déterminer, d'après ces quelques éléments, la nature et l'organisation de cette occupation..Mots libres: Sepmeries . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 59.SEP.Blo.04 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-PIC1-0003064

bibliogr. p. 53-55

Cette opération de diagnostic sur le territoire de la commune de Sepmeries a mis en évidence une occupotion protohistorique Hallstatt, une motte féodale et une occupation du bas moyen âge.
D'une zone marécageuse parcourue de cours d'eau, les carolingiens ont modifié la topographie et ont créé une butte de terre entièrement artificielle. L'impression d'ensemble est celle d'une construction réalisée sur un temps court, par I'apport successif de remblais. Cette supposition est confortée par l'étude céramique qui révèle une homogénéité des tessons récoltés, tous datables de cette période. Une installation précoce, peut-être à mettre en relation avec le niveau de limon tourbeux, observé au fond d'un sondage est à envisager. Bien qu'aucune structure n'ait été observée, cette hypothèse en plausible. Cette installation pourrait révéler des traces de stabilisation en vue de l'érection de la motte, lors de sa mise en place primitive. Les fragments de poutres observés dans cette couche, pourraient correspondre, dans cette optique, à des étais.
Nous pouvons formuler, sans trop nous avancer, qu'il est fort probable que nous sommes en présence d'un établissement du Moyen Âge récupéré au XIVe s. Le bâtiment est fondé sur d'épais murs de blocs de grès équarris. Le sol de mortier montre le soin apporté à l'aire de circulation interne de l'édifice.
La découverte de poutres et de planches dans un sondage profond évoque un système de retenue d'eau pour les étangs, mais nous ne pouvons rejeter l'hypothèse d'un moulin. En effet, il est possible les habitants aient profité de la topographie pour créer en amont de la déclivité, à proximité du cours d'eau, un moulin.
Cette découverte est donc le premier indice d'une occupation médiévale de ce secteur.
Une occupation du bas Moyen Âge a également été mise en évidence. Elle atteste, après un long hiatus, d'une réoccupation du sol. Cette occupation semble s'étendre sur 1000 m².
Les fondations des édifices de la motte sont partiellement récupérés. Une seconde terrasse est créée par I'apport massif de remblais.
Les données fournies par tes sondages indiquent la présence d'un sol d'occupation et d'un habitat. II est difficile de déterminer, d'après ces quelques éléments, la nature et l'organisation de cette occupation.

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