Bibliogr. p. 8-9

Depuis 1994, le Laboratoire départemental d'archéologie a porté un regard particulier sur le contexte de découverte du patrimoine archéologique val-e-marnais, avec la réalisation régulière d'études paléoenvironnementales. L'intérêt du Laboratoire pour ce thème concerne non seulement la Préhistoire des plateaux, mais aussi, et surtout, celle de la grande plaine centrale où Seine et Marne se rencontrent.
De ce fait, les résultats de cette étude permettent d'attribuer à la Seine un rôle prépondérant dans l'élaboration de la série sédimentaire observée sur la ZAC d'Alfort I. L'intervention de la Marne n'est perçue qu'au sommet de stratigraphie, pour un niveau dont l'analyse signale que la confluence s'est déplacée à proximité du site mais qu'elle reste établie en amont. Ce niveau avait été précédemment replacé au Tardiglaciaire, d'après les données micromorphologiques et malacologiques. L'édification de la rive de Maisons-Alfort, actuellement en bordure de Marne, résulterait donc principalement de l'activité de la Seine durant les temps glaciaires. Le rôle de la Marne se limiterait par la suite au façonnage des berges, comme l'a montré les analyses réalisées sur la ZAC d'Alfort II (2000), située 200 mètres en aval.