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10 allée de Mané Bourgerel à Arradon, (Morbihan) : rapport de diagnostic / sous la direction de Yoann Escats ; avec la collaboration de Paul-André Besombes, Anne-Françoise Cherel, Richard Delage [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2015 Description: 1 vol. (52 p.) : couv. ill. en coul., 26 fig. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Escats, Yoann Autre auteur: Besombes, Paul-André, Auteur; Cherel, Anne-Françoise, Auteur, 1972-....; Delage, Richard, Auteur Résumé: En raison d’un contexte archéologique particulièrement sensible, notamment avec la proximité immédiate de la villa gallo-romaine de Mané Bourgerel (fouillée en partie au 19 ème siècle dernier), le projet d’une construction d’une maison, 10 allée de Mané-Bourgerel à Arradon(Morbihan), a conduit le SRA Bretagne à prescrire une opération de diagnostic archéologique sur une surface de 1000 m². A l’issue des sondages par tranchée mécanique, des niveaux empierrés ont été localisés au sud-est de l’emprise. Il s’agit d’un amoncellement de blocs essentiellement de granite/gneiss mêlant quelques fragments de tuiles de couverture romaines (tegulae), de rares tessons de céramique gallo-romaine, datés du IIè et IIIè siècles ap. J.-C.. Deux monnaies du Bas-Empire du IIIè et IVè siècles ap. J.-C.) ont également été retrouvées dans ces niveaux. Ces empierrement pourraient correspondre à des remblais provenant de remaniements et/ou destructions de la villa. Une excavation probablement gallo-romaine (d’après le mobilier recueilli) a également été mise au jour. Comblée volontairement, elle est interprétée comme une possible fosse d’extraction de matériaux (arène granitique). Enfin, toujours dans l’angle sud-est du terrain, une sépulture à inhumation a été mise au jour, creusée visiblement dans les niveaux de remblais gallo-romain. Elle renfermait des restes osseux humains dont l’étude anthropologique a pu déterminée la présence de deux individus très incomplets mais dont l’ossement était bien conservé. Une datation radiocarbone nous amène au haut Moyen âge, à l’époque mérovingienne (VIIè s. ap. J.-C.). Cette découverte traduirait une perduration et/ou une fréquentation temporaire du site de Mané Bourgerel durant la période alto-médiévale..Mots libres: fosse d'extraction . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)35.Jan.Esc.15 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm BRT1-003173

Bibliogr. p. 42

En raison d’un contexte archéologique particulièrement sensible,
notamment avec la proximité immédiate de la villa gallo-romaine
de Mané Bourgerel (fouillée en partie au 19 ème siècle dernier), le
projet d’une construction d’une maison, 10 allée de Mané-Bourgerel
à Arradon(Morbihan), a conduit le SRA Bretagne à prescrire
une opération de diagnostic archéologique sur une surface de 1000
m². A l’issue des sondages par tranchée mécanique, des niveaux
empierrés ont été localisés au sud-est de l’emprise. Il s’agit d’un
amoncellement de blocs essentiellement de granite/gneiss mêlant
quelques fragments de tuiles de couverture romaines (tegulae), de
rares tessons de céramique gallo-romaine, datés du IIè et IIIè siècles
ap. J.-C.. Deux monnaies du Bas-Empire du IIIè et IVè siècles ap.
J.-C.) ont également été retrouvées dans ces niveaux. Ces empierrement
pourraient correspondre à des remblais provenant de remaniements
et/ou destructions de la villa. Une excavation probablement
gallo-romaine (d’après le mobilier recueilli) a également été
mise au jour. Comblée volontairement, elle est interprétée comme
une possible fosse d’extraction de matériaux (arène granitique).
Enfin, toujours dans l’angle sud-est du terrain, une sépulture à
inhumation a été mise au jour, creusée visiblement dans les niveaux
de remblais gallo-romain. Elle renfermait des restes osseux humains
dont l’étude anthropologique a pu déterminée la présence de deux
individus très incomplets mais dont l’ossement était bien conservé.
Une datation radiocarbone nous amène au haut Moyen âge, à
l’époque mérovingienne (VIIè s. ap. J.-C.). Cette découverte traduirait
une perduration et/ou une fréquentation temporaire du site
de Mané Bourgerel durant la période alto-médiévale.

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