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ZAC des Portes de la Seiche, Chartres de Bretagne, (Ille-et-Vilaine) : rapport de diagnostic / sous la direction de Mélanie Levan ; avec les collaborations de Paul-André Besombes, Philippe Boulinguiez, Julie Conan [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2012 Description: 1 vol. (55 p.) : 12 fig. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Levan, Mélanie Autre auteur: Besombes, Paul-André, Auteur; Boulinguiez, Philippe, Auteur; Conan, Julie, Auteur Résumé: Les données issues de ce diagnostic ont permis de déceler plusieurs indices de présence humaine dont la nature reste difficile à déterminer. Un certain nombre de structures fossoyées anciennes ont été mises à jours, révélant une fréquentation des lieux de la Tène jusqu’au Moyen Age. La dispersion des vestiges et le nombre peu important de mobilier datant ne permettent pas de retracer une cohérence occupationnelle. La principale découverte du diagnostic est une tombe à crémation du Haut Empire particulièrement soignée, située en bordure nord de l’emprise. Aucune autre structure rattachable à cette époque n’a été identifiée à proximité. Sur le reste du diagnostic, un bruit de fond trahit une présence humaine certaine au Moyen-âge, sans que la nature de celle-ci ait été appréhendée lors de l’opération. Quelques éléments céramiques colluvionnés des périodes protohistorique, antique et médiévale ont été retrouvés piégés dans la dépression naturelle formée par un ancien talweg à l’ouest de l’emprise. Il n’est pas à exclure une, voir plusieurs occupations humaines se développant sur le petit plateau situé au nord-ouest des parcelles diagnostiquées. Plusieurs réseaux fossoyés qui n’ont pu être datés pourraient en composer la périphérie. C’est dans un contexte archéologique local sensible que cette première tranche a été réalisée. La voie Rennes/Nantes dont le tracé supposé passe sur la commune expliquerait les indices diffus mais certains sur le territoire chartrain. Si quelques bâtiments de cette période sont connus, c’est l’exploitation du sous-sol qui engendre l’essor artisanal dès l’antiquité: production de chaux et surtout exploitation des argiles pour alimenter les célèbres ateliers de potiers du XIe au XIVe siècle.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)35.CHA.Lev.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-BRT1-0001727

Bibliogr. p. 49

Les données issues de ce diagnostic ont permis de déceler plusieurs indices
de présence humaine dont la nature reste difficile à déterminer. Un certain
nombre de structures fossoyées anciennes ont été mises à jours, révélant une
fréquentation des lieux de la Tène jusqu’au Moyen Age. La dispersion des
vestiges et le nombre peu important de mobilier datant ne permettent pas de
retracer une cohérence occupationnelle.
La principale découverte du diagnostic est une tombe à crémation du Haut
Empire particulièrement soignée, située en bordure nord de l’emprise.
Aucune autre structure rattachable à cette époque n’a été identifiée à
proximité.
Sur le reste du diagnostic, un bruit de fond trahit une présence humaine
certaine au Moyen-âge, sans que la nature de celle-ci ait été appréhendée
lors de l’opération. Quelques éléments céramiques colluvionnés des périodes
protohistorique, antique et médiévale ont été retrouvés piégés dans la
dépression naturelle formée par un ancien talweg à l’ouest de l’emprise. Il
n’est pas à exclure une, voir plusieurs occupations humaines se développant
sur le petit plateau situé au nord-ouest des parcelles diagnostiquées.
Plusieurs réseaux fossoyés qui n’ont pu être datés pourraient en composer
la périphérie.
C’est dans un contexte archéologique local sensible que cette première
tranche a été réalisée. La voie Rennes/Nantes dont le tracé supposé passe
sur la commune expliquerait les indices diffus mais certains sur le territoire
chartrain. Si quelques bâtiments de cette période sont connus, c’est
l’exploitation du sous-sol qui engendre l’essor artisanal dès l’antiquité:
production de chaux et surtout exploitation des argiles pour alimenter les
célèbres ateliers de potiers du XIe au XIVe siècle.

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