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Vallon-sur-Gée (Sarthe), La Bourlerie : L'évolution de la pars rustica d'une villa gallo-romaine : rapport de fouilles / sous la responsabilité de Antoine Guicheteau ; Par Paul-André Besombes, Valérie Deloze, Maxime Mortreau... [et al.]
Rapport de fouille
Appartient aux collections: LGV BPL
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2014 Description: 1 vol. (330 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cmCollection : LGV BPLLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Guicheteau, Antoine, 19..-.... Autre auteur: Besombes, Paul-André, Auteur; Deloze, Valérie, Auteur; Mortreau, Maxime, Auteur; Nauleau, Jean-François, Auteur; Raux, Stéphanie, Auteur, 19..-.... Résumé: La villa de La Bourlerie a été repérée par photo aérienne en 1997. L’emprise de la fouille concernait la périphérie de ce centre domanial gallo-romain de la Champagne mancelle. Bien que quelques rares éléments mobiliers témoignent d’une occupation humaine du secteur dès le Néolithique, la création du site semble remonter au début de notre ère. La première phase d’occupation est marquée par l’implantation des premières structures en creux et par un faible nombre de tessons de céramique. En l’absence de données complémentaires, il demeure plus que délicat de caractériser la nature de cette première phase. Une deuxième phase transparaît au milieu du Ier siècle ap. J.-C. Elle se traduit par l’apparition de constructions en dur, les bâtiments 1 et 2. Un premier four à chaux, à foyers multiples, témoigne de la mise en oeuvre de grandes quantités de chaux pour la construction d’éléments maçonnés. La phase voit également apparaître les premiers ensembles structurants comme les chemins 1 et 2. S’agit-il des premiers témoignages de la construction de la villa ? La troisième phase se matérialise par la création d’un enclos et par l’extension du réseau viaire et parcellaire. La découverte d’un ensemble de trois fours à chaux successifs souligne le développement de nouveaux programmes architecturaux au sein de la villa. Cette phase de la fin du Ier et du début du IIe siècle ap. J.-C., correspond donc à une montée en puissance du domaine. La dernière phase de la période gallo-romaine, à la fin du IIe et au début du IIIe siècle de notre ère, voit le site connaître son extension maximale. Le réseau viaire et parcellaire continue à s’étendre, et de nouveaux bâtiments de grandes dimensions apparaissent. Un premier bâtiment en dur d’une surface d’environ 400 m2 s’installe à proximité de la pars urbana, située une cinquantaine de mètres au sud. Un bâtiment sur poteau constitué autour d’un système d’évacuation des liquides est créé. Il présente un plan carré d’une superficie d’environ 100 m2. A la lumière de l’agronome latin Columelle, il pourrait être interprété comme une construction associant habitat et bouverie. Un troisième bâtiment de plan quadrangulaire d’une surface de près de 800 m2 a été mis au jour. Constitué d’un ensemble de maçonneries et de nombreux trous de poteau, il présente au moins trois états successifs. L’originalité de son plan tient à la présence de galeries latérales sur les grands côtés de l’édifice. Sa localisation en périphérie de la villa constitue un autre élément qui permet d’évoquer, à titre d’hypothèse, une construction vouée aux échanges. Le site est réoccupé durant le haut Moyen Âge. L’installation est matérialisée par de probables bâtiments sur poteau, un chemin et deux fours culinaires. L’un d’entre eux est daté par analyse radiocarbone du VIIe siècle ap. J.-C. La villa de La Bourlerie apparaît désormais comme un établissement de grandes dimensions, puisque une superficie totale du site autour de la dizaine d’hectares est désormais à envisager. Le nombre comme la diversité des bâtiments et des activités de production illustrent bien la vocation économique des grands domaines de la Gaule romaine. L’étude du site contribue à enrichir notre connaissance des pars rusticae, sujet d’étude qui connait actuellement une recrudescence des recherches et un renouvellement des problématiques. Enfin, la mise en évidence d’une occupation de la période mérovingienne conduit à s’interroger sur le devenir des villae antiques..Note de contenu: Etude numismatique par P.A. Besombes, étude géologique par V. Deloze, étude céramique par M. Mortreau, étude des TCA par J.F. Nauleau, étude de l'instrumentum par S. Raux.Mots libres: instrumentum -- Vallon-sur-Gée . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 72.VAL.Gui.14 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm BRT1-0002543
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 72.VAL.Gui.14 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm PDL1-0001399

Bibliogr. p. 200-204

Etude numismatique par P.A. Besombes, étude géologique par V. Deloze, étude céramique par M. Mortreau, étude des TCA par J.F. Nauleau, étude de l'instrumentum par S. Raux.

La villa de La Bourlerie a été repérée par photo aérienne en 1997. L’emprise de la fouille concernait la périphérie de ce centre domanial gallo-romain de la Champagne mancelle. Bien que quelques rares éléments mobiliers témoignent d’une occupation humaine du secteur dès le Néolithique, la création du site semble remonter au début de notre ère. La première phase d’occupation est marquée par l’implantation des premières structures en creux et par un faible nombre de tessons de céramique. En l’absence de données complémentaires, il demeure plus que délicat de caractériser la nature de cette première phase.
Une deuxième phase transparaît au milieu du Ier siècle ap. J.-C. Elle se traduit par l’apparition de constructions en dur, les bâtiments 1 et 2. Un premier four à chaux, à foyers multiples, témoigne de la mise en oeuvre de grandes quantités de chaux pour la construction d’éléments maçonnés. La phase voit également apparaître les premiers ensembles structurants comme les chemins 1 et 2. S’agit-il des premiers témoignages de la construction de la villa ?
La troisième phase se matérialise par la création d’un enclos et par l’extension du réseau viaire et parcellaire. La découverte d’un ensemble de trois fours à chaux successifs souligne le développement de nouveaux programmes architecturaux au sein de la villa. Cette phase de la fin du Ier et du début du IIe siècle ap. J.-C., correspond donc à une montée en puissance du domaine.
La dernière phase de la période gallo-romaine, à la fin du IIe et au début du IIIe siècle de notre ère, voit le site connaître son extension maximale. Le réseau viaire et parcellaire continue à s’étendre, et de nouveaux bâtiments de grandes dimensions apparaissent. Un premier bâtiment en dur d’une surface d’environ 400 m2 s’installe à proximité de la pars urbana, située une cinquantaine de mètres au sud. Un bâtiment sur poteau constitué autour d’un système d’évacuation des liquides est créé. Il présente un plan carré d’une superficie d’environ 100 m2. A la lumière de l’agronome latin Columelle, il pourrait être interprété comme une construction associant habitat et bouverie. Un troisième bâtiment de plan quadrangulaire d’une surface de près de 800 m2 a été mis au jour. Constitué d’un ensemble de maçonneries et de nombreux trous de poteau, il présente au moins trois états successifs. L’originalité de son plan tient à la présence de galeries latérales sur les grands côtés de l’édifice. Sa localisation en périphérie de la villa constitue un autre élément qui permet d’évoquer, à titre d’hypothèse, une construction vouée aux échanges.
Le site est réoccupé durant le haut Moyen Âge. L’installation est matérialisée par de probables bâtiments sur poteau, un chemin et deux fours culinaires. L’un d’entre eux est daté par analyse radiocarbone du VIIe siècle ap. J.-C. La villa de La Bourlerie apparaît désormais comme un établissement de grandes dimensions, puisque une superficie totale du site autour de la dizaine d’hectares est désormais à envisager. Le nombre comme la diversité des bâtiments et des activités de production illustrent bien la vocation économique des grands domaines de la Gaule romaine. L’étude du site contribue à enrichir notre connaissance des pars rusticae, sujet d’étude qui connait actuellement une recrudescence des recherches et un renouvellement des problématiques.
Enfin, la mise en évidence d’une occupation de la période mérovingienne conduit à s’interroger sur le devenir des villae antiques.

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