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Un domaine rural de la campagne des Riedons, Bais, (Ille-et-Vilaine) : rapport de fouilles / sous la direction de Dominique Pouille ; par Paul-André Besombes, Stéphane Blanchet, Gwenaël Herviaux et al.
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2011 Description: 1 vol. ( 519 p.) : couv. ill. en coul., 222 fig. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Pouille, Dominique, 1962-...., archéologue Autre auteur: Besombes, Paul-André, Auteur; Blanchet, Stéphane, Auteur, 1968-...., archéologue; Herviaux, Gwenaël, Auteur Résumé: Le projet de construction d’un lotissement communal au lieu-dit le Bourg Saint-Père, à Bais (Ille-et-Vilaine) a nécessité la mise en place d’une fouille préventive. Cette opération, menée par l’Inrap de Juin 2009 à Janvier 2010 a permis d’étudier sur 2 hectares un domaine rural antique qui s’est développé de la fin du Ier siècle avant J.-C. au IVe siècle ap. J.-C. La première organisation antique structurée est notamment matérialisée par la présence de deux enclos quadrangulaires réguliers de forme légèrement trapézoïdale. Une seconde phase d’évolution de l’établissement primitif est illustrée principalement par de légères modifications du plan de ces enclos. L’état de conservation déplorable du site, qui présente un très fort écrêtement, n’a pas permis de retrouver de vestiges correspondant aux occupations qui se sont développées à l’intérieur de ces différents espaces. L’évolution détaillée de ces premières phases d’occupation du domaine demeure donc très floue. Le domaine acquiert sa configuration définitive vers la fin du Ier s. On distingue alors clairement la pars urbana et la pars rustica. La pars urbana est composée de plusieurs corps de bâtiments bien distincts répartis dans une cour d’environ 5000m2. L’habitation principale, est une grande demeure aux solides fondations. A l’ouest se trouve une petite salle de réception ou d’audience. A côté de l’entrée de cette salle s’élevait un petit édicule circulaire et à quelques mètres de là au sud, un petit fanum. Le gestionnaire du domaine habitait quant-à-lui probablement dans une petite maison se situant à l’ouest de cet ensemble. Un mur de clôture conservé à l’est au sud et à l’ouest circonscrit la pars urbana. Au sud et à l’est, au-delà de cette limite, se développait la pars rustica qui est notamment caractérisée par la présence de deux granges monumentales au plan typique. Un vaste espace empierré sans doute occupé par une série d’appentis abritant diverses activités liées au fonctionnement de l’exploitation côtoie l’une de ces granges. L’une des caractéristiques de ce site est le nombre inhabituel des édifices à vocation religieuse qu’on y rencontre. En effet deux fana ou temples romano-celtiques, de plan typique y ont été observés. Il est impossible de savoir si ces deux monuments sont contemporains. Il est cependant probable que le premier fanum, qui se situe dans la pars urbana face à la demeure, était réservé aux dévotions du maître et de sa famille. Le second, un peu plus vaste situé dans la pars rustica, à l’est pourrait avoir eu une vocation plus communautaire. Il est accompagné d’un édifice à galerie de façade fortement arasé évoquant un temple de tradition classique. Ces deux constructions sont les éléments constitutifs les plus tardifs d’un petit sanctuaire indépendant dont l’origine remonte probablement à la création du domaine. L’occupation perdure jusqu’au IVe s. Une fréquentation des lieux à l’époque tardive et au haut Moyen-Age est également attestée mais elle est difficile à cerner compte tenu du mauvais état de conservation du site.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF).35.BAI.Pou.11 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-BRT1-0001119

Bibliogr. étude anthropologique : p. 416
Bibliogr. étude architecturale :p. 435
Bibliogr. étude archéogéographique : p. 457-458
Bibliogr. étude du mobilier : p. 516-519
Bibliogr. étude lithique : p. 243

Bibliogr. p. 232-234

Le projet de construction d’un lotissement communal au lieu-dit le Bourg Saint-Père, à Bais (Ille-et-Vilaine) a nécessité la mise en place d’une fouille préventive. Cette opération, menée par l’Inrap de Juin 2009 à Janvier 2010 a permis d’étudier sur 2 hectares un domaine rural antique qui s’est développé de la fin du Ier siècle avant J.-C. au IVe siècle ap. J.-C.
La première organisation antique structurée est notamment matérialisée par la présence de deux enclos quadrangulaires réguliers de forme légèrement trapézoïdale. Une seconde phase d’évolution de l’établissement primitif est illustrée principalement par de légères modifications du plan de ces enclos.
L’état de conservation déplorable du site, qui présente un très fort écrêtement, n’a pas permis de retrouver de vestiges correspondant aux occupations qui se sont développées à l’intérieur de ces différents espaces. L’évolution détaillée de ces premières phases d’occupation du domaine demeure donc très floue.
Le domaine acquiert sa configuration définitive vers la fin du Ier s. On distingue alors clairement la pars urbana et la pars rustica. La pars urbana est composée de plusieurs corps de bâtiments bien distincts répartis dans une cour d’environ 5000m2. L’habitation principale, est une grande demeure aux solides fondations. A l’ouest se trouve une petite salle de réception ou d’audience. A côté de l’entrée de cette salle s’élevait un petit édicule circulaire et à quelques mètres de là au sud, un petit fanum. Le gestionnaire du domaine habitait quant-à-lui probablement dans une petite maison se situant à l’ouest de cet ensemble. Un mur de clôture conservé à l’est au sud et à l’ouest circonscrit la pars urbana. Au sud et à l’est, au-delà de cette limite, se développait la pars rustica qui est notamment caractérisée par la présence de deux granges monumentales au plan typique. Un vaste espace empierré sans doute occupé par une série d’appentis abritant diverses activités liées au fonctionnement de l’exploitation côtoie l’une de ces granges.
L’une des caractéristiques de ce site est le nombre inhabituel des édifices à vocation religieuse qu’on y rencontre. En effet deux fana ou temples romano-celtiques, de plan typique y ont été observés. Il est impossible de savoir si ces deux monuments sont contemporains. Il est cependant probable que le premier fanum, qui se situe dans la pars urbana face à la demeure, était réservé aux dévotions du maître et de sa famille. Le second, un peu plus vaste situé dans la pars rustica, à l’est pourrait avoir eu une vocation plus communautaire. Il est accompagné d’un édifice à galerie de façade fortement arasé évoquant un temple de tradition classique. Ces deux constructions sont les éléments constitutifs les plus tardifs d’un petit sanctuaire indépendant dont l’origine remonte probablement à la création du domaine.
L’occupation perdure jusqu’au IVe s. Une fréquentation des lieux à l’époque tardive et au haut Moyen-Age est également attestée mais elle est difficile à cerner compte tenu du mauvais état de conservation du site.

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