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Centrale thermodynamique solaire de Llo : Pyrénées-Orientales, Llo, Port de Rouet : rapport de diagnostic / par Josselyne Guerre, Laurent Bruxelles ; avec la collaboration de Stéphane Barbey, Catherine Bioul, Cédric Da Costa,... [et al.] ; avec la participation de Delphine Bousquet, Pierre Campmajo, Denis Cabrol... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Nîmes : Inrap MED, 2012 Description: 1 vol. (105 p.) : ill. en coul., cartes, plans, couv. ill. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Guerre, Josselyne Co-auteur: Bruxelles, Laurent, 1970-... Autre auteur: Bousquet, Delphine, Auteur; Campmajo, Pierre, Auteur; Crabol, Denis, Auteur; Bioul, Anne-Catherine, Auteur; Da Costa, Cédric, 19.., Auteur; Barbey, Stéphane, 19.., Auteur Résumé: La prospection et le diagnostic réalisés à Llo au lieux-dits Port de Rouet et Port de Llo ont mis au jour plusieurs types de vestiges. La prospection a révélé différentes structures : - Les éléments les plus remarquables sont les talus dont le maillage dense marquent l’emplacement de terrasses de 30 m de large pour une longueur d’environ 100 m. Ces parcelles se retrouvent sur les photographies aériennes, en particulier celles de 1942 et 1953. - Plus d’une centaine de blocs ont été repérés sur l’ensemble des parcelles. La plupart marque sans doute des limites parcellaires, mais il est difficile toutefois de préciser de quel type de parcelle il peut s’agir. Deux d’entre eux présentent sur le dessus des «trous» qui peuvent appartenir à des systèmes d’ancrage (installation d’une marque visible). - Deux chemins ont été repérés dans le paysage et sont visibles sur les photographies aériennes. - Six murs ont été inventoriés sur la totalité du terrain et correspondent après décapage de surface à la pelle mécanique à des retenues de terre. - Enfin, cinq amas de pierres ont été repérés et correspondent à des tas d’épierrements des champs. Le diagnostic mécanique, quant à lui, a mis au jour plusieurs vestiges qui n’ont pas d’éléments de datation. - Les fosses sont réparties sur l’ensemble du terrain et sont au nombre de 28 parmi lesquelles trois foyers ont été reconnus. Deux concentrations de structures se détachent. Enfin, cinq autres fosses réparties sur l’ensemble du terrain ont été sondées. - Les fossés se retrouvent sur l’ensemble du terrain. Neuf ont été dénombrés parmi lesquels six ont été testés. - Huit drains en pierre ont été reconnus sur la totalité de l’emprise. Le groupe le plus remarquable est un petit réseau de drainage qui est composé de trois éléments bâtis qui se jettent dans un fossé. - Trois chemins et un probable ont été découverts. Le chemin le mieux conservé se compose d’un niveau de circulation limité par deux murs de pierres. L’ensemble a été suivi sur plus d’une centaine de mètre pour déterminer son tracé. Il semblerait que ces vestiges, du point de vue chronologique, soient plus anciens que le cadastre napoléonien puisqu’ils n’y sont pas répertoriés. Enfin, si l’on poursuit en plan le tracé oriental d'un des murs on se rend compte que cette limite rejoint une limite parcellaire. - Sept structures informes, dont la nature n’a pu être définie, se répartissent sur l’ensemble du terrain. Deux d’entre elles ont été sondées. Les structures comme les fosses, les foyers et leur concentration dans certaines zones du terrain font penser à des occupations humaines de type habitat. Il est dommage que ces vestiges ne possèdent pas d’éléments datables qui permettraient de les caractériser plus précisément. Ce chantier documente l’évolution du parcellaire. Les documents (cadastre et photographies aériennes) montrent une transformation de ce terroir dans le temps. Le cadastre napoléonien indique l’existence de grandes parcelles, les photographies aériennes, quant à elles, montrent une parcellisation assez dense qui tend à disparaître à la fin des années 1960. De même, le terrain révèle une stratigraphie, certes relative, des aménagements anthropiques. L’exemple en est les différentes installations d'une des tranchées : fossés, drains, talus.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 66.LLO.Gue.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LGR1-0001947
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 66.LLO.Gue.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LGR3-0000259

Bibliogr. p. 65

La prospection et le diagnostic réalisés à Llo au lieux-dits Port de Rouet et Port de Llo ont mis au jour plusieurs types de vestiges.
La prospection a révélé différentes structures :
- Les éléments les plus remarquables sont les talus dont le maillage dense marquent l’emplacement de terrasses de 30 m de large pour une longueur d’environ 100 m. Ces parcelles se retrouvent sur les photographies aériennes, en particulier celles de 1942 et 1953.
- Plus d’une centaine de blocs ont été repérés sur l’ensemble des parcelles. La plupart marque sans doute des limites parcellaires, mais il est difficile toutefois de préciser de quel type de parcelle il peut s’agir. Deux d’entre eux présentent sur le dessus des «trous» qui peuvent appartenir à des systèmes d’ancrage (installation d’une marque visible).
- Deux chemins ont été repérés dans le paysage et sont visibles sur les photographies aériennes.
- Six murs ont été inventoriés sur la totalité du terrain et correspondent après décapage de surface à la pelle mécanique à des retenues de terre.
- Enfin, cinq amas de pierres ont été repérés et correspondent à des tas d’épierrements des champs.
Le diagnostic mécanique, quant à lui, a mis au jour plusieurs vestiges qui n’ont pas d’éléments de datation.
- Les fosses sont réparties sur l’ensemble du terrain et sont au nombre de 28 parmi lesquelles trois foyers ont été reconnus. Deux concentrations de structures se détachent. Enfin, cinq autres fosses réparties sur l’ensemble du terrain ont été sondées.
- Les fossés se retrouvent sur l’ensemble du terrain. Neuf ont été dénombrés parmi lesquels six ont été testés.
- Huit drains en pierre ont été reconnus sur la totalité de l’emprise.
Le groupe le plus remarquable est un petit réseau de drainage qui est composé de trois éléments bâtis qui se jettent dans un fossé.
- Trois chemins et un probable ont été découverts. Le chemin le mieux conservé se compose d’un niveau de circulation limité par deux murs de pierres. L’ensemble a été suivi sur plus d’une centaine de mètre pour déterminer son tracé. Il semblerait que ces vestiges, du point de vue chronologique, soient plus anciens que le cadastre napoléonien puisqu’ils n’y sont pas répertoriés.
Enfin, si l’on poursuit en plan le tracé oriental d'un des murs on se rend compte que cette limite rejoint une limite parcellaire.
- Sept structures informes, dont la nature n’a pu être définie, se répartissent sur l’ensemble du terrain. Deux d’entre elles ont été sondées.
Les structures comme les fosses, les foyers et leur concentration dans certaines zones du terrain font penser à des occupations humaines de type habitat. Il est dommage que ces vestiges ne possèdent pas d’éléments datables qui permettraient de les caractériser plus précisément.
Ce chantier documente l’évolution du parcellaire. Les documents (cadastre et photographies aériennes) montrent une transformation de ce terroir dans le temps. Le cadastre napoléonien indique l’existence de grandes parcelles, les photographies aériennes, quant à elles, montrent une parcellisation assez dense qui tend à disparaître à la fin des années 1960. De même, le terrain révèle une stratigraphie, certes relative, des aménagements anthropiques. L’exemple en est les différentes installations d'une des tranchées : fossés, drains, talus.

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