site du réseau Frantiq
Image from Google Jackets
Normal view MARC view
Monnaie "La Cave Blanchette" et Parçay-Meslay "La Gibellerie" (Indre-et-Loire) : tracé de l'A28, section Le Mans-Tours, L3 sud/L4 : [rapport de fouille] / Dorothée Lusson, Sandrine Riquier, Félix Yandia... [et al.]
Rapport de fouille
Appartient aux collections: A 28 - Section Le Mans-Tours
Publication: Orléans : SRA Centre, 2004 Description: 1 vol. (27 p.-41 p.de pl.) : ill. en noir et en coul., 35 fig., 11 photogr. ; 30 cmCollection : A 28 - Section Le Mans-ToursLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Lusson, Dorothée, 1977-.... Co-auteur: Yandia, Félix ; Riquier, Sandrine Résumé: Un décapage de 8500 m2 a permis de mettre en évidence des vestiges datant du Néolithique à la période gallo-romaine à l’emplacement du futur échangeur entre les autoroutes A28 et A10. L’essentiel de l’occupation est constitué d’une installation agricole laténienne. Un réseau de fossés formant une série d’enclos enserre de petites unités bâties. Les enclos sont au nombre de 3. De forme quadrangulaire, ils sont pourvus d’entrées caractérisées par des interruptions de fossés. Les entrées des enclos 2 et 3 sont situées en vis-à-vis et les deux tracés parallèles délimitent un espace vide suggérant l’emplacement d’un chemin. Les bâtiments sont construits sur 4 poteaux, à l’exception de l’ensemble 5 si l’on retient l’hypothèse d’une même grande construction sur 6 poteaux. Les surfaces varient de 7,30 m2 à 66,30 m2. Au nombre de trois, les plus petits s’apparentent à des édifices annexes, de type grenier ou remise, d’un complexe agricole (bât.1, 2 et 3). Les 2 ou 3 (selon les restitutions) bâtiments les plus vastes pourraient correspondre à des annexes plus importantes comme des granges, ou encore à des habitations (bât.4, 5 et 6). L’attribution chronologique des constructions sur poteaux au deuxième âge du Fer est actuellement basée sur les orientations et sur leur édification à l’intérieur de l’enclos 1. Des datations C14 sont en cours dans le but de valider cette interprétation. L’étude de la céramique a mis en évidence 2 phases de remblaiement des fossés protohistoriques. Les enclos 2 et 3 sont comblés à La Tène C2 et l’enclos 1 à la transition La Tène C2/D1. Les résultats de l’étude céramique (470 NR) indiquent une zone à caractère résidentiel avec des formes ouvertes, des pâtes fines et l’absence de vases de stockage. Les importations sont également absentes. La présence de vestiges de la période Néolithique se limite à des silex issus du décapage ou trouvés en position résiduelle dans le comblement de structures plus tardives. Une unique fosse à la fonction indéterminée est datée du Hallstatt et une autre recoupant l’enclos 1 a livré du mobilier gallo-romain. Les deux chemins, dont un est bordé d’un fossé, sont identifiés sur le cadastre Napoléonien. La faible activité de forge attestée par la découverte de scories dans les comblements de structures laténiennes et gallo-romaines est à mettre en relation avec un exercice ponctuel de réparation ou de façonnage d’outils liés à une exploitation agricole et non à la présence d’un artisan spécialisé. Signalons que les indices de travail du fer sont totalement absents sur la fouille voisine de « La Roche Deniau » à Parçay-Meslay où les occupations de et La Tène sont également reconnues.. Item type: Rapport de fouille
Holdings
Current library Call number Status Notes Date due Barcode
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF)37. MON. Lus. 04 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-CTR2-0000172
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé 37.MON.Lus.04 (RF) (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-CTR1-0000242

La page de titre porte en plus: "rapport final d'opération de fouille"

Bibliogr. p. 24-26.

Un décapage de 8500 m2 a permis de mettre en évidence des vestiges datant du Néolithique à la période gallo-romaine à l’emplacement du futur échangeur entre les autoroutes A28 et A10.
L’essentiel de l’occupation est constitué d’une installation agricole laténienne. Un réseau de fossés formant une série d’enclos enserre de petites unités bâties. Les enclos sont au nombre de 3. De forme quadrangulaire, ils sont pourvus d’entrées caractérisées par des interruptions de fossés. Les entrées des enclos 2 et 3 sont situées en vis-à-vis et les deux tracés parallèles délimitent un espace vide suggérant l’emplacement d’un chemin.
Les bâtiments sont construits sur 4 poteaux, à l’exception de l’ensemble 5 si l’on retient l’hypothèse d’une même grande construction sur 6 poteaux. Les surfaces varient de 7,30 m2 à 66,30 m2. Au nombre de trois, les plus petits s’apparentent à des édifices annexes, de type grenier ou remise, d’un complexe agricole (bât.1, 2 et 3). Les 2 ou 3 (selon les restitutions) bâtiments les plus vastes pourraient correspondre à des annexes plus importantes comme des granges, ou encore à des habitations (bât.4, 5 et 6). L’attribution chronologique des constructions sur poteaux au deuxième âge du Fer est actuellement basée sur les orientations et sur leur édification à l’intérieur de l’enclos 1. Des datations C14 sont en cours dans le but de valider cette interprétation. L’étude de la céramique a mis en évidence 2 phases de remblaiement des fossés protohistoriques. Les enclos 2 et 3 sont comblés à La Tène C2 et l’enclos 1 à la transition La Tène C2/D1. Les résultats de l’étude céramique (470 NR) indiquent une zone à caractère résidentiel avec des formes ouvertes, des pâtes fines et l’absence de vases de stockage. Les importations sont également absentes.
La présence de vestiges de la période Néolithique se limite à des silex issus du décapage ou trouvés en position résiduelle dans le comblement de structures plus tardives. Une unique fosse à la fonction indéterminée est datée du Hallstatt et une autre recoupant l’enclos 1 a livré du mobilier gallo-romain. Les deux chemins, dont un est bordé d’un fossé, sont identifiés sur le cadastre Napoléonien.
La faible activité de forge attestée par la découverte de scories dans les comblements de structures laténiennes et gallo-romaines est à mettre en relation avec un exercice ponctuel de réparation ou de façonnage d’outils liés à une exploitation agricole et non à la présence d’un artisan spécialisé. Signalons que les indices de travail du fer sont totalement absents sur la fouille voisine de « La Roche Deniau » à Parçay-Meslay où les occupations de et La Tène sont également reconnues.

There are no comments on this title.

to post a comment.