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Volume 2, Toulouges (Pyrénées-Orientales) : diagnostic des communes de Toulouges et du Soler : LGV 66, liaison ferroviaire Perpignan - Le Perthus : rapport de diagnostic / par Alain Vignaud, Céline Jandot et Jérôme Kotarba ; avec la collaboration de L. Fabre, V. Forest, M. del C. Machado Yanes... [et al.]
Rapport de fouille
Appartient aux collections: LGV 66, 2
Publication: Nîmes : Inrap MED, 2012 Description: 1 vol. (100 p.-17 p. de pl.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cmCollection : LGV 66; 2Langue: FrançaisPays: France Auteur principal: Vignaud, Alain, 19..-.... Co-auteur: Kotarba, Jérôme, 19..-....; Jandot, Céline, 19..-.... Autre auteur: Machado Yanes, María del Carmen, Auteur; Forest, Vianney, 19..-...., Auteur; Fabre, Laurent, 1966-...., Auteur Résumé: Toulouges, Mas Puig Sec Une information orale de J. Poncet, agriculteur, connaissant parfaitement ce secteur, plat, voué aux cultures maraîchères, faisait état du passage d'un "chemin de Charlemagne" sur ce lieu-dit. Ce chemin, bien visible au sud de la voie ferrée où il mène au mas du même nom (Puig Sec), a été recoupé par les voies. De l'autre côté de ces dernières, vers le nord, une limite de parcelle matérialisée sur le plan mais non sur le terrain (parcelle récemment réunifiée), se trouve exactement dans l'axe du tronçon rectiligne précédent, semblant confirmer la pertinence de l'information. À noter, en outre, dans un petit canal d'arrosage grossièrement parallèle à la voie ferrée et donc orthogonal au chemin, au droit de ce dernier, les ruines d'un petit pont construit avec des briques plates (cayroux) et des galets, bien visibles sur les flancs du canal. II est donc certain que le chemin enjambant le canal (XIXe ?) se poursuivait vers le nord. Plusieurs tranchées de sondages menées perpendiculairement à cette voie présumée, se sont avérées néanmoins totalement stériles, si ce n'est la mise au jour de petits drains constitués par des tronçons de cylindres de terre cuite, parallèles à la "voie" mais que I'on retrouve également sur l'ensemble de la parcelle. Malgré ces résultats négatifs, I'on peut cependant estimer qu'il existait bien sur ce secteur un itinéraire dont on ne peut apprécier l'ancienneté. Le Soler, La Rourède Toujours selon les indications de J. Poncet qui en avait connaissance l'ayant vu à plusieurs reprises dans sa jeunesse, à quelques centaines de mètres du point précédent, un canal (drain ?) maçonné était recoupé dans deux sondages distants de près de 100 mètres. L'aménagement installé dans une tranchée, à 1,15 m de la surface, offre un conduit large de près de 0,45 m (dimension intérieure) pour une profondeur minimum de 0.55 m (fond non certifié pour cause d'eau et d'un important dépôt de sédiments). Le fond (?) et les parois sont habillés par des briques pleines de type cayroux, posées à plat, et liées au mortier. La couverture de l'ouvrage est constituée par des petites dalles de pierres différentes (schistes, gneiss, calcaires.. .), posées côte à côte, jointives. L'ensemble, à ce niveau supérieur, est latéralement colmaté par des galets liés au mortier, incorporant de même des fragments de brique. L'ouvrage, relativement soigné, denté nord, nord-ouest, est en Iéger pendage dans cette direction comme l'indique le net écoulement de l'eau, très claire. Si I'on peut estimer que ce canal mène au grand domaine du début du XlXe siècle qu'est le Château de Sainte Eugénie, ou en dernier lieu à la Têt, par contre, la prise d'eau en amont reste une énigme. II semblerait que la présence d'une résurgence ou d'une source pérenne aujourd'hui non localisée, en relation probable avec la Base, soit à privilégier. Toulouges, La Jaça Sur ce lieu dit, plat, également dévolu aux cultures maraîchères et fruitières, deux fossés, rectilignes et parallèles, étaient dégagés en plan sur près de 50 mètres de long. Ces négatifs, découverts sous les labours, soit à 0,45 m - 0,50 m de la surface sont distants, de bord à bord, de 1,50 m en moyenne, sachant que pour cause d'érosion leur largueur varie de .0,20 m à 0,65 m. Entre ces deux fossés, comme observé en coupe et selon les secteurs, le sédiment est légèrement différent, contenant un nombre plus important de petits cailloux - cailloutis. Toutefois, aucune organisation ou structure n'est perceptible dans cet intervalle. L'on peut estimer que ces vestiges, orientés nord-est sud-ouest, correspondent à ceux d'une voie dont ne subsistent que les fossés bordiers. Le mobilier mis au jour se compose de quelques pâtes claires d'ambiance antique et de six tessons d'amphore républicaine. Une monnaie romaine (bronze moyen non encore identifié) a été découverte a proximité de ces aménagements. Toulouges, Baltaza Dans cette grande zone plane, correspondant à une terrasse alluviale assez récente plantée en vigne, le diagnostic a permis la découverte d'un site inédit d'époque wisigothique, suspecté lors des prospections pédestres. Au nord, les vestiges mis au jour comprennent quelques aménagements liés à l'habitat (silos, puits...). Au-delà, disséminés sur l'ensemble du lieu-dit, de nombreuses structures témoignent d'une importante mise en culture de ces secteurs : puits, fosses de plantation, creusements linéaires, parallèles, probablement liés aux plantations ou à l'irrigation. Plusieurs fossés ou canaux semblent subdiviser cet espace en parcelles. Ces vestiges, dans un bon état de conservation, ont été reconnus sur près de 6 ha. La fouille d'échantillonnage de quelques structures et le mobilier observé lors des ouvertures à la pelle, permettent d'y voir un ensemble cohérent. Ce mobilier comprend des poteries communes et de la verrerie, datés des Vle-Vlle siècles de notre ère. Ils sont associés à des rondelles découpées dans des fragments de tuiles romaines (pesons ?). Une datation radiocarbone sur des restes osseux de faune (rejets d'alimentation) trouvés dans le comblement supérieur de l'un des puits donne le résultat suivant : 1470 +-30 BP à 1 sigma (Lyon-3940-OxA) et un Age calibré : de 545 à 645 ap. J.-C..Mots libres: Toulouges . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) LGV66.TOU.Vig.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LGR1-0001470
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) LGV66.TOU.Vig.12 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LGR2-0000375

Bibliogr. p. 64-65

Toulouges, Mas Puig Sec
Une information orale de J. Poncet, agriculteur, connaissant parfaitement ce secteur, plat, voué aux cultures maraîchères, faisait état du passage d'un "chemin de Charlemagne" sur ce lieu-dit. Ce chemin, bien visible au sud de la voie ferrée où il mène au mas du même nom (Puig Sec), a été recoupé par les voies. De l'autre côté de ces dernières, vers le nord, une limite de parcelle matérialisée sur le plan mais non sur le terrain (parcelle récemment réunifiée), se trouve exactement dans l'axe du tronçon rectiligne précédent, semblant confirmer la pertinence de l'information. À noter, en outre, dans un petit canal d'arrosage grossièrement parallèle à la voie ferrée et donc orthogonal au chemin, au droit de ce dernier, les ruines d'un petit pont construit avec des briques plates (cayroux) et des galets, bien visibles sur les flancs du canal. II est donc certain que le chemin enjambant le canal (XIXe ?) se poursuivait vers le nord. Plusieurs tranchées de sondages menées perpendiculairement à cette voie présumée, se sont avérées néanmoins totalement stériles, si ce n'est la mise au jour de petits drains constitués par des tronçons de cylindres de terre cuite, parallèles à la "voie" mais que I'on retrouve également sur l'ensemble de la parcelle. Malgré ces résultats négatifs, I'on peut cependant estimer qu'il existait bien sur ce secteur un itinéraire dont on ne peut apprécier l'ancienneté.

Le Soler, La Rourède
Toujours selon les indications de J. Poncet qui en avait connaissance l'ayant vu à plusieurs reprises dans sa jeunesse, à quelques centaines de mètres du point précédent, un canal (drain ?) maçonné était recoupé dans deux sondages distants de près de 100 mètres. L'aménagement installé dans une tranchée, à 1,15 m de la surface, offre un conduit large de près de 0,45 m (dimension intérieure) pour une profondeur minimum de 0.55 m (fond non certifié pour cause d'eau et d'un important dépôt de sédiments). Le fond (?) et les parois sont habillés par des briques pleines de type cayroux, posées à plat, et liées au mortier. La couverture de l'ouvrage est constituée par des petites dalles de pierres différentes (schistes, gneiss, calcaires.. .), posées côte à côte, jointives. L'ensemble, à ce niveau supérieur, est latéralement colmaté par des galets liés au mortier, incorporant de même des fragments de brique. L'ouvrage, relativement soigné, denté nord, nord-ouest, est en Iéger pendage dans cette direction comme l'indique le net écoulement de l'eau, très claire. Si I'on peut estimer que ce canal mène au grand domaine du début du XlXe siècle qu'est le Château de Sainte Eugénie, ou en dernier lieu à la Têt, par contre, la prise d'eau en amont reste une énigme. II semblerait que la présence d'une résurgence ou d'une source pérenne aujourd'hui non localisée, en relation probable avec la Base, soit à privilégier.

Toulouges, La Jaça
Sur ce lieu dit, plat, également dévolu aux cultures maraîchères et fruitières, deux fossés, rectilignes et parallèles, étaient dégagés en plan sur près de 50 mètres de long. Ces négatifs, découverts sous les labours, soit à 0,45 m - 0,50 m de la surface sont distants, de bord à bord, de 1,50 m en moyenne, sachant que pour cause d'érosion leur largueur varie de .0,20 m à 0,65 m. Entre ces deux fossés, comme observé en coupe et selon les secteurs, le sédiment est légèrement différent, contenant un nombre plus important de petits cailloux - cailloutis. Toutefois, aucune organisation ou structure n'est perceptible dans cet intervalle. L'on peut estimer que ces vestiges, orientés nord-est sud-ouest, correspondent à ceux d'une voie dont ne subsistent que les fossés bordiers. Le mobilier mis au jour se compose de quelques pâtes claires d'ambiance antique et de six tessons d'amphore républicaine. Une monnaie romaine
(bronze moyen non encore identifié) a été découverte a proximité de ces aménagements.

Toulouges, Baltaza
Dans cette grande zone plane, correspondant à une terrasse alluviale assez récente plantée en vigne, le diagnostic a permis la découverte d'un site inédit d'époque wisigothique, suspecté lors des prospections pédestres. Au nord, les vestiges mis au jour comprennent quelques aménagements liés à l'habitat (silos, puits...). Au-delà, disséminés sur l'ensemble du lieu-dit, de nombreuses structures témoignent d'une importante mise en culture de ces secteurs : puits, fosses de plantation, creusements linéaires, parallèles, probablement liés aux plantations ou à l'irrigation. Plusieurs fossés ou canaux semblent subdiviser cet espace en parcelles. Ces vestiges, dans un bon état de conservation, ont été reconnus sur près de 6 ha. La fouille d'échantillonnage de quelques structures et le mobilier observé lors des ouvertures à la pelle, permettent d'y voir un ensemble cohérent. Ce mobilier comprend des poteries communes et de la verrerie, datés des Vle-Vlle siècles de notre ère. Ils sont associés à des rondelles découpées dans des fragments de tuiles romaines (pesons ?). Une datation radiocarbone sur des restes osseux de faune (rejets d'alimentation) trouvés dans le comblement supérieur de l'un des puits donne le résultat suivant : 1470 +-30 BP à 1 sigma (Lyon-3940-OxA) et un Age calibré : de 545 à 645 ap. J.-C.

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