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Au coeur du vignoble de l'ager baeterrensis : Fermes et plantations du Gasquinoy à Béziers : Futur centre pénitentiaire : rapport de fouilles / par Loïc Buffat, Ludovic Le Roy, Josselyne Guerre, ...[et al.] ; avec la collaboration de Hervé Petitot, Jean-Marc Femenias, Eric Henry, ...[et al.] ; et la participation de Séverine Mayoud, Olivier Boudry, Saad Aïssa, ...[et al.]
Rapport de fouille
Publication: Nîmes : Inrap MED, 2008 Description: 1 vol. (313 p.) : ill. en coul., cartes, plans, couv. ill. ; 30 cm + CDLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Buffat, Loïc, 1972-.... Co-auteur: Le Roy, Ludovic ; Guerre, Josselyne Autre auteur: Petitot, Hervé, Auteur, 19..-....; Féménias, Jean-Marc, Auteur; Henry, Érick, Auteur, 1943-....; Mayoud, Séverine, Auteur; Boudry, Olivier, Auteur; Aïssa, Saad, Auteur Résumé: La fouille a permis le dégagement de très nombreux vestiges, qui concernent deux grandes périodes chronologiques : le Néolithique final et la période gallo-romaine. Une petite occupation du Néolithique final est représentée par douze aménagements de type fosse. Concernant la fonction du site, il a été difficile de bien la caractériser. L’érosion constatée et la proximité, voire la superposition, des vestiges gallo-romains ont certainement tronqué le site. Toutefois, la densité et la richesse du mobilier archéologique mis au jour dans la zone 3, permettent de penser que cette zone se situait dans l’environnement immédiat d'un habitat. Les décapages ont également permis le dégagement de deux fermes gallo-romaines, distantes de 200 m. Occupées aux Ier et au IIe s. ap. J.-C., ces fermes comprenaient chacune des installations vinicoles, caractérisées par des bassins de recueil du moût, ainsi que des chais à dolia defossa. Elles disposaient toutes les deux d’un puits, dont l’exploration constituait une priorité de l’opération. Ces puits ont donné une riche moisson d’objets et de restes carpologiques. Parmi les objets, il faut citer cinq autels votifs, une patère en laiton à décor incisé, un peigne et de très nombreuses cruches en céramique, dont certaines sont intégralement conservées. Les restes végétaux sont très nombreux : pépins de raisin, noyaux de pêche, d’olivier, coquilles de noix ou d’amande. L’exploration des zones périphériques de ces fermes renseigne avec précision sur la physionomie du paysage agraire antique. La culture de la vigne est omniprésente, comme l’indiquent les dizaines de milliers de fosses de plantations reconnues. Cette observation confirme les hypothèses du diagnostic qui évoquaient un véritable «vignoble antique de masse». Le réseau de drainage qui a permis l’assèchement des terrains les plus humides, avant et pendant la mise en culture de la vigne, a aussi pu être étudié. Enfin, un élément original a été découvert entre les deux fermes. Il s’agit d’une grande borne en pierre, qui correspond vraisemblablement à une limite de propriété.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 34.BEZ.Buf.08 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-2181
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RF) 34.BEZ.Buf.08 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-LA1-09137

Bibliogr. p. 301-307

La fouille a permis le dégagement de très nombreux vestiges, qui concernent deux grandes périodes chronologiques : le Néolithique final et la période gallo-romaine. Une petite occupation du Néolithique final est représentée par douze aménagements de type fosse. Concernant la fonction du site, il a été difficile de bien la caractériser. L’érosion constatée et la proximité, voire la superposition, des vestiges gallo-romains ont certainement tronqué le site. Toutefois, la densité et la richesse du mobilier archéologique mis au jour dans la zone 3, permettent de penser que cette zone se situait dans l’environnement immédiat d'un habitat. Les décapages ont également permis le dégagement de deux fermes gallo-romaines, distantes de 200 m. Occupées aux Ier et au IIe s. ap. J.-C., ces fermes comprenaient chacune des installations vinicoles, caractérisées par des bassins de recueil du moût, ainsi que des chais à dolia defossa. Elles disposaient toutes les deux d’un puits, dont l’exploration constituait une priorité de l’opération. Ces puits ont donné une riche moisson d’objets et de restes carpologiques. Parmi les objets, il faut citer cinq autels votifs, une patère en laiton à décor incisé, un peigne et de très nombreuses cruches en céramique, dont certaines sont intégralement conservées. Les restes végétaux sont très nombreux : pépins de raisin, noyaux de pêche, d’olivier, coquilles de noix ou d’amande. L’exploration des zones périphériques de ces fermes renseigne avec précision sur la physionomie du paysage agraire antique. La culture de la vigne est omniprésente, comme l’indiquent les dizaines de milliers de fosses de plantations reconnues. Cette observation confirme les hypothèses du diagnostic qui évoquaient un véritable «vignoble antique de masse». Le réseau de drainage qui a permis l’assèchement des terrains les plus humides, avant et pendant la mise en culture de la vigne, a aussi pu être étudié. Enfin, un élément original a été découvert entre les deux fermes. Il s’agit d’une grande borne en pierre, qui correspond vraisemblablement à une limite de propriété.

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