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Sallertaine (Vendée), La Caillaudière : Un quartier d'agglomération secondaire du Haut-Empire : rapport de fouilles / sous la direction de Marie-Claude Bakkal-Lagarde ; par Rémy Arthuis, Mostafa Bakkal, Delphine Barbier-Pain... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2011 Description: 3 vol. (507 p., 374 p., 512 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Bakkal-Lagarde, Marie-Claude, 1961-.... Autre auteur: Arthuis, Rémy, Auteur; Bakkal, Mostapha, Auteur; Barbier, Delphine, Auteur, 19..-... Résumé: Le site de La Caillaudière est un quartier d’agglomération du Haut-Empire composé de deux secteurs, une partie urbaine à l’ouest et une zone à vocation agropastorale à l’est. La zone urbaine se compose de deux ilots disposés au nord et au sud d’une voie orientée est-ouest. Les premières maisons de cet habitat ont été édifiées ex nihilo a l’époque augustéenne. La lisibilité des couches archéologiques étant ténue dans ce contexte de « terre sombre », un protocole d’étude a été mis en place dès le début de l’opération avec une place pour la micromorphologie et l’analyse géostatistique d’échantillons de sol. Quinze bâtiments, la plupart à vocation d’habitat, ont été identifiés et plusieurs périodes de construction ou de réaménagement repérées. La première période de construction, à l’époque augustéenne, utilise les matériaux locaux, la terre sous forme de bauge, d’adobe ou de torchis, le bois pour les parois et la charpente et les couvertures végétales. La seconde période qui se situe sous la période tibérienne voit apparaître l’usage de blocs de calcaire ou de schiste pour la réalisation de solins destinés à isoler les parois de l’humidité du sol. La dernière phase d’extension voit l’agrandissement des unités d’habitation au détriment des venelles. Elle se caractérise par une plus grande individualisation de la propriété. À l’exception d’un bâtiment, les constructions ont massivement recours aux matériaux locaux. Ce mode de construction indigène résultant de la disponibilité de la matière première peut être mis en perspective avec les bourrines du marais breton-vendéen du XIXe siècle. La plupart des pièces sont équipées de structures de combustion (fosse, plaque foyère) et cinq unités construites disposent d’un puits individuel. La fouille a également permis la découverte d’ un puits à fonction collective. L’activité économique reste inconnue. Elle est probablement en liaison avec le domaine littoral et le commerce. L’approvisionnement du site par l’axe ligérien est avéré, en particulier par la céramique produite dans le Centre de la France. Un important lot de sigillées a pu être étudié..Note de contenu: Etude plynologique par D. Barbier-Pain, étude céramique commune par E. Coffineau, étude sigillées par R. Delage, étude de la faune aviaire par J.-G. Robin, étude de la verrerie par L. Simon, étude de l'instrumentum par S. Talvas, étude des analyses de sols par T. Vigneau, étude des sols archéologiques par C. Vissac.Mots libres: Sallertaine -- zone agropastorale . Item type: Rapport de fouille
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Bibliogr. p. 404-421

Etude plynologique par D. Barbier-Pain, étude céramique commune par E. Coffineau, étude sigillées par R. Delage, étude de la faune aviaire par J.-G. Robin, étude de la verrerie par L. Simon, étude de l'instrumentum par S. Talvas, étude des analyses de sols par T. Vigneau, étude des sols archéologiques par C. Vissac.

Le site de La Caillaudière est un quartier d’agglomération du Haut-Empire composé de deux secteurs, une partie urbaine à l’ouest et une zone à vocation agropastorale à l’est. La zone urbaine se compose de deux ilots disposés au nord et au sud d’une voie orientée est-ouest. Les premières maisons de cet habitat ont été édifiées ex nihilo a l’époque augustéenne. La lisibilité des couches archéologiques étant ténue dans ce contexte de « terre sombre », un protocole d’étude a été mis en place dès le début de l’opération avec une place pour la micromorphologie et l’analyse géostatistique d’échantillons de sol. Quinze bâtiments, la plupart à vocation d’habitat, ont été identifiés et plusieurs périodes de construction ou de réaménagement repérées. La première période de construction, à l’époque augustéenne, utilise les matériaux locaux, la terre sous forme de bauge, d’adobe ou de torchis, le bois pour les parois et la charpente et les couvertures végétales. La seconde période qui se situe sous la période tibérienne voit apparaître l’usage de blocs de calcaire ou de schiste pour la réalisation de solins destinés à isoler les parois de l’humidité du sol. La dernière phase d’extension voit l’agrandissement des unités d’habitation au détriment des venelles. Elle se caractérise par une plus grande individualisation de la propriété. À l’exception d’un bâtiment, les constructions ont massivement recours aux matériaux locaux. Ce mode de construction indigène résultant de la disponibilité de la matière première peut être mis en perspective avec les bourrines du marais breton-vendéen du XIXe siècle. La plupart des pièces sont équipées de structures de combustion (fosse, plaque foyère) et cinq unités construites disposent d’un puits individuel. La fouille a également permis la découverte d’ un puits à fonction collective. L’activité économique reste inconnue. Elle est probablement en liaison avec le domaine littoral et le commerce. L’approvisionnement du site par l’axe ligérien est avéré, en particulier par la céramique produite dans le Centre de la France. Un important lot de sigillées a pu être étudié.

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