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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé | (RF) 72.ARC.Gia.02 (Browse shelf(Opens below)) | Not for loan | Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm | INRAP-PDL1-0000194 | |
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La page de titre porte en plus : Document final de synthèse
Bibliogr. p. 61-66
Le site d’Arçonnay a connu une histoire longue s’échelonnant du Paléolithique au Moyen-Age. Le Paléolithique inférieur est représenté par plusieurs outils en grès (deux bifaces, des éclats...). Ces objets peuvent être les ultimes témoins d’une occupation préhistorique du paléo-vallon ou plus vraisemblablement d’une collecte de matériaux à proximité du site. Au Néolithique ancien, le secteur est le siège d’une activité de fabrication de parures en schiste sous la forme de deux fosses-ateliers placées à l’aplomb du paléo-vallon à cette époque totalement colmaté. La fouille a livré 16 597 fragments de schiste résultant tous, et à des stades divers de la chaîne opératoire, de la fabrication des parures. Le gros travail de débitage avait sans doute lieu sur le site d’extraction, et seuls les produits mis en forme au stade du reparton étaient apportés sur l’atelier. Après un hiatus de quatre mille ans le site est partiellement mis en valeur à l’occasion d’une parcellisation du plateau d’Arçonnay. Cette occupation gallo-romaine n’a pas livré beaucoup de mobilier si ce n’est quelques tuiles et une incinération probablement à l’origine placée dans un petit coffre en bois. Enfin la dernière occupation mise au jour sur le site date du XIIe siècle. Une batterie de silos, un puits ainsi qu’une cour sont les restes d’un établissement agricole en partie détruit par la route qui borde le parc d’activité à l’est.
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