Bibliogr. p. 124-127
La fouille de deux sanctuaires des Pyrénées centrales, situés l'un à la coume de Lias (Tibiran-Générest, 65), l'autre à la coume des Arès dans les baronnies (Esparros, 65), et la relecture, à la lumière des résultats acquis, des données fournies par une fouille effectuée il y a une quarantaine d'année au pic Tourroc (mont Sacon, 65) posent, comme cela est fréquent en archéologie, plus de questions qu'elles ne résolvent de problèmes. Celles-ci concernent la pertinence de l'appellation "sanctuaire de montagne" ou "de sommet" utilisée de longue date comme une vraie marque déposée, l'adéquation entre l'histoire des sanctuaires, telle que nous la dévoilent les vestiges découverts, et celle de leur environnement, de l'occupation et de l'exploitation de la montagne ; elles touchent aussi au statut de ces lieux sacrés, à la nature des cultes qui s'y pratiquaient, à leur intégration dans le cadre des religions de la cité. Enfin ces travaux ont parcimonieusement levé le voile sur un monde dont les pratiques religieuses sont plus diverses que le seul dépôt, ominprésent et obsédant mais peut-être moins parlant qu'on ne le souhaiterait, d'autels votifs.
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