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Parc tertiaire, Espace Entreprise, Saint-Contest, (Calvados) : rapport de diagnostic / Benjamin Hérard ; avec la collaboration de Denis Thiron, Dominique Corde et Karine Chanson
Rapport de fouille
Publication: Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2007 Description: 1 vol. (96 p.) : couv. ill., [19 fig.] ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Herard, Benjamin Autre auteur: Thiron, Denis, Auteur; Corde, Dominique, Auteur, archéologue; Chanson, Karine, Auteur Résumé: Le diagnostic archéologique réalisé sur l'emprise de l'extension du parc d'activités Espace Entreprise - a révélé la présence d'un parcellaire protohistorique dans la moitié nord de la zone explorée. Les fossés mis en évidence semblent concorder avec le réseau repéré lors du diagnostic archéologique mené en 2000 à l'emplacement des bâtiments de la Chambre de Commerce et d'Industrie et des entreprises aujourd'hui installées. Dans la moitié sud de l'emprise, est localisé un vaste site gallo-romain partiellement reconnu par C. Jigan entre 1982 et 1984. Sur le côté ouest du Chemin de Bitôt est présent un réseau complexe de fossés entourant de grandes excavations peu profondes dont il n'a pu être déterminé la fonction. Ces fossés, dont la largeur excède souvent 2 m, ont livré essentiellement du mobilier gallo-romain mois des fragments de céramiques attribuables a l'Age du Fer sont parfois présents. II est probable que ce réseau de fossés remonte - pour partie au moins - à la période laténienne et oit subi un réaménagement intensif aux débuts de l'époque gallo-romaine. Il pourrait fort bien s'agir d'un site de transition entre ces deux périodes. Des fours en terre cuite sont répartis dons l'angle formé par le Chemin de Bitôt et la route départementale n°126. La voie antique empierrée déjà repérée dons les années 1980 sur le côté sud de la RD. 126, longe le chemin rural. Deux sépultures isolées ont été mises au jour. La première correspond à un individu adulte inhumé sur le bord de la voie antique tandis que la seconde correspond a un enfant de moins de 10 ans déposé dons le comblement de l'une des grandes fosses énigmatiques repérées dans ce secteur. La fouille de ces sépultures n'a pas livré d'éléments de dotation. Les restes très dégradés d'un petit bâtiment rectangulaire en pierre calcaire ont été décelés sur le bord de la voie gallo-romaine. De l'outre côté du Chemin de Bitôt, ont été repérées les fondations d'un grand bâtiment quadrangulaire qui semblait initialement pourvu d'un mur d'enceinte. Les vestiges sont très arasés et les niveaux d'occupation ont disparu. Le mobilier est rare mais est attribuable exclusivement à la période antique. Quelques fosses s'apparentant à des structures de stockage sont disposées aux abords de cette construction. Un chemin à double-fossé vient aboutir sur l'extrémité du mur d'enceinte en direction de l'Est. L'aire de circulation de ce chemin n'a pus été décelée mois l'exploration des fossés bordiers a permis de recueillir, la encore, quelques tessons gallo-romains et protohistoriques (ces derniers en nombre très limité). il est fort probable qu'il s'agisse d'un chemin de tradition gauloise en rapport avec l'habitat laténien mis ou jour en 1982 de l'outre côté de la route départementale, dont les aménagements semblent se poursuivre sur le côté ouest du Chemin de Bitôt. Une vaste carrière de pierres occupe la périphérie nord du grand bâtiment gallo-romain. A différentes hauteurs de son comblement de limon, ont été collectés des tessons de céramiques gallo-romains ainsi que quelques ossements animaux. Nos moyens mécaniques et les contraintes de sécurité n'ont pas permis d'atteindre le fond du creusement qui est situé largement à plus de 2,50 m depuis la surface actuelle. Cette carrière semble avoir une origine antique w médiévale. Dans le premier cas et de par son ampleur, il n'est pas exclu que son exploitation oit nécessité une infrastructure conséquente. Les substructions antiques localisées à peu de distance pourraient fort bien y correspondre cor il n'est pas établi qu'elles constituent les éléments d'un habitat ou d'une villa. En revanche, on notera qu'une gronde villa gallo-romaine est attestée à seulement 500 m à l'ouest, ou lieu-dit des - Pépinières Alapérine - (ce site O été reconnu par B. Edeine ou début des années 1980). Au terme de cette opération de diagnostic, il est établi que de nombreux vestiges sont inscrits dons la partie ouest de l'emprise, de port et d'outres du chemin de Bitôt. Leur concentration semble plus importante notamment sur le côté ouest du chemin. Le très faible enfouissement des vestiges rend difficilement conciliable leur sauvegarde avec les constructions projetées. De par sa complexité et sa densité de structures, le seul diagnostic ne permet pas d'obtenir les informations quant à la nature et la fonction exactes de ce gisement. Seule une fouille préventive avec une approche exhaustive et un décapage intégral du site le permettrait.. Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD)14.stCON.Her.07 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-BRT1-0001741

Le diagnostic archéologique réalisé sur l'emprise de l'extension du parc d'activités Espace Entreprise - a révélé la présence d'un parcellaire protohistorique dans la moitié nord de la zone explorée. Les fossés mis en évidence semblent concorder avec le réseau repéré lors du diagnostic archéologique mené en 2000 à l'emplacement des bâtiments de la
Chambre de Commerce et d'Industrie et des entreprises aujourd'hui installées.
Dans la moitié sud de l'emprise, est localisé un vaste site gallo-romain partiellement reconnu par C. Jigan entre 1982 et 1984. Sur le côté ouest du Chemin de Bitôt est présent un réseau complexe de fossés entourant de grandes excavations peu profondes dont il n'a pu être déterminé la fonction. Ces fossés, dont la largeur excède souvent 2 m, ont livré essentiellement du mobilier gallo-romain mois des fragments de céramiques attribuables a l'Age du Fer sont parfois présents.
II est probable que ce réseau de fossés remonte - pour partie au moins - à la période laténienne et oit subi un réaménagement intensif aux débuts de l'époque gallo-romaine. Il pourrait fort bien s'agir d'un site de transition entre ces deux périodes. Des fours en terre cuite sont répartis dons l'angle formé par le Chemin de Bitôt et la route départementale n°126. La voie antique empierrée déjà repérée dons les années 1980 sur le côté sud de la RD. 126, longe le chemin rural. Deux sépultures isolées ont été mises au jour. La première correspond à un individu adulte inhumé sur le bord de la voie antique
tandis que la seconde correspond a un enfant de moins de 10 ans déposé dons le comblement de l'une des grandes fosses énigmatiques repérées dans ce secteur. La fouille de ces sépultures n'a pas livré d'éléments de dotation. Les restes très dégradés d'un petit bâtiment rectangulaire en pierre calcaire ont été décelés sur le bord de la voie gallo-romaine.
De l'outre côté du Chemin de Bitôt, ont été repérées les fondations d'un grand bâtiment quadrangulaire qui semblait initialement pourvu d'un mur d'enceinte. Les vestiges sont très arasés et les niveaux d'occupation ont disparu. Le
mobilier est rare mais est attribuable exclusivement à la période antique. Quelques fosses s'apparentant à des structures de stockage sont disposées aux abords de cette construction.
Un chemin à double-fossé vient aboutir sur l'extrémité du mur d'enceinte en direction de l'Est. L'aire de circulation de ce chemin n'a pus été décelée mois l'exploration des fossés bordiers a permis de recueillir, la encore, quelques tessons gallo-romains et protohistoriques (ces derniers en nombre très limité). il est fort probable qu'il s'agisse d'un chemin de tradition gauloise en rapport avec l'habitat laténien mis ou jour en 1982 de l'outre côté de la route départementale, dont les aménagements semblent se poursuivre sur le côté ouest du Chemin de Bitôt.
Une vaste carrière de pierres occupe la périphérie nord du grand bâtiment gallo-romain. A différentes hauteurs de son comblement de limon, ont été collectés des tessons de céramiques gallo-romains ainsi que quelques ossements animaux.
Nos moyens mécaniques et les contraintes de sécurité n'ont pas permis d'atteindre le fond du creusement qui est situé largement à plus de 2,50 m depuis la surface actuelle. Cette carrière semble avoir une origine antique w médiévale. Dans le premier cas et de par son ampleur, il n'est pas exclu que son exploitation oit nécessité une infrastructure conséquente. Les
substructions antiques localisées à peu de distance pourraient fort bien y correspondre cor il n'est pas établi qu'elles constituent les éléments d'un habitat ou d'une villa. En revanche, on notera qu'une gronde villa gallo-romaine est attestée à seulement 500 m à l'ouest, ou lieu-dit des - Pépinières Alapérine - (ce site O été reconnu par B. Edeine ou début des années
1980).
Au terme de cette opération de diagnostic, il est établi que de nombreux vestiges sont inscrits dons la partie ouest de l'emprise, de port et d'outres du chemin de Bitôt. Leur concentration semble plus importante notamment sur le côté ouest du chemin. Le très faible enfouissement des vestiges rend difficilement conciliable leur sauvegarde avec les constructions projetées. De par sa complexité et sa densité de structures, le seul diagnostic ne permet pas d'obtenir les informations quant à la nature et la fonction exactes de ce gisement. Seule une fouille préventive avec une approche exhaustive et un décapage intégral du site le permettrait.

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