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Stains (Seine-Saint-Denis), Château de la Motte : 23-25 rue Carnot : rapport de diagnostic / sous la direction de Vincent Duphil ; avec la collaboration de Mehdi Belarbi, Audrey Bellido, Blandine Lecomte-Schmitt... [et al.]
Rapport de fouille
Publication: Pantin : Inrap CIF, 2013 Description: 1 vol. (137 p.) : 106 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm + 1 planLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Duphil, Vincent Autre auteur: Belarbi, Mehdi, Auteur, 19..-....; Bellido, Audrey, Auteur; Lecomte, Blandine, Auteur Résumé: Amorcée en 2011, l'exploration archéologique de ce secteur de Stains, situé en bordure nord du centre ville historique se poursuit. Le diagnostic archéologique du "Château de la Motte" sis au 25 rue Carnot, est un apport fondamental pour l'archéologie et l'histoire de Stains. Les observations réalisées dans les tranchées révèlent l'existence de vestiges archéologiques denses et bien conservés sous d'importantes couches de remblai de démolition, consécutives aux reconstructions du XVIIIe siècle et aux démolitions du début du XIXe siècle. Les informations archéologiques issues des sept sondages corroborent les donnée fournies par les cartes et les photographies anciennes. Elles réaffirment, au sud-ouest des bâtiments de ferme actuels, la présence d'un vaste corps de logis ayant constitué la résidence principale du château au XVIIIe siècle. Type accompli de la maison de plaisance à la française de cette époque, avec un plan en "U" à deux courtes ailes donnant sur une cour d'honneur d'un côté et une rotonde de l'autre, il témoigne de l'évolution de la société de ce siècle vers la recherche de davantage de confort. Le château antérieur au XVIIIe siècle était installé dans l'angle sud-est d'une plate-forme entièrement ceinte par des fossés en eau (ou douves) dont la fondation peut remonter au Moyen Âge. Ces derniers ont été progressivement comblés à partir du XVIIIe siècle. Ils ont été appréhendés dans toutes les tranchées. Comme en 2011, les vestiges d'un aménagement en bois étaient présents dans le fossé ouest. Les deux sections du fossé sud étaient, à un moment donné, pourvues de murs d'agréments récupérés au XVIIIe siècle, dessinant deux arcs de cercle de part et d'autre d'un accès. Ce genre d'ouvrage, mis en oeuvre dès la Renaissance, avait un but clairement esthétique. Les vestiges les plus anciens mis au jour sont des fosses de plantation et des massifs de maçonneries correspondant à des aménagements paysagés situés à l'emplacement des jardins du château antérieur au XVIIIe siècle, ainsi qu'un vaste espace central, constitué d'un niveau de plâtre, dont l'interprétation et la fonction n'ont pu être clairement définies. L'unique élément bâti retrouvé ayant pu appartenir au château de cette époque est un mur récupéré, situé au niveau de l'angle sud-est du pavillon oriental appartenant au grand corps de logis postérieur. Les vestiges les plus récents correspondent à un bâtiment à usage agricole, partiellement implanté sur des maçonneries préexistantes, au cours du XIXe siècle. Une terrasse installée contre les bâtiments de ferme et un abreuvoir, sont des témoins de la persistance du fossé en eau situé à l'est jusqu'au milieu de la première moitié du XXe siècle. Le projet d'aménagement prévoit la conservation et la restauration d'une partie des bâtiments de ferme, derniers vestiges du château, témoignant ainsi d'une volonté de conservation du patrimoine local..Mots libres: bâtiment -- fosse de plantation -- terre cuite architecturale -- xylologie -- étude du bâti -- lapidaire . Item type: Rapport de fouille
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Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 93.STA.Dup.13 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-IDF3-0001025
Paris : INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives Accès réservé (RD) 93.STA.Dup.93 (Browse shelf(Opens below)) Not for loan Vérifier la disponibilité d'une version numérisée sur le catalogue Dolia : http://multimedia.inrap.fr/Dolia/p-17038-Accueil.htm INRAP-IDF1-0004634

Bibliogr. p. 91-92

Amorcée en 2011, l'exploration archéologique de ce secteur de Stains, situé en bordure nord du centre ville historique se poursuit.
Le diagnostic archéologique du "Château de la Motte" sis au 25 rue Carnot, est un apport fondamental pour l'archéologie et l'histoire de Stains. Les observations réalisées dans les tranchées révèlent l'existence de vestiges archéologiques denses et bien conservés sous d'importantes couches de remblai de démolition, consécutives aux reconstructions du XVIIIe siècle et aux démolitions du début du XIXe siècle.
Les informations archéologiques issues des sept sondages corroborent les donnée fournies par les cartes et les photographies anciennes. Elles réaffirment, au sud-ouest des bâtiments de ferme actuels, la présence d'un vaste corps de logis ayant constitué la résidence principale du château au XVIIIe siècle. Type accompli de la maison de plaisance à la française de cette époque, avec un plan en "U" à deux courtes ailes donnant sur une cour d'honneur d'un côté et une rotonde de l'autre, il témoigne de l'évolution de la société de ce siècle vers la recherche de davantage de confort.
Le château antérieur au XVIIIe siècle était installé dans l'angle sud-est d'une plate-forme entièrement ceinte par des fossés en eau (ou douves) dont la fondation peut remonter au Moyen Âge. Ces derniers ont été progressivement comblés à partir du XVIIIe siècle. Ils ont été appréhendés dans toutes les tranchées. Comme en 2011, les vestiges d'un aménagement en bois étaient présents dans le fossé ouest. Les deux sections du fossé sud étaient, à un moment donné, pourvues de murs d'agréments récupérés au XVIIIe siècle, dessinant deux arcs de cercle de part et d'autre d'un accès. Ce genre d'ouvrage, mis en oeuvre dès la Renaissance, avait un but clairement esthétique.
Les vestiges les plus anciens mis au jour sont des fosses de plantation et des massifs de maçonneries correspondant à des aménagements paysagés situés à l'emplacement des jardins du château antérieur au XVIIIe siècle, ainsi qu'un vaste espace central, constitué d'un niveau de plâtre, dont l'interprétation et la fonction n'ont pu être clairement définies. L'unique élément bâti retrouvé ayant pu appartenir au château de cette époque est un mur récupéré, situé au niveau de l'angle sud-est du pavillon oriental appartenant au grand corps de logis postérieur.
Les vestiges les plus récents correspondent à un bâtiment à usage agricole, partiellement implanté sur des maçonneries préexistantes, au cours du XIXe siècle. Une terrasse installée contre les bâtiments de ferme et un abreuvoir, sont des témoins de la persistance du fossé en eau situé à l'est jusqu'au milieu de la première moitié du XXe siècle.
Le projet d'aménagement prévoit la conservation et la restauration d'une partie des bâtiments de ferme, derniers vestiges du château, témoignant ainsi d'une volonté de conservation du patrimoine local.

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