A la suite de certains travaux casuels dans un terrain à pré, à 500 mètres au sud de la ville de Reggio Emilia, l'auteur eut la chance de pouvoir explorer systématiquement une nécropole du type des terramares, placés à 200 mètres environ de l'endroit ou Chierici en 1863, avait découvert une terramare à laquelle il donna le nom de la localité même, c'est à dire "Montat". Dans cette première brève communication, l'auteur expose les modalités du rituel funèbre habituel des habitants de la terramare, qui, au contraire de ce que l'on pensait auparavant, ramassaient les os incinérés du cadavre, et déposaient des objets dans l'urne avec les ossements. D'après l'étude des ustensiles en bronze, des formes des vases et de leur ornementation, on peut confirmer le caractère récent référable à l'Age du Fer, de la civilisation des Terramares, dont les aspects formaux aussi bien que les caractères structuraux des habitations, sont à rechercher surtout dans la civilisation slavonienne de Donja Dolina, selon les plus récentes études balkaniques de Mme Pia Laviosa Zambotti.