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Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), "ZAC des Docks" : Rue des Bateliers, Quai de Seine : rapport de diagnostic / par Ivan Lafarge et Pauline Susini-Collin ; avec la collaboration de Sabrina Parot
Rapport de fouille
Publication: Bobigny : Unité d'archéologie de la ville de Saint-Denis et Service archéologique municipal de Saint-Denis, 2012 Description: 2 vol. (206, 10 p.)) : 160 fig., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cmLangue: FrançaisPays: France Auteur principal: Lafarge, Ivan, 1972-.... Co-auteur: Susini-Collin, Pauline Autre auteur: Parot, Sabrina, Collaborateur Résumé: La première tranche de diagnostic dans un secteur encore mal connu du fond de vallée de la Seine, à proximité du noyau historique de Saint-Ouen, et en particulier du château, a permis d'appréhender les zones basses humides bordant la butte sur laquelle est édifié le château. Elle a permis de préciser la configuration topographique et l'évolution du secteur. Ainsi, des zones de rejets préférentiels s'identifient, de même que des zones d'extraction de sable. Au point de vue de l'évolution topographique, une paléoberge de la Seine a pu être observée dans un secteur de forte érosion, où aucun niveau antérieur à la Protohistoire n'est conservé. Par ailleurs, un secteur conservant des lambeaux d'horizon postglaciaire, non daté et préservé à la faveur d'une inflexion topographique, a également été observé. Une fosse d'extraction du haut Moyen Âge a été réutilisée pour l'inhumation d'un individu. La deuxième tranche de l'opération a porté sur le promontoire du château de Saint-Ouen, qui se trouve sur un affleurement du calcaire de Saint-Ouen. Outre l'observation de la présence de bancs siliceux, elle a mis en évidence des traces de l'occupation du site plus caractérisée qu'en contre-bas : quelques structures du Haut-Empire ou de la fin de l'indépendance gauloise.. Item type: Rapport de fouille
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Comprend : "Volume I, Texte et annexes ; Volume II, Planches hors format"

Bibliogr p. 140-145

La première tranche de diagnostic dans un secteur encore mal connu du fond de vallée de la Seine, à proximité du noyau historique de Saint-Ouen, et en particulier du château, a permis d'appréhender les zones basses humides bordant la butte sur laquelle est édifié le château. Elle a permis de préciser la configuration topographique et l'évolution du secteur. Ainsi, des zones de rejets préférentiels s'identifient, de même que des zones d'extraction de sable. Au point de vue de l'évolution topographique, une paléoberge de la Seine a pu être observée dans un secteur de forte érosion, où aucun niveau antérieur à la Protohistoire n'est conservé. Par ailleurs, un secteur conservant des lambeaux d'horizon postglaciaire, non daté et préservé à la faveur d'une inflexion topographique, a également été observé. Une fosse d'extraction du haut Moyen Âge a été réutilisée pour l'inhumation d'un individu.
La deuxième tranche de l'opération a porté sur le promontoire du château de Saint-Ouen, qui se trouve sur un affleurement du calcaire de Saint-Ouen. Outre l'observation de la présence de bancs siliceux, elle a mis en évidence des traces de l'occupation du site plus caractérisée qu'en contre-bas : quelques structures du Haut-Empire ou de la fin de l'indépendance gauloise.

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